Vendredi 19 août

La Bourse de Paris avait oscillé en fin de matinée autour des 3 000 points après avoir touché un plus bas à 2 947 points dans la matinée sur un plongeon de 4%, soit un niveau proche des planchers de 2009. Mais à la mi-journée, le mouvement de panique s’est encore amplifié, son indice vedette, le CAC 40 perd encore 2,91% pour enfoncer à nouveau les 3 000 points à 2 986 points. Les marchés restent fébriles, comme en témoigne l’extrême volatilité des indices, car affectés par les craintes d’un retour en récession des Etats-Unis après la publication, la veille de statistiques plus que calamiteuses. Autre motif d’inquiétude des opérateurs : la capacité des banques européennes à se refinancer. Un cocktail des plus explosifs, qui contribue à la mauvaise orientation des valeurs financières et des cycliques, fortement sensibles à la conjoncture. Par ailleurs, aucune statistique majeure n’est prévue au programme, une absence qui ne contribuera pas à soutenir la tendance. Ailleurs en Europe, les indices baissent à l’unisson : le Dax plonge de 3,16% à 5 425 points, le Footsie à Londres rend 2,28%à 4 976 points et parmi les indices pan-européens, l’Eurostoxx plie de 2,66% à 2 147 points.

A la mi-journée, quelques valeurs résistent à la morosité ambiante et parviennent tant bien que mal à se maintenir à flot. C’est le cas de Natixis qui progresse de 1,80% à 2,95 euros, Lafarge de 0,46% à 27,13 euros. Deutsche Bank reste acheteur du cimentier. Essilor International confirme son statut de défensive et grappille 0,35% à 52,34 euros et pour compléter le palmarès des valeurs en forme, EDF gagne 0,25% à 19,96 euros.

Le secteur bancaire, après sa dégringolade de la veille, n’est pas épargné par le vent de panique soufflant sur les marchés : Société Générale s’effondre de 4,09% à 20,60 euros, BNP Paribas de 4,09% à 32,81 euros, Crédit Agricole perd 1,40% à 6,14 euros.

Les valeurs dites cycliques, très sensibles à la conjoncture, sont encore particulièrement massacrées à la mi-journée sur fond de craintes de ralentissement économique mondial. Le secteur automobile est à la peine, sous le coup d’une dégradation de Goldman Sachs sur certaines valeurs à l’instar de Renault, en queue de CAC 40, qui chute de 6,11% à 25,05 euros, Peugeot de 5,34 % à 18,55 euros. Michelin souffre aussi et redonne 4,01% à 45,82 euros. ArcelorMittal 4,24% à 13,54 euros.

Technip plonge de 3,60% à 57,81 euros suite à JPMorgan qui dégrade à « neutre » le dossier de la parapétrolière.

Danone perd 3,68% à 45,14 euros. Le groupe agroalimentaire serait en guerre ouverte avec le suisse Nestlé pour l’acquisition du lait maternisé de Pfizer.

Sur le marché des changes, l’euro est à l’équilibre à 1,4318 face au dollar et redonne 0,13% à 109,49 face au le yen. Le billet vert perd 0,12% à 76,45 face à la monnaie nipponne. Les craintes d’une récession outre-Atlantique, qui aura pour effet de baisser la demande en or noir fait plier le baril de pétrole. Le WTI perd 2,09% à 80,69 dollars et un Brent qui glisse de 0,50% à 106,43 dollars. Profitant du regain d'aversion au risque sur les marchés, l’or brille de mille feux pour signer sur un bond de 2,16%, un nouveau record à 1 863 dollars l’once.

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