On commence avec investir/le JDF qui s’intéresse cette semaine aux actions qui rapportent gros en terme des dividendes et qui peuvent encore s’apprécier. D’abord, il faut savoir que sur les 89 milliards de profits réalisés en 2010, les entreprises du CAC vont distribuer près de 40 milliards, un montant comparable à ceux de 2007, alors que les cours eux sont loin des niveaux de l’époque.
Avec un rendement qui tourne en moyenne autour de 4%, ils partent du constat selon lequel les valeurs de rendement offrent des rémunérations bien supérieures aux obligations d’état ou à l’assurance. D’ailleurs, avec la réforme sur la fiscalité et le retour de l’inflation, de nouveaux arguments militent en faveur de ce type de valeurs. Alors comment en profiter ?
Ils ont sélectionné 15 valeurs à gros rendement qui offrent parallèlement à l’attrait du coupon, un véritable potentiel haussier ; Parmi ces 15 valeurs, on peut déjà en relever 6 cotées sur le CAC. D’abord, GDF suez, qui a annoncé une progression de 2% de son dividende pour atteindre 1.5 euros. Natixis, qui versera cette année 50% de ses bénéfices, c’est-à-dire un dividende de 23 cts après deux années d’interruption due à la crise, Sanofi aventis qui distribuera 2.5 euros en 2010 et qui sera maintenu en 2011. Total bien sur, qui offre l’un des meilleurs rendements et dont on peut attendre une solide amélioration des résultats et du coupon à cause de la montée en puissance des cours de pétrole. Ensuite, Unibail-Rodamco, le groupe distribue environ 5% de ses résultats et avec la cession d’actifs réalisés depuis la fusion entre Unibail et Rodamco en 2007, la société a redistribué 20 euros par actions. Et enfin Vivendi qui distribue 7%, mais le journal insiste particulièrement sur ses 5.2 milliards de trésorerie qui lui permettra de maintenir un coupon élevé dans l’avenir.
Hors CAC, les rendements des valeurs moyennes sont parfois spectaculaires et peuvent atteindre entre 7 et 8 % Parmi elles, on peut relever ABC Arbitrage qui détient le record avec un rendement de 7.9%, puis pages Jaunes avec 6.7%, ou encore Union financière de France qui offre un coupon supérieur au profit avec 8.3%
On passe à un autre sujet, qui concerne Weborama. Investir lui consacre un article élogieux. Pour rappel, Weborama est spécialiste de la publicité par ciblage comportemental sur le Web. Son activité croit plus vite que le marché. Grace à sa technologie innovante, la croissance du chiffre d’affaires à périmètre constant est toujours à deux chiffres, + 24% en 2010, dont 40% au T4. Son bilan est solide, avec 13.2 millions d’euros de fonds propres, une valorisation élevée mais qui leur semble justifiée au regard de leurs avance technologique ; Ils sont à l’achat avec un objectif à 19 euros.
D’autre part, a noter qu’ils sont à l’achat sur Scor après le séisme au japon, ils vous conseillent de profiter du repli du titre pour vous positionner à l’achat et viser 22 euros
On passe au Revenu qui se focalise sur les valeurs qui sont à moins de 5 euros, un seuil qui s’apparente le plus souvent à « un purgatoire boursier » pour reprend l’expression du journal, mais qui pourtant pourraient vous rapporter gros. Parmi ces valeurs, qui offrent le plus de potentiel, la rédaction a retenu Alcatel Lucent, Avanquest, gameloft, Geci International, Hi média, Modelabs, Netgem, Nicox, et pour finir oeneo
Pour finir, il consacre une double page à Lafarge. Selon eux, le géant du ciment va se reprendre après une année éprouvante où le titre avait perdu 19%. Depuis le début de l’année, le titre n’a pas su inverser la tendance et cède encore 4%. En réalité, l’inquiétude des investisseurs tient à trois sujets. En premier lieu, la dette, puis l’inflation des couts énergétiques qui vont peser sur les marges et enfin l’exposition du groupe au moyen orient et en Afrique. Mais aucun de ses problèmes n’est insurmontable pour eux, et dans ce contexte il est opportun de mettre sans tarder l ‘action en portefeuille car la société dispose de nombreux atouts. Le groupe table notamment sur une reprise des volumes qui aura un bel effet de levier sur les profits, la vente de l’activité plâtre qui serait bien vue par le marché et constituerait un nouveau catalyseur pour le titre ; Enfin, la priorité qui a été donné aux pays émergents restera payante. Sans parler de la valorisation attrayante, le titre se paye 11.5 fois le bénéfice par action attendu pour 2011. Lafarge se traite avec une décote de 30% sur ses fonds propres, c’est le signe d’une grande défiance du marché mais selon la rédaction, les mauvaises nouvelles sont déjà intégrées par dans le cours. A l’issue de l’analyse, ils sont confiant sur ce dossier et vise 52 euros. Je vous rappelle que le titre s’échange à 42 euros aujourd’hui.