La devise européenne continue de résister sur le marché des changes au lendemain du rejet massif par les Grecs des propositions des créanciers internationaux lors du référendum organisé dimanche par Athènes.
Après être tombée sous le seuil de 1,10 dollar au cours de la séance asiatique, la monnaie unique européenne parvient à limiter son repli à 0,83%, face au dollar. L’euro s’est redressé pour s’échanger à 1,1019$, mais abandonne encore 0,95% face au yen, à 135,17 yens. Le billet vert et le yen de leur côté restaient stables face à leurs contreparties.
La victoire du "non" qui suscitait beaucoup d’inquiétudes, notamment par rapport à la stabilité de la zone euro ne déstabilise pas tant que ça la monnaie unique. Or, de nombreuses banques internationales considéraient le rejet du plan d’austérité comme le catalyseur d'une sortie de la Grèce de la zone euro. Mais pour l’heure, l’euro ne croit pas totalement à ce scénario, même si l’hypothèse du grexit n’a jamais été aussi crédible.
Par ailleurs, l'annonce de la démission du ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, dont le ton ne passait pas avec les créanciers européens, laisse espérer des négociations plus apaisées.
Par ailleurs, la nervosité grimpe d’un cran alors que le gouvernement grec envisage de prolonger par décret la fermeture des banques pour au moins quelques jours, avant une réunion entre les dirigeants des établissements bancaires grecs et des représentants du ministère des Finances.
Le contrôle des capitaux reste d’actualité avec des retraits bancaires qui restent limités à 60 euros par jour en raison du gel par la Banque centrale européenne (BCE) de la fourniture de liquidités d'urgence (ELA) aux banques grecques.
D’ailleurs, l’attention se tourne vers la BCE qui doit se prononcer sur les liquidités d'urgence un programme baptisé ELA et qui permet aux banques grecques d’avoir un accès au guichet de la BCE pour se fournir en liquidités.
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