« Les États-Unis ont une chance sur deux de retomber en récession dans les six prochains mois" selon une note de BNP qui tablait jusqu'à présent sur un risque d'un sur trois
"L'effondrement global des Bourses et la ruée vers les actifs sûrs n'est pas une conséquence de la dégradation de la note des États-Unis, mais la combinaison de mauvais signaux provenant de l'économie mondiale et l'impression grandissante que les responsables politiques ne sont plus capables d'offrir un soutien aux marchés".
"Le prix des actions des sociétés financières américaine est particulièrement inquiétant et pourrait déclencher une spirale sur les marchés financiers et une désintermédiation des activités économiques", poursuit les économistes dans la note.
Dans ce contexte, les analystes s'attendent à ce que les Banques centrales des pays du G7 se préparent à lancer de façon coordonnée la planche à billet ("assouplissement quantitatif"). Une opération qui n'est pas sans risque, le principal étant qu'il ne soit pas de taille suffisante, redoutent les équipes États-Unis de la banque française.
En attendant, les places financières plongent dans le sillage de Wall Street. Paris accélère ses pertes et passe sous la barre des 3.000 points pour la 1ere fois depuis juillet 2009 avec un recul de 4.19%, à 2987 points. Idem à Francfort, qui plonge de 3.37%, à 5717 points. L’euro stoxx cède 2.7%, à 2137 points.