Dans un marché parisien qui dévisse violemment, Seb surperforme nettement la tendance. Le titre ne cède que 0,48%, à 88,91 eurosalors que l’indice SBF 120 chute de 2,6%. Le titre échappe à la purge grâce à UBS qui relève sa recommandation de 'neutre' à 'achat' et remonte fortement son objectif de cours qui passe de 95 à 120 euros.
L'intermédiaire financier estime que le redressement du fabricant de petit électroménager est loin d'être terminé et qu'il devrait retrouver une marge opérationnelle ajustée de 11% à horizon 2018.
A l'appui de sa thèse, le broker met en avant une vision plus optimiste sur le potentiel de croissance organique, un pouvoir de tarification pouvant compenser des effets de changes négatifs et des changements au niveau des matières premières.
UBS remonte ainsi de 13% ses estimations de bénéfice par action pour le groupe sur 2016-2017, à des niveaux supérieurs de 10% au consensus. Il table ainsi sur une progression de 20% par an du BPA sur la période 2015-2018.
'Selon nous, la dynamique de croissance solide devrait permettre à Seb de maintenir sa prime de valorisation actuelle par rapport au marché (avec un cours à 18 fois le BPA sur douze mois, soit une prime de 30% par rapport au CAC40)', juge-t-il.
Dernier élément qui plaide pour une revalorisation, du titre, le broker estime que des opérations de croissance externe pourraient constituer le prochain catalyseur pour le titre. Une acquisition renforçant son exposition aux Etats-Unis serait bien perçue par le marché.