C’est un secret de polichinelle : avec le vieillissement de la population active, le système de retraite par répartition est en grande difficulté. Les Français le savent et s’inquiètent de devoir travailler jusqu’à 70 ans, ou de subir une baisse importante de leur complément de revenus. Ils ont donc conscience qu’il est nécessaire d’épargner pour se construire un complément de retraite. Pourtant, plus de 80% des Français ne connaissent pas le PER, le plan dédié à la préparation de la retraite...
Les Français sont de plus en plus pessimistes sur leur retraite. C’est ce qui ressort de la 5ème édition de l’enquête intitulée "Les Français et la retraite en 2022", publiée par Mercer, cabinet de conseil international en ressources humaines, en santé prévoyance, en retraite et en investissements.
Près des ¾ (72%) des salariés interrogés se disent inquiets et pensent que leur pouvoir d’achat va baisser au moment de leur départ à la retraite. L’inquiétude grandit : en 2018, ils étaient 70% à être inquiets.
Cette inquiétude s’explique essentiellement par le manque de confiance dans le système de retraite actuel : 62% des Français n’ont pas confiance. Un chiffre qui passe à 70% chez les jeunes et les non-cadres
Pour préparer la retraite, les Français plébiscitent en premier lieu l’acquisition de la résidence principale : 85% la juge importante. Au niveau de l’épargne, les Français privilégient l’adhésion à un plan d’épargne retraite par capitalisation devant l’investissement immobilier (65% contre 61%).
Quand on regarde ces données, on se dit que les salariés français font preuve d’une grande clairvoyance : ils ont raison de s’inquiéter pour leur retraite et ils ont raison de vouloir adhérer à un plan d’épargne retraite par capitalisation.
Mais cette clairvoyance dans les observations ne se retrouve pas du tout dans les faits : 4 Français sur 10 pensent qu’il faut commencer à préparer sa retraite avant 50 ans. Le plan d'épargne retraite demeure toutefois un dispositif largement méconnu : 82 % des Français confirment ne pas avoir entendu parler du PER.
Le constat est donc clair. Les Français ont conscience qu’il faut préparer leur retraite, mais ils ne savent pas par où, quand et comment commencer. Ils ont besoin d’être mieux informés sur les dispositifs d’épargne retraite par capitalisation. Ça tombe bien, c’est pour ça qu’on est là…
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Créé en 2019 pour relancer les dispositifs d’Épargne Retraite, le Plan d’Épargne Retraite (PER) est une enveloppe dont le fonctionnement a été calqué sur l’assurance-vie, afin de bénéficier des mêmes avantages financiers :
• Possibilité d’investir dans un fonds en euros, garanti par l’assureur, et dont le rendement est plutôt attractif pour un placement sans risque. Rendement moyen du marché des fonds en euros de l’assurance-vie en 2021 : 1.3%* (source FFA).
• Possibilité d’investir sur des supports plus dynamiques** comme par exemple des fonds** investis partiellement ou en totalité sur les marchés actions, ou des placements de Pierre Papier (SCI ou SCPI***) pour investir indirectement en immobilier. Le choix d’un plan qui offre de nombreuses unités de compte de qualité et diversifiées est donc particulièrement important.
• Possibilité de réaliser des arbitrages à tout moment entre les différents supports du contrat, soit pour sécuriser une partie de l’épargne, soit au contraire pour la dynamiser et bénéficier de meilleurs rendements.
Au niveau du fonctionnement, des frais et des supports disponibles (donc des performances et des risques), les deux enveloppes sont identiques. 1 € épargné sur le PER doit donc offrir la même rentabilité qu’1 € épargné sur l’assurance-vie.
L’intérêt principal du PER est l’avantage fiscal qu’il offre sur les versements. En effet, les versements réalisés sur une année dans ce produit sont déductibles du revenu imposable. Il existe cependant 2 limites :
- Les versements déductibles en 2022 ne peuvent dépasser 10% des revenus du travail**** de l’année 2021 (après abattement de 10%) ou 4 114 euros (10% du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale 2021) si ce montant est supérieur.
- Les versements déductibles en 2021 ne peuvent dépasser 32 908,80 euros (10% de 8 fois le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale de l’année 2021).
A noter que le solde non utilisé une année peut être reporté sur 3 ans.
Le principal L’inconvénient du PER est qu’il s’agit d’un produit « tunnel » : les sommes sont bloquées jusqu’à la retraite. Il existe quelques cas rares de sorties anticipées liées à des accidents de la vie (décès du conjoint, invalidité, surendettement, expiration des droits au chômage, etc.). Mais pour les épargnants qui cherchent à investir exclusivement pour leur retraite, le PER offre une solution idéale d’autant qu’il permet de réduire ses impôts.
L’autre avantage du PER est qu’au moment du départ à la retraite, l’épargnant a le choix entre :
- La disponibilité de son capital sous forme de retraits, libres ou programmés. Au niveau de la fiscalité, il faut calculer la part d’un retrait qui correspond à des gains en capital. Celle-ci est imposée à la flat tax (30%). Le reste, correspondant à des versements, est imposé à la TMI (pas de prélèvements sociaux).
- Une rente viagère. Celle-ci est à déclarer au barème de l’IR (TMI) après un abattement de 10%. Des prélèvements sociaux sont également dus (17,2%) mais après un abattement qui correspond à celui des rentes à titre onéreux (abattement progressif de 30% à 70% en fonction de l’âge au moment de la conversion en rente).
- Une combinaison des deux (rente et capital). Cette solution permet à la fois de pouvoir disposer d’une partie du capital librement ou à destination des héritiers tout en percevant des revenus réguliers à vie.
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Communication non contractuelle à caractère publicitaire.
* taux net de frais de gestion, hors prélèvements sociaux et impôt sur le revenu. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures
**Les investissements en unités de compte présentent un risque de perte en capital, doivent s’envisager dans une optique long terme et porter sur une petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces unités de compte, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
*** Les parts de SCPI et SCI sont des supports de placement à long terme (minimum 10 ans) et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques :
- La baisse de la valeur du placement. Le capital investi dans une SCPI ou une SCI n’est pas garanti. La valeur de part d'une SCPI et d'une SCI évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l'immobilier d'entreprise. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.
- La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l’effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille de la SCPI ou de la SCI.
- La liquidité. La SCPI et la SCI n’étant pas un produit coté, elle présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier d'entreprise et du marché des parts de SCPI ou de SCI.
**** plafond minoré des cotisations aux régimes de retraite supplémentaire rendus obligatoires dans l’entreprise pour les salariés (“article 83” et PERE pour son volet obligatoire). Il s’agit de la part patronale, pour son montant non imposable, et de la part salariale, pour son montant déductible du salaire,des cotisations aux régimes facultatifs des non-salariés (contrats “Madelin” et “Madelin agricole” ou nouveaux contrats PER individuel ou Pereco), pour leur montant déductible du résultat professionnel, compte non tenu de leur fraction correspondant à 15 % de la quote-part du bénéfice imposable comprise entre une fois et 8 fois le montant annuel du plafond de la sécurité sociale,de l’abondement de l’employeur au plan d’épargne pour la retraite collectif (PERCO).