Memscap,le fournisseur de solutions innovantes basées sur la technologie des MEMS (systèmes micro-électro-mécaniques) vient d’être choisi en tant que fournisseur de commutateurs de pression pour des systèmes de contrôle cabine par l'équipementier aéronautique allemand Nord-Micro.
Le spécialiste des micro-électro-mécaniques souligne que ses commutateurs ont été qualifiés au sein du système de régulation de pression cabine de l'équipementier et intégrés chez un avionneur 'de classe mondiale'.
Domiciliée à Francfort, Nord-Micro est en effet un acteur mondial de référence dans le secteur de l'aérospatiale et l'un des leaders mondiaux des systèmes de contrôle de pression cabine (Cabin Pressure Control Systems - CPCS) pour avions commerciaux de grande taille.
Les produits aéronautiques modulaires de Memscap, conçus pour les systèmes de contrôles aéronautiques, couvrent une large gamme d'applications telles que le contrôle de pression moteur, d'altitude, de la pression cabine, ainsi que les ordinateurs de vol, les indicateurs de vitesse et certaines applications spatiales. En l’occurrence, MEMSCAP va fournir à Nord-Micro une version de son commutateur de pression TPS3100, qui a été qualifié pour l'utilisation dans un système de contrôle de pression cabine pour avions monocouloir commerciaux.
Le groupe confirme ainsi les perspectives florissantes du groupe qui a dévoilé un carnet de commandes record pour 2013. Au quatrième trimestre, le chiffre d’affaires trimestriel a progressé de 3% par rapport au troisième trimestre 2012 malgré la relative faiblesse du secteur des communications optiques. A noter que son activité se répartit entre le secteur « avionique » (30%) avec les capteurs de pressions, le « médical biomédical » (30%), et diverses technologies pour également (30%).
Au final sur l’exercice 2012, la croissance des ventes du Groupe atteint ainsi 24% comparé à l’exercice 2011. Le résultat net du quatrième trimestre 2012 s’établit à 400 000 d’euros, mais sur l’ensemble de l’exercice c’est une perte nette de 300 000 euros qui ressort.
Du point de vue de la valorisation, le groupe capitalise 12,627 millions d’euros pour un chiffre d’affaires à peu près équivalent. Malgré une marge brute supérieure à 20%, le résultat opérationnel comme le résultat net ne parviennent pas à sortir du rouge. Toutefois, grâce à une maitrise des couts, le groupe a redressé la barre puisqu’il accusait encore une perte nette de 2 millions d’euros en 2011 contre 0,3 millions cette année. De plus, le carnet de commandes qui atteint un niveau historique offre de la visibilité à cette valeur spéculative (Bêta de 1,54).
Le titre s’envole d’ailleurs de 11,8%, à 2,18 euros, une hausse encore insuffisante pour revenir à l’équilibre depuis le début de l’année, le titre cédant 8,4%.
Du point de vue de la valorisation, le groupe capitalise 12,627 millions d’euros pour un chiffre d’affaires à peu près équivalent. Malgré une marge brute supérieure à 20%, le résultat opérationnel comme le résultat net ne parviennent pas à sortir du rouge. Toutefois, grâce à une maitrise des couts, le groupe a redressé la barre puisqu’il accusait encore une perte nette de 2 millions d’euros en 2011 contre 0,3 millions cette année. De plus, le carnet de commandes qui atteint un niveau historique offre de la visibilité à cette valeur spéculative (Bêta de 1,54).