Le sell off continue sur les places financières mondiales. Le CAC chute de 1,69% et retrouve son niveau de décembre 2014 en clôturant sous le seuil des 4000 points, avec plus de 5 milliards échangés. Au final par rapport au plus haut annuel de l’an dernier (autour des 5200 points) le marché parisien dégringole de 25%. Une chute impressionnante, que l'on peut qualifier de krach, et qui traduit la nervosité des investisseurs face au crainte de ralentissement économique mondial et d’inefficacité des banques centrales.
Le secteur parapétrolier reste malmené. Sur le SBF 120, CGG chute de 17,54%, à 0,47 euros, Vallourec perd 12,4%, à 3,45 euros. GTT perd 7,34%, à 21,85 euros, Maurel et Prom perd 6,67%, à 2,52 euros. Technip abandonne également 5,04%, à 40,51 euros. Total enfin rétrocède 3,58%, à 36,80 euros.
Le secteur bancaire lui aussi est malmené plombé par les craintes autour de la solidité du secteur bancaire grec et italien dans une certaine mesure. Natixis chute de 5,52%, à 46,85 euros, Crédit agricole perd à 7,84 euros. Société Générale de son côté redonne 4,38%, à 28,82 euros. BNP perd 3,56%, à 37,90 euros.
Sur le marché des changes, le dollar est en chute libre, plombé par les signes de ralentissement économique aux Etats-Unis ce qui laisse penser que la fed va mettre en « stand by » son processus de relèvement des taux directeurs. L’euro bondit de 1,07%, et renoue avec le seuil des 1,13$, à 1,1309$. L’euro grappille 0,27%, à130 yens. Le billet vert chute 0,8% face au yen, à 114,95 yens.