La participation du secteur privé, en d’autres termes, une restructuration est inévitable, a réaffirmé le ministre des finances devant le parlement. Le débat portait en particulier sur la question d'une contribution allemande à un deuxième paquet d'aide pour la Grèce. Une perspective que l'opinion publique rejète. Schaeuble a par ailleurs reconnu la divergence de vue avec la Banque centrale européenne qui décourage les appels de l'Allemagne à une contribution d'investisseurs privés pour faire face aux pertes d'une restructuration grecque.
La tension grimpe encore d’un cran sur le front du risque souverain. Les spreads entre les maillons faibles de la zone et l’Allemagne continuent de s’étendre. Parallèlement, les CDS, c’est-à-dire le cout de l’assurance contre un défaut de payement, et qui se déclencheraient en cas de restructuration de la dette augmentent. Le CDS à 5 ans du Portugal grimpe de 11 points de base, à 724, le CDS 5 ans Irlandais grimpe de 4 points à 691points. La prime de risque à 5 ans pour l’Espagne progresse de 5 points, à 265 points, avec un spread à 10 ans qui s’écarte de 8 points. L’euro est également sous pression, et recule de 0.42% par rapport au dollar à 1.4455 et plie de 0.77% face au yen, à 115.70.