Dans un marché calme en cette trêve des confiseurs, l'euro s’inscrivait en légère hausse face au dollar et face au yen, renouant avec ses plus hauts récents. L’euro grappillait ainsi 0,2%, à quelques encablures du seuil des 1,37$, à 1,3694$.
La monnaie unique avançait également de 0,26% face à la devise japonaise, se négociant à 143,34 yens, (en nette hausse comparé aux 142,6 yens à la veille de noël) et sur un sommet de 2008.
A noter également que le billet vert était bien orienté face au yen, grappillant 0,11% pour se négocier à 104,75 yens, au plus haut depuis 2008.
De fait, c’est encore la monnaie japonaise qui sous performe ses contreparties. La faiblesse de la devise nipponne est du à un rebond des prix à la consommation, qui laisse espérer une sortie de la déflation pour l’économie du soleil levant, qui subit une spirale des prix négatives depuis plusieurs décennies.
Ce nouveau recul du yen a d’ailleurs fait bondir la Bourse nipponne à son plus haut depuis six ans. Depuis le 1er janvier, l’indice phare flambe de 55,6%, une des meilleures performances mondiales.
En cette trêve des confiseurs, l’appétit pour le risque domine les échanges, faisant refluer le yen. Signe d’une relative sérénité, l’euro s’appréciait face à l’ensemble des devises, y compris face au sterling et face au franc suisse.