Soitec (SOI.FR), le fabricant de composants pour les industries électroniques et photovoltaïque) a annoncé qu'il allait investir 150 millions de dollars dans une usine de San Diego, en Californie, où il produira des panneaux solaires destinés aux groupes énergétiques du sud-ouest des Etats-Unis.
Soitec prévoit ainsi d'employer environ 450 personnes dans cette usine, qu'il a rachetée à Sony (6758.TO). Le nouveau site créera environ 1.000 postes supplémentaires de consultants et d'emplois indirects, a indiqué Soitec.
L'usine, qui devrait produire à terme des panneaux solaires représentant 200 mégawatts par an, fournira des panneaux pour des projets d'énergie solaire en Californie et dans les Etats voisins. Le groupe qui renforce sa présence en Californie, compte procéder à des modifications au sein de l'usine, qui devrait ensuite entrer en activité d'ici à la fin de l'année 2012.
Au total, Soitec a conclu des contrats portant sur la construction ou la fourniture de projets d'énergie solaire représentant 300 mégawatts dans le sud de la Californie. L'électricité produite sera vendue au groupe énergétique Sempra Energy (SRE) à San Diego.
Soitec, qui compte des projets dans 12 pays, dont le Maroc et l'Afrique du Sud, a déclaré que le groupe espérait construire ou fournir de nouveaux projets en Californie, en Arizona, au Nouveau Mexique et dans d'autres Etats à l’image du contrat remporté en Afrique du Sud où le groupe français a été choisi pour construire une nouvelle centrale solaire de 50 mégawatts.
Soitec a également formé une coentreprise avec le fabricant de lentilles optiques Reflexite Energy Solutions pour la fabrication de lentilles destinées à ses panneaux solaires produits sur le site de San Diego.
Soitec renforce ainsi son exposition aux Etats-Unis pour répondre aux besoins des entreprises énergétiques californiennes qui doivent utiliser l'énergie solaire, éolienne ou d'autres énergies renouvelables à hauteur d'un tiers de l'énergie qu'elles vendent d'ici à 2020, dans le cadre du plan 2006 de l'Etat pour lutter contre le changement climatique.
Malgré le news flow positif qui entoure la valeur, le titre perd 2.37 %, à 3.36 euros, victime de son statut de valeur cyclique.
