Lanterne rouge du SBF 120, l'action Zodiac Aerospace (ZC.FR) chute de 9,86% à 29,88 euros dans les premiers échanges. L'équipementier aéronautique a prévenu que, malgré la hausse attendue de son chiffre d'affaires, son résultat opérationnel courant pourrait stagner sur l'exercice clos à la fin du mois d'août 2015 en raison des difficultés opérationnelles que rencontre le groupe depuis plusieurs mois dans sa division de fabrication de sièges d'avions.
"Le résultat opérationnel courant du premier semestre sera significativement affecté par les difficultés rencontrées par la branche Seats", a ainsi prévenu l'industriel dans un communiqué. "Le règlement de ces difficultés, plus long et plus coûteux qu'anticipé en début d'exercice, et la priorité donnée au rétablissement des livraisons à l'heure se traduisent par d'importants surcoûts de production et par des éléments exceptionnels, qui impacteront significativement le résultat opérationnel du premier semestre", a-t-il ajouté.
Zodiac précisera ses prévisions pour l'exercice 2014-2015 lors de la publication de ses résultats du premier semestre, le 22 avril prochain.
Au premier semestre, clos à la fin février, le chiffre d'affaires de Zodiac a atteint 2,32 milliards d'euros, contre près de 2 milliards d'euros un an plus tôt, ce qui représente une hausse de 16,2% en données publiées et de 4,9% hors effets de change et de périmètre.
Soutenue notamment par le retour en force du dollar face à l'euro, elle a progressé de presque 19% depuis le début de l'année 2015.
"Pour l'ensemble de l'exercice, sur la base des éléments disponibles à ce jour, le groupe estime que le résultat opérationnel courant pourrait s'établir à un niveau similaire à celui de l'exercice 2013/2014. Ces éléments seront précisés lors de la publication des résultats semestriels le 22 avril prochain", a déclaré Zodiac.
Zodiac Aerospace profite d'un environnement particulièrement porteur dans l'aéronautique, et notamment dans l'aviation civile qui représente l'essentiel de son activité, grâce à la demande des pays émergents, en pleine phase d'équipement. Le groupe souffre toutefois depuis plusieurs mois de difficultés opérationnelles, qui ont entraîné des surcoûts de production destinés à lui permettre de tenir son calendrier de livraison.
