Les marchés : Enfin au-dessus des 8 000!
Le CAC 40 gagne du terrain ce soir, en hausse de 0,52%, il clôture à 8 023 points. L'élément le plus important de la journée est les propos tenus par un membre de la FED en milieu d'après-midi, affirmant que, si les données macroéconomiques continuaient de donner des signaux de rebond la FED saurait en tirer les conclusions nécessaires et elle n'hésitera pas à monter les taux plus hauts…
Du côté des résultats, Sartorius Stedim déçoit grandement. Pour le reste, les résultats ressortent relativement positifs notamment pour Danone et Edenred qui affichent des croissances internes relativement fortes.
Du côté de l’outre Atlantique, Biden continue de s'entériner dans le conflit israélo-palestinien en promettant des sanctions économiques contre l'Iran, en particulier sur le secteur de la défense. Outre ça, Tesla continue de chuter en bourse, à cause de nouvelles problématiques rencontrées dans ses usines ainsi que du recul des ventes de voiture électrique aux Etats-Unis.
Edenred, Sartorius Stedim et Medincell
Edenred
En tête du CAC 40, le spécialiste des solutions de paiement professionnel gagne 4,87% à 46,94€. Le groupe fait état d’une impressionnante croissance de 20,5% au premier trimestre, surpassant les attentes des analystes. Malgré une année difficile marquée par une enquête en Italie et les inquiétudes sur la régulation du secteur, ces résultats robustes signalent un redressement potentiel. La croissance a principalement été portée par une hausse de l'utilisation des titres de service en raison de l'inflation, car la hausse des prix pousse les gouvernements à relever les plafonds des montants à partir desquels les différents titres de services prépayés sont défiscalisés. Le groupe cède tout de même près de 14% en 2024.
Sartorius Stedim
Le spécialiste des technologies pour la fabrication de vaccins et médicaments, chute de 15,69% à 209,6€ ce soir, après des résultats décevants pour le premier trimestre. C’est la plus forte baisse du SBF 120 ! L'entreprise a enregistré un recul de 9,4% de ses revenus à 667 millions d'euros, une baisse supérieure aux prévisions des bureaux d’analyse. Cela s'explique notamment par des investissements modérés de ses clients, en particulier en Chine et en Europe. Bien que les prises de commandes aient montré une légère amélioration globale, elles sont inférieures aux attentes du marché et montrent une tendance négative par rapport au trimestre précédent. Malgré ce début d'année difficile, le groupe maintient ses objectifs pour 2024. Le groupe cède maintenant près de 13% depuis le début de l’année.
Exail Technologies
Le groupe français éligible au PEA-PME, spécialisé dans les métiers de haute technologie, chute ce soir de 19,16% à 19,32€. Cette baisse fait suite à l'abandon du programme de guerre des mines de troisième génération par le gouvernement australien, pour lequel Exail avait été présélectionné.
Cette décision est due à une révision des priorités d'équipement des forces armées australiennes, influencée par des contraintes budgétaires. Malgré cette annulation, le groupe reste confiant dans sa capacité à poursuivre ses activités en Australie et à répondre aux besoins futurs des forces armées avec ses technologies.
Demain à la une : Un vendredi plutôt tranquille !
La fin de semaine s'annonce relativement tranquille sur le plan macroéconomique, avec une réunion du Fonds Monétaire International (FMI) prévue demain à 11h. Les discussions pourraient apporter des éclairages nouveaux sur les perspectives économiques mondiales. Sur le front des entreprises, les résultats trimestriels de Sodexo en Europe, ainsi que d'American Express et Schlumberger aux États-Unis, offriront des insights précieux sur la santé économique des secteurs respectifs.
Le monde d'après : Cybermenace sur les JO de Paris 2024 !
À 98 jours des Jeux Olympiques de Paris, la France fait face à une menace sans précédent de cyberattaques, avec des projections alarmantes. On compte près de 4 milliards de tentatives de piratage, soit dix fois plus que lors des Jeux de Tokyo en 2021. Ce défi colossal met en lumière les vulnérabilités potentielles du système de sécurité cybernétique de notre pays. Un exercice de simulation de phishing récent réalisé avec les gendarmes d'Île-de-France a mis en lumière des résultats inquiétants. Un nombre alarmant de clics sur un lien frauduleux a souligné l'urgence de mieux former les forces de l'ordre en matière de cybersécurité.
L'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, avec le soutien de Cisco et Atos, pilote les efforts de sécurisation des Jeux Olympiques de Paris. Cependant, des incidents récents, comme le vol d'ordinateurs et de clés USB contenant des données critiques sur l'organisation des Jeux, mettent en lumière les défis à surmonter. Malgré des efforts considérables pour protéger l'événement, le risque d'incidents majeurs persiste face aux 4 milliards de cyberattaques anticipés. De plus, avec le soutien de la France à l'Ukraine et l'exclusion des athlètes russes et biélorusses de la cérémonie d'ouverture, les risques de cyberattaques de la part de groupes liés à la Russie s'accroissent.
