Dans un marché fortement déprimé, LVMH réalise la prouesse de grappiller 0,16% à 125,30 euros après avoir fait état d'une très légère amélioration de sa croissance organique au troisième trimestre. Une performance qui rassure les opérateurs alors que les autres acteurs du secteur n’ont pas pu résister à la faiblesse de la demande asiatique. La veille, Burberry avait déçu les opérateurs en affichant sa prudence pour le second semestre.
Sur le seul troisième trimestre, la croissance organique est ressortie à 4%, soit un rythme légèrement supérieur aux 3,3% attendus par les analystes et aux 3% enregistrés au deuxième trimestre. LVMH est parvenu à compenser le ralentissement observé en Asie grâce à un meilleur rythme de croissance en Europe et aux Etats-Unis. Le numéro un mondial du secteur doit composer avec un ralentissement du marché chinois, la chute des achats des touristes russes mais aussi la conjoncture économique européenne qui reste bien dégradée.
Dans le détail, les vins et spiritueux restent à la peine avec des ventes qui reculent de 3%, impactés par une nouvelle chute des ventes de cognac en Chine.
Depuis le début de l’année, le groupe a totalisé 21,4 milliards d'euros de ventes, en progression de 4% en données publiées comme à taux de change constants.
Dans un environnement économique et monétaire incertain, LVMH explique vouloir poursuivre sa stratégie centrée sur l'innovation et une expansion géographique ciblée dans les marchés les plus porteurs. Le numéro un du luxe compte sur le dynamisme de ses marques et le talent de ses équipes pour renforcer encore en 2014 son avance sur le marché mondial du luxe.