Sequana, SQLI, Genomic Vision, BIC, Naturex, Beneteau, Elior
Le dossier Sequana est une de nos plus grosses déceptions. L’an dernier, la société a plus que doublé sa perte nette en 2017, à 115 millions d'euros, plombé par une dépréciation de sa division distribution Antalis et des coûts de restructuration. Le groupe reste pénalisé par le déclin depuis une dizaine d’années du papier d’écriture. Sequana tente de se restructurer et a annoncé en janvier avoir trouvé un acquéreur pour son activité Arjowiggins Security France, une cession qui «marquera la sortie définitive du groupe de la production de papiers pour billets de banque» et «son désengagement total d'activités lourdement déficitaires ». Mais les perspectives 2018 sont mitigées avec une demande en papiers qui devrait rester similaire à celle observée sur 2017, entraînant une baisse de l'activité chez Antalis pour un maintien d'une marge d'Ebitda de 3,6%, et une poursuite de la hausse du prix des matières. Cette dernière impactera négativement la branche de production de papiers, Arjowiggins. Compte tenu de ces perspectives incertaines, d'un endettement élevé (de l'ordre de 335 millions d'euros), et du risque lié au litige BAT qui reste très conséquent (150 millions d'euros), les chances de redressement sont minces pour ne pas dire minimes… Sauf si le tour de force de l'association Asamis s'avère payant.
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