Le CAC 40 a clôturé en baisse de 0,31 % à 5244 points, après avoir perdu 200 points en une semaine. Les marchés s'inquiètent de l'absence d'avancée dans les relations commerciales entre les États-Unis et le Canada, mais aussi la Chine, alors que les commandes à l'industrie allemande ont connu une baisse surprise, et que les inscriptions aux chômages aux États-Unis sont au plus bas depuis près de 50 ans
Les inscriptions hebdomadaires au chômage sont tombées la semaine dernière à un plus bas de près de 49 ans aux États-Unis. 203 000 personnes se sont inscrites, soit une baisse de 10 000 par rapport à la semaine précédente alors que les analystes tablaient sur une hausse de 1 000.
Mais paradoxalement, selon l'enquête mensuelle ADP, le secteur privé a de son côté nettement moins embauché en août, et moins que prévu par les analystes.
VIRALITÉLe Nadaq perd encore 1.1%. Les craintes sur les valeurs technologiques sont encore alimentés par les baisses de Twitter (-4%) et de Facebook (-2.75%) après l'annonce par le département de la Justice d'une réunion le 25 septembre visant à déterminer si les géants de l'internet "étouffent intentionnellement les échanges d'idées".
MITIGÉSEn plus des statistiques sur l'emploi, les investisseurs prenaient connaissance d'autres indicateurs mitigés. Si la productivité a confirmé son accélération au deuxième trimestre, affichant son rythme le plus fort en plus de trois ans, les commandes industrielles ont fléchi plus que prévu en juillet. Le Dow Jones perd 0.31%
BAISSE INTERNATIONALELes commandes à l'industrie allemande ont aussi fléchi en Allemagne. Elles ont reculé de 0,9% sur un an en juillet après avoir déjà diminué de 0,8% le mois précédent. Le consensus tablait sur une hausse de 1,9%. Sur un mois, les commandes affichent également un repli de 0,9%. Les commandes domestiques ont progressé de 2,4% alors que celles provenant de l'international ont chuté de 3,4%.
PIRES PENCHANTSLe New York Times a publié une tribune anonyme d'un haut responsable expliquant comment il s'efforçait, avec d'autres, de lutter de l'intérieur contre les "pires penchants" du président américain.
"De telles histoires peuvent affecter les marchés si elles modifient la capacité du Président à travailler avec le Congrès", a remarqué Paul Donovan d'UBS.
JEAN QUI RIT, JEAN QUI PLEUREDeux valeurs importantes de la cote parisienne évoluaient fortement aujourd'hui.
Safran a revu en nette hausse ses perspectives annuelles après des semestrielles qui ont dépassé les attentes. Le titre s'envole de plus de 6 %. En savoir plus
Altran Technologie a annoncé des résultats en hausse et s'est montré rassurant sur le fait que les commandes fictives chez Aricent étaient un incident isolé. Mais les investisseurs s'inquiètent désormais du niveau de trésorerie de la société, en forte baisse. Le titre lache près de 8%. En savoir plus