BioMérieux affiche sa confiance pour 2014 après un premier semestre terne. Comme annoncé en juillet dernier, les effets de change négatifs, les investissements entrepris aux États-Unis et les coûts liés à l'acquisition de la société BioFire en début d'année, ont mis à rude épreuve les comptes semestriels du spécialiste du diagnostic in vitro.
Ainsi, le résultat net est ressorti à 53 millions d'euros, en baisse de 34% par rapport aux 80 millions d'euros dégagés un an auparavant. Le résultat opérationnel courant s’est quant lui contracté de 25%, à 94 millions d'euros. C’est moins bien que les attentes des analystes qui tablaient en moyenne sur des profits à 60 millions d'euros et un résultat opérationnel à 103 millions d'euros.
Déjà connu des investisseurs, le chiffre d'affaires s’est apprécié 3,5% au premier semestre, à 781 millions d'euros, à la faveur d’un bon début d'année aux Etats-Unis et en Europe. Hors effets de change négatifs et effets de périmètre positifs, la croissance organique ressort à 4,2% sur le semestre.
Comme prévu par la direction, les résultats du groupe ont été affectés par la dépréciation importante de la plupart des devises face à l'euro et par d'importantes dépenses en production sur le site de Durham. Dans cet environnement jugé« difficile », bioMérieux explique avoir mis œuvre un plan de maîtrise de ses frais opérationnels.
Malgré le poids de ces événements exceptionnels, le groupe a toutefois maintenu ses objectifs annuels puisqu'il s'attend à un second semestre bien plus favorable que le premier... Il vise ainsi une croissance de 3 à 5% de son chiffre d'affaires à devises et périmètre constants et un résultat opérationnel courant contributif compris entre 220 et 245 millions d'euros.