Tic tac.
Les marchés bougent peu.
Il règne un calme étrange.
Un silence total.
Si ce n'est le tic tac de la bombe européenne.
Tic tac.
Tic tac.
Un peu comme le bruit de la goutte d'eau qui tombe dans une silence assourdissant.
Une torture.
Un peu comme dans un film catastrophe à suspense.
Avec à chaque minute la même question
La bombe va-t-elle exploser ?
Ou va-t-elle être désamorcer à temps.
Dans les films américains, on voit le héros s'escrimer sur la bombe et le cadran avec les secondes qui défilent 00.13 00.12 00.11 00.10 00.09 00.08 00.07 00.06 00.05 00.04
Et c'est généralement 4 secondes avant l'explosion prévue qu'il parvient à couper le bon fil
Le problème là c'est qu'il n'y a pas de héros.
Juste des politiques qui aimeraient bien s'enfuir avant l'explosion.
Et une femme qui chevauche la bombe, la belle Angela, persuadée qu'elle sera la seule à résister à l'explosion.
Ce n'est pas un film américain.
C'est un film Européen. Moins de moyens. Plus de social.
Je regarde mes positions.
Je regarde les écrans.
Je regarde mes positions.
Je regarde les écrans.
Et j'entends le tic tac.
Qui va arrêter la bombe 4 heures avant la fin du sommet Européen ?
Je ne sais pas.
Mais j'espère qu'elle n'explosera pas.