Cela ne vous à pas échapper, ce qui occupe les esprits en ce moment, c’est la menace d’inflation, et les conséquences qu’elle a sur la croissance économique. Car l’inflation change la donne, certaines sociétés vont souffrir, d’autres vont en profiter. Alors quels arbitrages effectuer pour profiter de ces pressions inflationnistes ?
Le Revenu dévoile sa stratégie et nous livre un éclairage sur trois secteurs qui vont profiter de l’envolée des cours de matières premières ou qui ont la capacité de répercuter sur les clients la hausse du cours des matières premières. Premier secteur, peu exposé aux variations des prix des matières premières et dont la marge brute culmine en moyenne à 65% : le luxe. Leurs conseils, achetez sur repli Richemont, Swatch et Christian Dior. En revanche, vendez ou conservez LVMH, PPR et Hermès.
Deuxième secteur à privilégier, les sociétés exploitantes de ressources naturelles. Attention cependant, car les sociétés minières ont déjà beaucoup progressé et une hausse trop rapide du cout de l’énergie pourrait provoquer un contre choc dommageable à la demande industrielle. Ils vous conseillent d’acheter Total, BHP Billiton et Eramet. En revanche, conservez Rio Tinto Arcelor Mittal, Areva et EDF EN.
Troisième secteur bien placé pour profiter de la hausse des matières premières, et préserver ses marges : la chimie. Ils vous conseillent d’acheter Arkema, et Rhodia mais de conservez Imérys, mieux valorisé mais encore pénalisé par le secteur de la construction aux Etats-Unis.
Enfin, Le revenu consacre un dossier sur trois secteurs directement exposées à la flambée des matières premières. D’abord, les matériaux de construction, dont l’énergie est le premier poste des couts de production, notamment pour les cimentiers. Dans ce contexte, ils se montrent prudents à l’égard des cimentiers mais sont positifs sur Saint Gobain, qui a la capacité de d’augmenter ses prix de ventes comme il l’a déjà fait auparavant.
Deuxième secteur directement impacté : La distribution. Prudence donc pour les valeurs liées à l’agroalimentaire et à la distribution, néanmoins, certaines pourraient tirer leur épingle du jeu, à l’instar de Pernod Ricard, qui dispose d’un fort pouvoir de prix et de marges élevées, Danone, dont les marges de manœuvre restent conséquentes. A l’inverse, Unilever parait plus exposé et pourraient sacrifier ses marges en mettant l’accent sur les volumes.
Et puis, à noter qu’investir consacre également un dossier spécial sur la grande distribution qui doit faire face à de nombreux défis. Les industriels demandent des hausses de 4 à 5% pour contrer l’impact négatif des hausses des cours sur leurs marges ; certaines néanmoins devraient s’en sortir mieux que les autres, à l’instar de carrefour qui se prépare à une petite révolution en cotant en bourse 25% de carrefour Property et 100% de Dia. L’hebdomadaire passe à l’achat sur ce dossier. Plus généralement, ils vous conseillent de privilégier les leaders du secteurs et passe également à l’achat sur Guyenne Gascogne, Casino, Metro et Wal mart aux Etats-Unis
Enfin, troisième secteur directement impacté, l’automobile, gros consommateur de matières premières et dont les couts de productions sont destinés à augmenter. Dans ce contexte, ils vous conseillent de privilégier les fabricants de véhicules haut de gamme, à l’instar de BMW ou Daimler qui disposent d’un réel pouvoir sur les prix, ainsi que les équipementiers automobiles comme Faurecia, Valeo, Plastic Omnium et Michelin.
On passe à Investir, le JDF qui revient sur les publications de résultats et notamment sur les 83 milliards de bénéfices réalisés par les sociétés du CAC, soit une hausse de 80% par rapport à 2009. Un très bon cru même si les profits ne rejoignent pas les niveaux de 2007. Les dividendes distribués cette année devrait progresser en moyenne de 14% pour frôler les 40 milliards et devrait dépasser en 2011 les dividendes perçus en 2007.
Et puis pour terminer, ils consacrent un dossier à la fièvre acheteuse que l’on observe sur 9 grandes valeurs et une vingtaine de petites. Certaines ont vu leurs cours s’envolé, à l’instar d’Euro Disney qui a flambé de 113% depuis le 1 er janvier ou encore Archos qui a progressé de 87%. Alors que faire de ces valeurs dont le cours s’est envolé ?
Pour ce qui est d’euro Disney, la plus forte hausse du marché semble irrationnelle et reste un mystère pour les dirigeants, restez à l’écart. Pour alcatel Lucent qui flambé de 46%, sur fond de spéculation de rachat par une société chinoise, ils vous conseillent aussi de restez à l’écart. Sur archos, prenez vos bénéfices. En revanche, ils sont à l’achat sur Technicolor et vise 6 euros sur le dossier. Enfin, concernant le groupe Partouche qui a progressé de 46% depuis le début de l’année, ils passent également à l’achat, mais à titre spéculatif, pour viser 3.40 euros
