Orolia touche à nouveau le gros lot. Après l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ce sont Chypre, Brunei, l'Argentine et la NASA aux Etats Unis qui ont été séduits par la technologie du numéro un du 'search and rescue'.
Une flopée de contrats
Orolia frappe un grand coup avec sa filiale Techno-Sciences. Celle-ci vient d’être sélectionnée par les autorités gouvernementales de Chypre, de Brunei, de l'Argentine et de la NASA aux Etats Unis pour le déploiement de leurs infrastructures sol de recherche et sauvetage (SAR) par satellites de nouvelle génération.
Le système Mesosar, sur lequel porte les différents contrats, « vise à localiser en quelques secondes-contre plusieurs dizaines de minutes avec le système actuel et avec une meilleure précision la position des balises de détresse en mer, sur terre ou dans les airs. » Selon les pays, les contrats s’étendent sur une durée d’un à cinq ans, pour un montant proche de 5 millions d’euros.
Un groupe bien internationalisé
Orolia est présent dans huit pays et commercialisant ses produits dans le monde entier, occupe des positions de leadership mondial dans des niches de marché liées aux domaines maritime, défense, sécurité, spatial, aéronautique et télécommunication, grâce à la consolidation des meilleures équipes internationales et par l'innovation.
L’an dernier, le groupe a réalisé un coup de maître avec la signature d’un protocole d’accord en vue de racheter l’américain Techno-Sciences dont la finalisation de cette emplette a été réalisée en mai. Cette acquisition a fait d’Orolia le numéro un mondial des systèmes de recherche et sauvetage. D’abord connu pour ses horloges atomiques, Orolia, à force d’acquisitions, est devenu un poids lourd mondial dans le marché du « Search and Rescue ».
Et avec l’acquisition de l’américain et de de son système COSPAS-SARSAT, la société va étoffer son offre dans l’énorme marché de la surveillance côtière ou d’installations sensibles dans le monde entier. Le groupe Orolia, qui a réalisé 72,5 millions d’euros de chiffre d’affaires l'an dernier, aborde l’exercice 2014 « avec confiance ». Les prochains mois devraient montrer « une accélération des ventes » et le groupe est bien parti pour franchir la barre des 100 millions dès 2015.