H&M, chaîne de magasins d'habillement suédoise, spécialisé dans la création et la distribution de vêtements, d'accessoires et de produits cosmétiques pour hommes, femmes et enfants vient de publier ses semestriels. Le groupe a fait état d'un net repli de ses résultats au 1er semestre, le titre recule de 1.5% à la Bourse de Stockholm, à 211.6 couronnes suédoises.
Pour les six premiers mois de son exercice fiscal clos fin mai, le groupe affiche un bénéfice en net repli de 22%. Le bénéfice avant impôt ressort à 6,9 milliards de couronnes suédoises (750 millions d'euros) contre 8,9 milliards de couronnes sur la même période de l'exercice précédent.
Le groupe justifie cette chute des bénéfices par le fait que des effets externes comme l'augmentation du prix de matières premières et notamment de l’envolée du coton, ont pesé sur sa rentabilité, au même titre que l'environnement économique difficile (remontée des taux d'intérêt, hausse des coûts de l'énergie et programmes d'austérité), qui pèse sur les dépenses du consommateur. Le groupe est également confronté à l'inflation du coût de la main d'œuvre en Asie, et notamment en Chine, alors que l'environnement économique ne permet pas d'augmenter les prix de vente suffisamment pour compenser cet impact. On peut donc anticiper une poursuite de la dégradation de la rentabilité du groupe au cours du second semestre.*
Le groupe fait état, malgré tout, d'une hausse de 10% de ses ventes en monnaies locales au 1er semestre, dont une progression de 2% à surface comparable.
Les analystes anticipaient une hausse moyenne de 6% des ventes totales du groupe sur le deuxième trimestre et finalement elles ont progressé deux fois plus vite qu’anticipé de 12% et de 2% à périmètre comparable.
Nous vous conseillons de rester à l’écart du titre qui pâtit d’un environnement économique difficile qui pèse sur ses marges. De plus, le groupe est déjà bien valorisé avec une capitalisation sur CA de 3.6. Le titre se paye 21 fois les bénéfices attendus, nettement plus cher que ses comparables. Gap se paye par exemple 11.7 fois les bénéfices attendus contre un PER de 18 pour Abercombie et 16.4 pour le français Etam.
Les analystes qui suivent la valeur émettent pour 37% d’entre eux une recommandation à la vente tandis que 30% sont à l’achat avec un objectif à 220.93 KR, il y a donc très peu d’upside, étant donné que le titre s’échange à 212.50KR Nous vous conseillons de rester à l’écart.