Le célèbre adage boursier « Seel in may and go away » s’est vérifiée avec un repli de 4% de la place parisienne sur le mois. Selon Investir le JDF, il y a aussi des saisons sur le marché pour investir. Historiquement, la bonne saison va de novembre à avril, la mauvaise commence en mai pour terminer en octobre. Ils se basent sur ont une étude réalisé sur le long terme qui a décrypté les performances du marché parisien depuis 1962 et depuis 1940 pour le dow Jones. Les chiffres parlent d’eux même, un investisseur présent sur le marché depuis 1962 en se concentrant exclusivement sur les périodes d’hiver aurait multiplié sa mise par 52, soit une performance annuelle de 8.3%, contre une performance de 4.8% si il avait investit tout au long de l’année, mais aurait multiplié sa mise par 10.3. Enfin, un épargnant qui aurait eu la mauvaise idée d’être actif sur le marché uniquement durant l’été aurait vu son investissement divisé par 5, soit une perte de 3.2% par an. Depuis la création du CAC en 1987, l’indice a été multiplié par 4, soit un gain de 6.1% par an, le CAC hiver a été multiplié par 7.1 tandis que l’indice été a été pratiquement divisé par deux.
A la lecture de cette étude, on a envie de vous conseiller de partir en vacances maintenant et de revenir fin septembre, sauf que les conclusions de cette enquête masquent des performances contrastées qui sont à relativiser étant donné par exemple qu’on ne tient pas comptent des dividendes qui sont détachées pendant la période estivale. De plus, il ne s’agit que de moyennes qui cachent des écarts, le mois de juillet par exemple affiche de meilleurs gains que le mois d’aout. En fait, durant la période estivale, il ne faut pas se contenter de se laisser porter par la tendance mais réaliser des arbitrages, prendre vos bénéfices partiels, augmenter la part des liquidités pour profiter des creux de marché.
C’est aussi une période où le recours aux produits dérivés peut s’avérer très utile pour dynamiser votre portefeuille. La stratégie de couverture la plus simple consiste à acheter des turbos puts, plus facile d’utilisation que les warrants. Un exemple rapide, il existe des turbo sans échéance avec une barrière désactivante qui vous laisse de la marge, par exemple à 4600 avec levier de 6.4 vous permettra d’engranger 6.4% pour un recul de 1% de l’indice. Il existe beaucoup de turbos et de warrants différents selon votre sensibilité au risque qui vous permettra de protéger votre portefeuille, voir de profiter d’un repli de l ‘indice.
On passe à un autre sujet pour s’intéresser à Arkema, l’ancienne branche chimie de Total qui amorce un virage stratégique axé sur l’accélération de la croissance grâce à une structure financière équilibrée. Premier point, depuis son introduction en bourse en 2006, le titre affiche une performance boursière de 170% tandis que sa rentabilité a doublé pour culminer à 13.4%. Numéro un à numéro 3 mondial dans ses activités à très haute valeur ajoutée, notamment dans la thiochimie, les polymères fluorés, acryliques, et les gaz fluorés, le groupe dispose d’un bon pricing power. Par ailleurs, le repositionnement géographique qui s’est traduit par une montée en puissance de leurs ventes en Asie devrait se poursuivre, le groupe s’étant fixé l’objectif de réaliser un quart de ses ventes dans cette partie du monde d’ici 2015. Enfin, la structure financière du groupe très solide pourrait lui permettre de réaliser quelques opérations de croissance externe alors que la valorisation du groupe est la plus faible du secteur de la chimie européenne. Bref, investir vous conseille d’acheter pour viser 68 euros.
On passe au Revenu, qui vous a concocté un palmarès spécial Sicav et FCP qui récompensent les meilleures performances sur 3 et 10 ans du marché. On commence avec les meilleures Sicav à 3 ans : Dans la catégorie reine des fonds investis en actions dans la zone euro, les trois lauréats sont La banque Postale, CNP assurance et Aviva France ; Pour les actions internationales, les promus sont HSBC qui remporte la médaille d’or; suivi de Skandia, Aviva France et Aberdeen AM. Concernant les actions sectorielles, les grandes structures semblent davantage adaptées, et c’est société générale qui remporte la palme, suivi de Pictet AM et Axa Im qui obtiennent la médaille d’argent.
Dans la catégorie Fonds diversifiés, qui comme son nom l’indique regroupe des obligations et des actions, les meilleurs gérants LCL, CNP assurances et DNCA Finance, qui accède à la première marche du podium. Enfin, pour les obligations internationales, Crédit agricole Aviva France et le fonds spécialisés Baring Am remportent la médaille d’or tandis que HSBC obtient la médaille d’argent.
Enfin, pour les meilleures performances sur 10 ans, c’est CM CIC qui remporte la médaille d’or pour la troisième année consécutive ; la médaille d’argent est attribuée à Société générale grâce à ces performances sur les matières premières et les obligations. Enfin, pour les fonds obligations en euros, la première place revient à Carmignac Sécurité et à Ofi Risk Arbitrages pour les fonds diversifiés.