Après une ouverture autour de l’équilibre et sur ses plus hauts annuels, la Bourse de Paris perd presque 0,8% autour des 3 645 points. Plus l’échéance du mur budgétaire aux Etats-Unis approche, plus les opérateurs commencent à prendre la menace au sérieux. Pour l’instant les négociations restent au point mort, les espoirs s’amenuisent donc sur un éventuel consensus tant les dissensions sont tenaces entre Démocrates et Républicains. Pour ne rien arranger, la tension revient sur le devant de la scène alors que l’Italie a procédé à une adjudication à 5 et10 ans avec des rendements en hausse et que l’Insee a revu en baisse, à 0,1% contre 0,2% auparavant, la croissance du PIB de la France pour le troisième trimestre.
Du coté des valeurs, PPR figure en tête du CAC 40 avec un gain de 0,28% à 141,40 euros. Safran gagne de son côté 0,17% à 32,51 euros et Pernod Ricard (+0,10% à 87,54 euros)
A contrario, Vinci signe la plus forte baisse du CAC (-1,79% à 35,88 euros) après avoir remporté l'appel d'offres pour la privatisation de l'opérateur aéroportuaire ANA, précisant que le groupe français verserait 3,08 milliards d'euros pour 95% de la société.
BNP Paribas redonne 1,77% à 42,66 euros tandis que le leader du CAC de la veille, Schneider Electric cède 1,68% à 54,93 euros.
Sur le marché des changes, l’euro repasse sous les 1,32 à 1,317 face au dollar et redonne 0,35% à 113,588 face au yen. La monnaie nippone grappille 0,16% à 86,237 face au billet vert. Du côté de l’or noir, le WTI grignote 0,10% à 90,96 dollars tandis que le Brent reste stable à 110,75 dollars. L’once d’or perd 0,27% pour se négocier à 1 659 dollars.