Dans un marché obligataire qui reste sous pression, avec un 10 ans italien qui frôle encore le seuil des 7% ce matin, et dans un contexte de fébrilité autour de la monnaie unique qui se négocie à 99.56 contre le yen, au plus bas depuis 10 ans, José Manuel Gonzalez-Paramo, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a réaffirmé dans un entretien publié dans la Tribune toute sa confiance dans l'avenir de l'euro, et ce malgré la crise des dettes souveraines.
Le banquier central se dit d’ailleurs plus optimiste aujourd'hui qu'il y a quelques mois, en raison des efforts entrepris par les gouvernements pour instaurer une meilleure gouvernance de la discipline budgétaire et des déséquilibres de compétitivité.
« L'un des aspects positifs de la crise de la dette est qu'elle a accéléré les réformes, » a-t-il souligné, faisant ainsi référence à la réforme des traités en Europe car selon lui, « Nous allons doucement évoluer vers une zone monétaire optimale ».
« A moyen et long terme, les taux d'intérêt sont toujours déterminés par les fondamentaux et de ce point de vue, la zone euro semble dans la meilleure position, comparée au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et au Japon », a-t-il affirmé.
En somme, selon le membre du directoire de la BCE "L'investissement le plus sûr et le plus solide à moyen et long terme est en euros", a-t-il affirmé à la Tribune.