Mardi 15 novembre

Le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mervyn King, a déclaré que le ralentissement de l'économie mondiale et la crise de la zone euro avaient probablement affaibli les perspectives de l'économie britannique, et que la Banque d'Angleterre se tenait prête à ajuster sa politique monétaire de manière à garantir le respect de son objectif d'inflation à moyen terme.

Dans une lettre ouverte au chancelier de l'Echiquier, George Osborne, le gouverneur de la Banque d'Angleterre estime que « la croissance mondiale a ralenti et les incertitudes qui entourent les perspectives de l'économie mondiale, et en particulier de la zone euro, ont augmenté". "Ces événements, et la baisse consécutive de la confiance des ménages et des entreprises au Royaume-Uni, sont susceptibles d'avoir affaibli les perspectives d'activité économique globale du Royaume-Uni et vont probablement entraîner une marge de capacité excédentaire plus importante et plus persistante qu'estimé initialement."

Malgré l'annonce d'un taux d'inflation de 5% au Royaume-Uni en octobre qui fait suite à un point culminant à 5.2% en septembre, Mervyn King a indiqué que selon les prévisions de la Banque d'Angleterre, l'inflation va nettement diminuer au cours des six prochains mois environ, et atteindra l'objectif de 2% de la banque centrale d'ici la fin 2012.

Si elle est certaine de la tendance de l'inflation sur les prochains mois, la Banque d'Angleterre reste toutefois incertaine du taux d'inflation à attendre, a-t-il ajouté.

Concernant les perspectives économiques, la morosité est au rendez-vous. Une marge de capacité excédentaire - soit des sites de production contraints à l'arrêt et des travailleurs se retrouvant sans emploi - pourrait entraîner une baisse de l'inflation bien plus marquée que prévu, alors que l'inflation pourrait rester élevée si les entreprises relèvent leurs prix pour tenter de protéger leurs marges bénéficiaires. En substance Mervyn King explique qu’il est pris entre le marteau et l’enclume. Si l’économie devait se contracter, entrainant une hausse du chômage, l’inflation baissera, mais si la conjoncture s’améliore, l’inflation, qui s’élève déjà à 5% poursuivra son ascension ce qui ne manquera pas d’amputer le pouvoir d’achat des ménages et donc la consommation. Que faut-il priviligier? La croissance ou la stabilité des prix? C'est le dilemne auquel est confronté la BOE.

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