La cote américaine a terminé en ordre dispersé jeudi soir. Le Dow Jones a gagné 0,33% à 13.825,33 points tandis que le S&P-500 enchaîne une septième séance de hausse consécutive pour terminer à 1.494,82 points, du jamais vu depuis six ans. Une hausse de ces deux indices à mettre au crédit d'une batterie d'indicateurs macro-économiques de bonne facture dont des inscriptions au chômage en baisse la semaine dernière pour tomber à leur plus bas niveau depuis le début de la récession de 2007-2009.
En revanche, le Nasdaq a été terrassé par la chute d'Apple, première capitalisation boursière mondiale. Le recul de plus de 12%, à 450,5 dollars, de l'action du fabricant d'iPhone, d'iPad et d'iMac a fait plier le Nasdaq de 0,74% à 3.130,38 points.
Et du côté des places asiatiques, Tokyo peut remercier le yen. Le Nikkei a bondi 2,88% vendredi à 10 926 points à la faveur d’un franc affaiblissement du yen. En Chine, l'indice Shanghai Composite et le Hang Seng de Hong Kong cèdent près de 0,4% en séance, tandis que Taiwan recule de 0,3%. La Bourse de Séoul redonne 0,9%, plombée par Samsung qui a émis ce matin un « profit warning » lié à l'appréciation récente du Won...
Les places européennes pointent légèrement en baisse au lendemain d’une séance positive. Paris est attendu en léger repli de 0,10% pour ouvrir autour des 3 747 points. La journée risque fort d’être animée avec la publication de l'indice IFO allemand de janvier et la première estimation du PIB britannique du 4ème trimestre.