Valls a été applaudi par le patronat Allemand. Il est vrai qu' un premier ministre Français qui déclare qu'il aime l'entreprise a de quoi surprendre. Il a réaffirmé que la France n'était pas l'enfant malade de l'Europe. Peut être a t'il joué sur les mots, car le France est un des parents de l'Europe, mais un parent bien malade. Mais il n'est pas le seul.
LA ZONE EURO S'ENFONCE
La croissance en Allemagne ne suffit plus à compenser la plongée de la France, l'absence de rebond en Italie et la situation, certes meilleure, en Europe du Sud mais préoccupante tout de même. Hier l'indicateur d'activités Markit a encore chuté. Au plus bas de 2014.
LA ZONE EURO FRÔLE LA RÉCESSION
On n'y est pas encore. La croissance de la zone reste positive. Mais de peu. Et il n'y aucun signe d'amélioration. Aucun. La baisse de l'euro n'a pas encore produit d'effet positif et l'absence de vraies réformes structurelles empêche tout rebond. Le contraste dans cet indicateur Markit entre la France et l'Allemagne était saisissant, avec une activité en hausse en Allemagne et en forte baisse, pour le 11ème mois consécutif, en France.
L'INSEE CONFIRME
que la croissance en France a été nulle au premier semestre. Nulle. Ce qui plombe évidemment l'emploi. La France est un grand malade de l'Europe car c'est la deuxième puissance économique de la zone, et la zone euro dans son ensemble qui est sous l'eau. Draghi a fait son job, l'Allemagne a fait son job, mais une grande partie de la zone euro attend que la croissance reparte par miracle pour éviter les mesures douloureuses et impopulaires.
Cela n'arrivera pas.