New York a terminé la séance de vendredi en repli pénalisé par les nombreuses zones d'incertitudes qui persistent sur l’avenir de la zone euro. Alors que le G 20 a pris fin, les inquiétudes sur la crise souveraines sont toujours présentent d’autant plus que la croissance économique est trop faible pour faire refluer significativement le taux de chômage, en témoigne les quelques 80 000 créations de postes au mois d'octobre, contre 95 000 attendues par le marché
Le Dow Jones cède 0.51%, à 11 983 points tandis que le Nasdaq plie de 0.44%, à 2 686,15 points. Enfin, le S&P recule de 0.63%, à 1253 points.
Les marchés asiatiques commencent la semaine en baisse, alors que le Premier ministre grec George Papandréou a déclaré dimanche à ses ministres qu'un nouveau gouvernement d’unité nationale allait être formé incessamment sou peu. Par ailleurs, les inquiétudes se cristallisent sur l’Italie où la chambre des députés pourrait mettre demain en minorité Silvio Berlusconi, à l'occasion d'un vote sur les finances publiques de l'Italie
Les opérateurs craignent que ce renversement du gouvernement Berlusconi en Italie, ajoute à la confusion dans la crise de la dette en Europe... L'indice Nikkei a cédé ce matin 0,39% en clôture à 8767 points, Hong Kong recule de 0.62%, Shanghai perd 0,73%, seul Taiwan parvient à se hisser en territoire positif avec un gain de 0,24% quand Séoul perd 0.64% A noter que les marchés sont restés fermés à Singapour, en Inde, en Malaise et aux Philippines pour un jour férié.
Du coté de la préouverture, les marchés européens devraient tous ouvrir dans le rouge. Paris devrait se replier de 0.48% dans les premiers échanges pour ouvrir à 3102 points.
