Après avoir constaté une hausse du chômage de 0.7% en France en mai, l'Insee, a révisé à la baisse son estimation de la croissance pour le premier trimestre 2011. Finalement, sur les trois premiers mois de l'année, l'économie française a connu une croissance de 0,9%, selon les chiffres définitifs contre une croissance de 1% en première estimation
Au royaume Uni, le secteur des services a fléchit de 1.2% au mois d’avril, c’est le plus fort déclin constaté depuis janvier 2010 ; les économistes justifient ce repli par l’impact du mariage royal qui s’est accompagné d’un week-end exceptionnellement prolongé et d’un climat anormalement chaud. La combinaison de ces 3 facteurs aurait affecté en parti le secteur des services.
On poursuit avec la confiance des consommateurs dans les différents secteurs de l’économie à l’échelle de la zone euro. Les européens restent globalement pessimistes, comme témoigne l’indice de la confiance tous secteurs confondus qui ressort à -9.8 en mai, contre -9.9 en avril. La confiance dans l’industrie s’est considérablement détériorée en juin, pour ressortir à 3.2 en mai, contre 3.5 attendu et 3.8 en précédent. En revanche, dans les services, la confiance a repris un peu de terrain pour s’inscrire à +9.9 contre 9.3 en mai.
Au final, le sentiment économique de la zone euro s’est dégradé comme anticipé pour s’inscrire à 105.1, en juin, contre 105.5 en mai. C’est le quatrième mois consécutif que la confiance économique se dégrade.
Enfin, terminons par une nouvelle peu encourageante, il s’agit de l‘inflation qui a bondit en Belgique de 3.67% en mai, une hausse des prix qui n’avait pas été aussi élevée depuis octobre 2008, pratiquement 3 ans. Les prix à la consommation ont augmenté de 0.3% sur le mois, tiré par les prix de l’énergie qui ont progressé de 17.5% depuis le début de l’année. Hors énergie, l’inflation repasse sous la ligne rouge des 2% fixé par la BCE en s’inscrivant en hausse de 1.88% sur l’année, contre 1.7% en mai.
Des statistiques qui ont peu d’impact sur la tendance. Les marchés actions européens restent bien orientés tandis que l’euro teste le seuil des 1.44.
