Rien ne semble endiguer la spirale baissière dans laquelle le marché s’est engouffré depuis le 25 juillet. Après onze séance de baisses d’affilée, ce qui n’était jamais arrivé depuis la création du CAC en 1987, le marché s’est offert un rebond sans conviction pour mieux repartir à la baisse.
. Hier, l’indice a violemment décroché -5.46%, sa plus violente baisse depuis 2008, alors qu’une crise défiance frappait le secteur bancaire français. La chute libre des marchés est impressionnante.
De 4007 points à la clôture au 1 er juillet, le marché a littéralement plongé pour enfoncer en séance un nouveau plancher annuel, comme il le fait à chaque séance, à 2891 points. 1016 points !
Au 1er janvier, la capitalisation du CAC s’élevait à 941 milliards d’euros. Aujourd’hui, la capitalisation totale des 40 valeurs vedettes qui composent l’indice s’élève à 735 milliards. 206 milliards d’euros se sont évaporés depuis le début de l’année.
Si aucun secteur n’a été épargné par la tourmente, certains se sont faits massacrés. Les cycliques en particulier tels que les financières, les parapétrolières ou encore le secteur automobile. Aperam par exemple affiche l’une des pires performances. Sa capitalisation a fondu 37%. Les banques également parce qu’elles sont exposées aux dettes souveraines. -35% pour société générale depuis le début du mois d’aout. Veolia également, a beaucoup déçu après son profit warning. La sanction est sévère. La valeur perd 32.7% depuis le 1 er août. A l’inverse, c’est Rhodia qui a le mieux résisté à la lessiveuse. Elle affiche une perte mensuelle de 0.35%, suivi d’hermès International, qui se paye pourtant 48 fois ses bénéfices de 2010, qui recule seulement de 3.16%.
