Le groupe français de réassurance Scor a publié ses résultats annuels qui font ressortir une hausse de 5% de son chiffre d’affaires à 6,7 milliards d'euros, et une progression de son résultat net de 13%, à 418 millions d'euros. Le quatrième trimestre a été particulièrement dynamique avec un bond de 64% du résultat net, à 151 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires en hausse de 11,9%, à 1 674 millions d'euros. Des résultats qui ressortent supérieur aux attentes, le consensus tablait en moyenne sur un résultat net de 360 millions d’euros contre 418 réalisé.
Par ailleurs, le rendement moyen des capitaux propres pondérés (ROE) est ressorti à 10,2%, stable par rapport à l'année précédente. Le ratio combiné net du groupe français de réassurance s'est établi à 98,9% en réassurance Non-Vie, contre 98,8% en 2009Le réassureur fait aussi état d'une croissance de 11,6% de ses capitaux propres, qui atteignaient 4 352 millions d'euros fin 2010. Le groupe n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler toute les agences de notation ont renforcé leur appréciation de la solidité financière du groupe en relevant sa notation ou la perspective de sa notation
Au titre de l'exercice 2010, Scor propose un dividende de 1,10 euro par action, soit un taux de distribution des bénéfices de 47 % pour les actionnaires.
Pour ce qui est de l’exercice 2011 le cinquième réassureur mondial a du faire face à une série de catastrophes naturelles d'une gravité exceptionnelle, qui ont notamment frappé l'Australie avec des cyclones et des inondations, et la Nouvelle-Zélande avec un nouveau tremblement de terre qui a dévasté la ville de Christchurch.
Le groupe estime à près de 100 millions d'euros en 2011 la charge de ces catastrophes en Australie et à 100 millions également celle du tremblement de terre en Nouvelle
Après avoir ouvert en hausse, le titre inversait la tendance pour céder 1%, à 20.85 euros
Pour notre part, le faible niveau d’endettement, la qualité des actifs et la diversification du portefeuille constituent des atouts indéniables, cependant, le dossier est déjà bien valorisé, l’upside nous semble limité, nous ne visons pas plus de 22 euros sur le titre.