Pour la troisième fois en trois séances cette semaine, les indices mondiaux alternent entre hausses et baisses. Un pic de volatilité qui n’est pas pour nous déplaire. Les indices européens repartent à la hausse après la publication de chiffres macroéconomiques mitigés.  En Europe, les récentes données des PMI ont suggéré que la zone euro semblait pratiquement condamnée à une récession (on vous en parle plus bas dans le journal). Le CAC40 gagne 0.02% à 17h30 (6 105 points).  C’est la deuxième séance d’affilée où l’indice phare parisien parvient à s’exfiltrer in extremis du territoire négatif. Il faut cependant rester prudent car les mouvements haussiers demeurent fragiles.

A Wall Street, l’excitation est tout aussi palpable. Les traders restent ainsi inquiets alors que les tensions entre l'Europe et la Russie continuent de grimper. En ce qui concerne l’économie intérieure,  la hausse de taux attendue de la Fed pourrait continuer de maintenir une certaine pression sur les marchés actions. Pour l’heure le Dow Jones et le Nasdaq gagnent 0.76% et 0.99%.

Engie signe la meilleure performance du SBF120, l’action gagne 4.93% à 12.72 €. Cette flambée du titre s’explique par l’annonce en début de semaine de la mise en oeuvre d'un nouveau plan mondial d'actionnariat salarié permettant aux employés du groupe de posséder des actions par le biais d'un fonds ou en direct. Les prix de référence et de souscription seront fixés le 15 novembre.
 

Coup de tonnerre pour Ubisoft qui perd 17.24 % à la clôture, 36 €. La raison de ce désastre s’explique par la baisse de son attrait spéculatif après l'annonce de la prise de participation minoritaire de Tencent au capital de Guillemot Brothers Limited. On vous en parle de manière plus détaillée dans notre rubrique « la recommandation ».

Alors qu’il était prévu que nous publions le premier article de notre série dédiée aux tensions en mer de Chine, un nombre conséquent de nos abonnés se sont rués dans l’urgence sur notre forum afin d’avoir leur lanterne éclaircie au sujet de la baisse de 17% d’Ubisoft cet après-midi. Selon nous, la nouvelle du jour est un désastre pour les spéculateurs de court terme, mais n’est en aucun cas une déception pour les investisseurs de long terme. Dans cet article, nous expliquons en détails les raisons de la baisse et argumentons pourquoi la baisse d'aujourd'hui est une opportunité ! Pour lire celui-ci, n'hésitez pas à souscrire à notre abonnement Bourse privée.

Une batterie de chiffres économiques qui ramène son lot d’inquiétude. En effet, les données montrent que le Vieux continent n’est pas à l’abri d’une récession. En Allemagne, la production industrielle a reculé en juillet de 0,3%. Selon le président du directoire de Deutsche Bank, Christian Sewing,  la baisse de l’activité en Chine représente un risque considérable pour l’économie allemande. A ces statistiques mitigées s'ajoute un risque de pénurie.

Au rang des bonnes nouvelles, Eurostat a fait état ce matin d’une croissance économique en zone euro pour le T2 plus forte qu'estimé initialement. Fait encourageant, la consommation des ménages a poursuivi son rebond malgré l'inflation. Le produit intérieur brut (PIB) des 19 pays ayant adopté la monnaie unique a progressé de 0,8% par rapport au premier trimestre et de 4,1% sur un an. Les dépenses de consommation des ménages ont contribué à la hausse du PIB à hauteur de 0,6 point de pourcentage, après une contribution nulle sur les deux trimestres précédents, précise Eurostat.

Plus que quelques mois avant le début du régime stricte. En effet, l'Union européenne interdira à partir du 5 décembre la quasi-totalité des importations de pétrole russe. Et comme avant l’heure ce n’est pas l’heure, les pays européens continuent de s'arracher des cargaisons de carburant russe avant la date du début du jeûne. Dans ce contexte de crise énergétique, les expéditions maritimes de pétrole russe ont atteint 3,32 millions de barils/jour au cours de la semaine se terminant le 2 septembre, soit une hausse de 13 % par rapport à la semaine précédente. Et l’Ukraine dans tout ça ? Ventre affamé n’a point d’oreille.

La séance de jeudi sera la plus attendue de la semaine. En effet, les cambistes seront suspendus aux lèvres de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, qui pourrait décider d'appliquer une hausse de taux de 75 points. La BCE qui s’est longtemps voulue attentiste dans sa politique monétaire, a montré les muscles lors de sa précédente réunion des gouverneurs. Est-ce que les derniers chiffres macroéconomiques en zone euro influenceront sur le discours de décideurs Banque centrale ? Réponse demain.  

Jeudi 8 septembre, les décisions de politique monétaire de la Banque centrale européenne seront publiées. Le conseil des gouverneurs de la BCE se réunit deux fois par mois, et toutes les six semaines il prend des décisions sur la politique monétaire. La déclaration des décisions contient principalement les niveaux des trois taux directeurs, les montants et horizons temporels des programmes d’achats d’actifs et les projections économiques de l’institution. Ces décisions sont également présentées le jour-même lors d’une conférence de presse de la présidente Christine Lagarde.

Retrouvez ici la pépite de la semaine de la semaine par Euroland Corporate.

Suivez-nous sur Twitter en cliquant ici.

* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les performances décrites ci-dessus ne sont que des exemples et ne peuvent être considérées comme une garantie de résultats. Elles résultent des observations et d’un calcul réalisé par Meilleurplacement en comparant le prix lors de l’émission du conseil d’achat au prix lors de l’émission du conseil de vente. Nous attirons par ailleurs votre attention sur le risque de perte totale d’un investissement en actions ou en produits dérivés. Le lecteur reconnaît par conséquent que toute opération, d’achat ou de vente de produits financiers, reste sous son entière responsabilité.