José Manuel Barroso, président de la commission européenne, répète ce que le marché sait déjà, à savoir qu’il faut une approche coordonnée pour renforcer les banques européennes. Au moins a-t-il le mérite de ne pas semer la confusion.
Les régulateurs doivent regarder l'exposition souveraine de toutes les banques. La santé des banques sera scrutée à la loupe, sur la base de ratios de capitaux de fonds propres plus élevés.
Il est souhaitable que les banques puissent recourir à des capitaux privés quand c'est possible et si elles ne peuvent pas, c’est aux gouvernements de recapitaliser les banques, étant donné que le FESF ne doit contribuer à la recapitalisation qu'en dernier ressort.
Plus généralement, il faut à tout prix éviter la division entre la zone euro et l'UE et aller vers davantage de fédéralisme. Cela nécessite comme postulat une surveillance accrue pour les pays en difficulté. A ce titre le rôle du commissaire européen à l'Economie sera renforcé. La Commission aurait donc un droit de regard et pourrait intervenir dans les gouvernements nationaux. Enfin, Barroso souhaite que la mise en place du MES soit avancée à 2012. Ces idées pourraient nécessiter un changement des traités européens à l'avenir.
Quant à la Grèce, une solution décisive qui passe par des financements adéquats doit être actée. Bonne nouvelle en tout cas, la 6eme tranche d'aide, de 8 milliards d’euros sera versée.