Le fabricant de pneumatiques Michelin (ML.FR) a fait état d'un repli de 2,4% de son chiffre d'affaires au premier trimestre, la progression des volumes du groupe n'ayant pas permis de contrebalancer l'effet défavorable des parités monétaires lié à la vigueur de l'euro. Le groupe a toutefois confirmé ses perspectives pour 2014 et réitéré qu'il visait une croissance des volumes autour de 3% pour l'ensemble de l'année.
Au premier trimestre, les ventes du fabricant de pneus sont ressorties à 4,76 milliards d'euros, contre 4,9 milliards au cours de la période correspondante de 2013. A périmètre et changes constants, les ventes nettes ont progressé de 2,5% tandis que les volumes ont crû de 3,4%, les marchés du groupe ayant été "globalement mieux orientés, à l'exception de l'Europe orientale" et du segment minier. Les effets de change ont eu un impact négatif de 4,6% sur l'activité.
"Michelin confirme son objectif pour l'année 2014 d'un résultat opérationnel avant éléments non récurrents en croissance hors effets devises, d'une rentabilité des capitaux employés supérieure à 11% et de génération d'un cash-flow libre structurel supérieur à 500 millions d'euros, en parallèle du programme d'investissements maintenu autour de 2 milliards d'euros", a souligné le groupe dans un communiqué.
En septembre dernier, Michelin a détaillé une série d'ambitions, parmi lesquelles deux objectifs financiers: un cash-flow libre structurel d'un milliard d'euros et un retour sur capitaux employés supérieur ou égal à 15% à l'horizon 2020.
Michelin (ML.FR) accuse le plus fort repli du CAC 40 en baisse de 3,51% à 89,49 euros, après la publication du chiffre d'affaires trimestriel du groupe de pneumatiques. Les revenus du groupe clermontois sont ressortis inférieurs aux attentes des analystes pour le premier trimestre 2014, principalement en raison d'un effet devises plus fort que prévu, souligne Citi dans une note. La banque s'attendait à ce que les changes pèsent à hauteur de 2% sur le chiffre d'affaires. Or l'impact a finalement été de 4,6%. "Les ventes de pneus pour les voitures ont également été faibles", relève Citi. L'intermédiaire reste néanmoins à "achat" sur la valeur, soulignant des perspectives plus positives pour les pneus pour le secteur minier. L'objectif de cours est maintenu à 96 euros.