L'activité du secteur privé en France a fortement ralenti au mois de juin, pour atteindre son rythme le plus faible en huit mois ; L'indice PMI provisoire a dégringolé de 5 points pour tomber à 55,4 en juin, contre 60,3 en mai.
Après un premier trimestre qui avait démarré sur les chapeaux de roues "L'indice PMI provisoire de juin indique une perte d'élan considérable de la croissance à la fin du deuxième trimestre". Le ralentissement de l'activité du secteur privé a été généralisé, l'indice PMI manufacturier et celui des services s'étant tous deux rapprochés du seuil de 50 qui sépare expansion et contraction.
L'indice PMI manufacturier a chuté à 52,5 en juin, alors que les économistes l'attendaient en moyenne à 54. Il s'était établi à 54,9 en mai.
L'indice PMI des services a reculé encore plus fortement, à 56,7 contre 62,5 en mai, alors qu'il était attendu à 61,1.
On constate le même ralentissement de l’activité en Zone euro, avec un PMI manufacturier provisoire pour le mois de juin qui est ressorti à 52,0 contre 54.2 le mois dernier et un consensus qui tablait sur un repli moins prononcé avec 53.7
Le PMI des services s’est inscrit à 54,2, là encore décevant puisqu’on attendait
à un PMI à 55,5, en légère baisse par rapport au mois de mai, où l’indice s’établissait à 56.
En Allemagne, la locomotive de l’économie européenne, le PMI des services est ressorti au-delà des attentes et en progression à 58.3 contre 56.1 en mai et un consensus de 55.7. Pour le secteur manufacturier, c’est décevant avec un PMI qui dégringole pour s’inscrire à 54.9 en juin, contre 57.7 en mai et un consensus de 56.9.
Au final, l’activité du secteur privé ressort pratiquement stable outre Rhin, le dynamisme dans les services contrebalançant le ralentissement de l’activité manufacturière. Le PMI composite ressort à 57.3 en juin contre 57.1 le mois précédent.