Mercredi 14 novembre

L' Europe ne parvient pas à se sortir du cercle vicieux dans lequel la crise de la dette l'a entraînée. Quand ce n'est pas la Grèce, c'est l'Espagne, puis ce sera l'Italie avec les élections, puis la Grèce, puis l'Espagne, puis l'Italie, puis la Grèce.. Et peut être un jour la France... Hier ce sont les taux Espagnols qui ont subi la pression des investisseurs

Nouvelle tension hier sur les taux Espagnols…

Cette crise européenne est un vrai cauchemar. Quand on pense avoir réglé un problème, il ressurgit quelques mois après. Avec la Grèce bien sûr. On met la poussière sous l’Acropole mais on ne résout rien définitivement. Et hier l’Espagne. Encore. Avec des taux d’intérêt à 10 ans qui ont à nouveau frôlé les 6%. On pensait avoir réglé le problème de l’Espagne avec l’accord de la banque centrale Européenne pour acheter de la dette Espagnole, sauf que ces achats ne peuvent intervenir tant que l’Espagne ne demande pas officiellement d’aide. Et elle ne l’a toujours pas fait.

Le premier ministre Espagnol dit qu’il a financé les besoins pour 2012 et n’a pas besoin d’aide

2012 c’est fait. L’Espagne s’est financée et n’a plus besoin d’argent. Mais pour 2013, l’Espagne a besoin d’émettre 124 milliards d’euros de dettes. Juste pour passer l’année. 124 milliards d’euros. Et ce ne sera pas simple sans le soutien de la Banque Centrale Européenne. Ce sera même impossible. Mais le premier ministre s’entête. Et il remet l’Europe qui n’avait pas besoin de cela à nouveau dans le viseur des snipers des marchés.

Cela fait des mois qu’on nous annonce une demande d’aide imminente mais l’Espagne résiste et pour l’instant ça passe.

Si ça passe, c’est que le marché est persuadé que l’Espagne n’aura pas d’autre choix que de demander de l’aide à l’Europe. Si Rajoy continue à vouloir sauver son poste en refusant, les taux Espagnols retourneront au dessus de 7% et provoqueront le cercle vicieux habituel et notamment une pression sur l’Italie qui ne demande qu’à ce qu’on l’oublie, surtout que dans quelques mois elle sera elle aussi au centre des préoccupations du fait de ses élections. Non. Vraiment. Il faut que le cauchemar de la crise européen s’arrête. Au moins pendant quelques mois…

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