Après la publication de chiffres de l’emploi désastreux pour le mois d’août marqués par l’absence totale de création de postes sur la période aux Etats-Unis, tous les opérateurs avaient les yeux rivés sur les chiffres de l’ISM des services pour le mois dernier. Cet indicateur est scruté de près par le Marché puisqu’il donne la température sur l’état de santé de la première économie mondiale dans la mesure où les services comptent pour plus de 80% de l’activité outre-Atlantique.
A 16 h 00, les investisseurs ont donc pris connaissance de l’indice ISM des services américains, qui est finalement ressorti supérieur aux attentes à 53,3, contre un consensus de place de 51 sur la période et un niveau de 52,7 un mois plus tôt. Une amélioration de l’ISM qui traduit donc une légère accélération de la croissance dans les services.
De retour d’un week-end prolongé, la Bourse de New York avait démarré cette nouvelle semaine boursière complètement déprimée sur fond de craintes concernant les dettes souveraines européennes et plus globalement sur un retour en récession de l’économie mondiale. Le Dow Jones affichait un recul de 2,50% pour ouvrir à 10 959,48 points, le S&P 500 perdait 2,58%, à 1 143,68 tandis que le Nasdaq abandonnait 2,26% à 2 424,17 points. Après une demi-heure d’échanges à Wall Street, le Dow Jones limite un peu ses pertes mais cède quand même 1,87% et le Nasdaq redonne 1,82%. Quelques secondes, après la nouvelle, le CAC40 avait repris de la hauteur et avait gagné 0,22% pour repasser au dessus des 3 000 points à 3 006 points mais l’enthousiasme est retombé comme un soufflet. La place parisienne reperdant 0,19% pour rester aux portes des 3 000 points à 2 993 points.