Encore une publication solide pour Elior. Le groupe de restauration collective confirme ses objectifs annuels après une multiplication par 3,3 de son résultat net au premier trimestre de son exercice décalé 2014-2015.
Puissance trois
Elior s’est payé le luxe de dégager un résultat net multiplié par trois à 19,7 millions d'euros, contre 6 millions d'euros un an plus tôt. Un bond des profits à mettre au compte d’une baisse de 43% des charges financières. Le groupe a vu sa dette nette se contacter d’un tiers grâce aux fonds levés lors de l'introduction en Bourse d'Elior en juin dernier. Du côté des autres indicateurs financiers, l’Ebitda s’apprécie de 1,5% à de 106,2 millions d’euros pour un chiffre d’affaires-déjà publié-en hausse de 5,3%, à 1,4 milliard d'euros. En organique, la croissance ressort en hausse de 3% sur la période.
Objectifs annuels confirmés
Concernant l’exercice en cours, le groupe va maintenir cette dynamique avec une croissance de son chiffre d'affaires supérieure à 4% hors acquisitions, une marge d’Ebitda préservée à 8,4%. Elior vise également une croissance de son cash-flow opérationnel et sur un résultat net par action en "forte progression", grâce à la diminution de la charge financière du groupe.
Pour les exercices 2015-2016 et 2016-2017, Elior confirme prévoir une croissance organique annuelle moyenne de 3,5% et une marge d'Ebitda de 9% du chiffre d'affaires en 2017. Le groupe ajoute vouloir poursuivre son programme d'acquisitions pour les exercices 2014-2015, 2015-2016 et 2016-2017. Un budget de 450 millions d'euros a été consacré à des emplettes sur ses principaux marchés que sont la France, l'Espagne, l'Italie et les Etats-Unis.
Bientôt le SBF 120
Pour rappel, Elior va prochainement intégrer l'indice SBF 120. Cette décision prise par Conseil Scientifique des Indices d’Euronext Paris vient consacrer le succès du retour en Bourse en juin 2014 du spécialiste de la restauration collective, de la restauration de concessions et des services associés. En 2006, Elior avait été retiré de la cote par HBI, la société holding du président fondateur, Robert Zolade six ans après son introduction en Bourse. L'opération boursière avait été justifiée par « le parcours boursier décevant » d'Elior, « une très forte volatilité » du titre et, enfin, la volonté de HBI de « poursuivre de manière moins contraignante sa stratégie de développement ». Presque dix ans plus tard, la donne a changé. Elior apporte satisfaction aux investisseurs avec des résultats qui attestent de la résilience du modèle proposé par le numéro quatre mondial de la restauration.