Paris marque une pause, après deux séances de hausse, dont une envolée de plus de 5% lundi. Le CAC 40 plonge de 1,02% pour démarrer sous les 3 000 points à 2 995 points. Les vendeurs sont sur les tablettes alors que le compartiment bancaire connait un début de séance difficile après le coup de semonce de S&P sur le secteur. L’agence vient d’abaisser la notation crédit de 37 établissements bancaires anglo-saxons et en Europe. Les trois grandes bancaires françaises ont été épargnées, mais jusqu’à quand ? Quelques avancées du côté de la dette européenne sont à souligner : les dirigeants européens ont progressé sur le Fonds européen de stabilité financière mais sa force de frappe du n’atteindra pas le montant espéré fin octobre, soit 1 000 milliards d’euros. C’est ainsi voir le verre à moitié plein… Alors, pour le remplir, les ministres européens souhaitent que le FMI verse dans le pot commun européen afin d’enrayer la crise dans la région.
Les bancaires sont logiquement sous pression dans les premiers échanges à Paris après S&P : en queue de CAC, on retrouve Société Générale (-2,23% à 16,90 euros), BNP Paribas redonne 2,18% à 27,55 euros ou Crédit Agricole cède 1,19% à 4,34 euros.
Bouygues a remporté deux contrats à Singapour représentant un montant total d’environ 160 millions d’euros. Le titre du groupe de BTP est en baisse de 0,51% à 23,27 euros.
Total a annoncé d'importants changements à son état-major dans la foulée de la réorganisation de son raffinage, de sa pétrochimie et de sa distribution, ainsi que le départ de son numéro deux François Cornélis, l'ancien patron du belge Petrofina. Le titre du pétrolier cède 0,81% à 36,96 euros.
Suez Environnement perd 0,88% à 9,27 euros. Sa filiale Degrémont a remporté en consortium un contrat de 257 millions d'euros pour concevoir, construire et exploiter pendant un an la principale usine de traitement des eaux usées de Prague.
Hors CAC40, Wendel flambe de 13,72% à 52,25 euros. La société est en négociations exclusives avec l’américain TE Connectivity pour la vente de sa filiale Deutsch, spécialisée dans les connecteurs pour environnements sévères. Le groupe français précise qu’il anticipe une plus-value de 575 millions d’euros de cette cession.
Laurent-Perrier grimpe de 4,93% à 68,73 euros, soutenu par sa dernière publication périodique. Le producteur de champagne a triplé son bénéfice au premier semestre de l'exercice 2011-2012 (clos au 30 septembre) grâce à ses exportations mais entend rester prudent sur l'ensemble de l'année en raison du contexte économique.
Fimalac gagne 1,40% à 28,29 euros. Le groupe, maison mère de l’agence Fitch a dégagé un chiffre d’affaires de 545 millions d’euros au cours de son exercice 2010-2011, en hausse de 9,4% à données comparables. Le bénéfice net progresse de 38,7% à 41,6 millions d’euros. La maison mère de Lucien Barrière, prévoit de maintenir son dividende à 1,50 euro par action.
Sur le marché des changes, l’euro perd 0,28% à 1,32794 face au dollar et cède 0,16% à 103,6 face au yen. Le billet vert grappille 0,13% à 78,02 face à la monnaie nipponne. Du côté du baril, le WTI perd 0,79% à 99 dollars, le Brent plie de 0,67% à 110,09 dollars. Le métal jaune redonne 0,18% à 1 710 dollars l’once.