Après avoir longtemps oscillé en territoire négatif, le CAC40 clôture finalement dans le vert ce jeudi +0,28% à 7 382 points. L'annonce d’hier sur le léger ralentissement de l'inflation américaine n'enthousiasme pas franchement les marchés… Pour le dire autrement, le tassement de l'inflation américaine en avril n’a pas renforcé l'espoir d'une pause de la Réserve fédérale dans sa campagne de relèvements des taux. Une preuve de scepticisme de la part des investisseurs qui en demandent plus pour anticiper une baisse des taux courant 2024.

Outre-Atlantique, les marchés actions ont ouvert dans le rouge cet après-midi. La Bourse de New York est pénalisée par le recul de Walt Disney et du secteur financier. La dégringolade de la bancaire américaine Pacwest (-24% au moment de la rédaction du Journal, -80% depuis le 1er janvier) ravive une énième fois les craintes d’une crise financière élargie. Sur le plan macroéconomique, l'indice américain des prix à la production a progressé moins fortement que prévu en avril (+0,2% vs +0,3%). Pour le moment, le Dow Jones et le Nasdaq perdent respectivement 0,78% et 0,04%.

En tête du SBF 120, Beneteau grimpe de 8,43% à 16,46€. Le fabricant français de bateaux annonce relever ses objectifs pour l’exercice en cours. Désormais, le groupe cible un résultat opérationnel de 190 millions d’euros, contre 170 millions précédemment, et un chiffre d’affaires d’1,75 milliard d’euros (contre 1,66 milliard). En somme, une revalorisation de son résultat opérationnel et chiffre d’affaires à hauteur de 11,7% et 5,4%. Ces objectifs ont été rehaussés en raison d’une forte demande et de l’amélioration des conditions d’approvisionnement observées au premier trimestre. Depuis le 1er janvier, Beneteau gagne plus de 16% en Bourse.

Dans les dernières places du CAC 40, Crédit Agricole cède 1,32% à 11,55€ aujourd’hui, et marque une pause après sa forte hausse des dernières séances. L’analyste Oddo BHF modifie son objectif de cours de 13,3€ à 13,6€ et réitère son conseil de surperformance. Cette petite modification fait suite aux excellents résultats trimestriels de la banque et au rehaussement de ses estimations pour 2023. Pour rappel, Crédit Agricole a déclaré un bénéfice net en hausse de 23,6% sur un an au premier trimestre, grâce aux bonnes performances de sa banque de financement et d'investissement. En 2023, le titre de Crédit Agricole progresse de plus de 16% en Bourse.

Un puissant rebond boursier a lieu en 2023 sur les valeurs technologiques (+17% sur le Nasdaq). Dans le compartiment technologique américain, il y a aujourd’hui beaucoup d’entreprises qui affichent des résultats nettement supérieurs à ceux de pré-pandémie. Leurs cours de Bourse évoluent pour certaines sur des niveaux proches ou inférieurs à ceux de 2019.

De notre point de vue, il y a une opportunité d’investissement à saisir, notamment sur les poids lourds technologiques américains. Par ailleurs, les récentes actualités autour de l’intelligence artificielle (ChatGPT, Bard, Ernie…) et la guerre sans merci que se livrent les mastodontes américains et chinois font couler beaucoup d’encre. Dans ce contexte, vous êtes nombreux à nous interroger sur les supports à privilégier.

En voici quatre, accessibles au plus grand nombre, et sur lesquels vous pouvez nous demander une documentation en quelques clics :
1. Répliquer les performances du Nasdaq
2. Le secteur technologique européen
3. Le secteur de la robotique
4. Le secteur de l’intelligence artificielle

Au programme de ce vendredi matin, le PIB britannique et l’inflation française seront à l’honneur. Tous prix confondus, l’inflation tricolore devrait ressortir à 5,9% sur un an en avril, contre 5,7% en mars selon les économistes sondés… L’après-midi sera surtout marquée par l’indice de confiance des consommateurs américains, calculé par l’université du Michigan. Quant aux entreprises, Société Générale, ALD et Scor publieront leurs résultats trimestriels.

Mais ce n’est pas tout ! Demain à 11h30, Marc Fiorentino recevra Stéphane Rougeot, Directeur Général Adjoint de Deezer, le leader français et parmi les leaders mondiaux du streaming audio à la demande, pour un webinaire dédié à la présentation de cette small cap (petite valeur cotée en Bourse).

Il lui posera toutes les questions que vous avez sur cette société : Quel est le business model de Deezer ? Comment la société a réagi face aux différentes crises (Covid, guerre, inflation, pénuries, etc.) ? Quels ont été les résultats en 2022 et quelles perspectives pour 2023 ? Comment investir ? A ne pas manquer pour tous ceux qui aiment la Bourse et les petites valeurs. Cliquez ici pour participer au webinaire.

Google annonce le lancement grand public de son chatbot Bard dans 180 pays et entre ainsi véritablement dans la guerre de l’intelligence artificielle. Bard, en concurrence directe avec le désormais célèbre ChatGPT, pourrait bientôt converser dans 40 langues et être capable d’intégrer des images dans les questions des internautes et dans ses réponses. Le leader de la publicité numérique travaille actuellement sur la création d’extensions de Bard, afin de permettre aux utilisateurs d’échanger directement avec le robot depuis l'application de cartographie Maps, la boîte mail Gmail ou le traitement de texte en ligne Docs.

Google compte également combiner la capacité générative de l’IA à son moteur de recherche. En effet, la recherche en ligne va progressivement évoluer et les utilisateurs pourront prochainement affiner leurs requêtes grâce à des conseils d'experts (sites spécialisés, blogs). Ils pourront également accéder à des liens commerciaux pour réaliser leurs achats, sur les suggestions de Bard. Cette nouvelle version de Google devrait voir le jour dans les toutes prochaines semaines.

Comme son nom l’indique, la production industrielle représente la production des entreprises industrielles qui couvrent un large éventail de secteurs (manufacturier, minier, énergies, etc.). L’importance de cet indicateur tient au fait que ces secteurs sont très sensibles aux taux d’intérêt et à la demande des ménages. Même si le secteur industriel ne constitue qu’une partie du PIB, il permet de réaliser des projections économiques fiables. Les niveaux de production peuvent également servir aux banques centrales pour apprécier l’inflation et les éclairer dans leurs prises de décision.

Retrouvez ici la question corporate par Euroland Corporate.

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* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les performances décrites ci-dessus ne sont que des exemples et ne peuvent être considérées comme une garantie de résultats. Elles résultent des observations et d’un calcul réalisé par Meilleurtaux Placement en comparant le prix lors de l’émission du conseil d’achat au prix lors de l’émission du conseil de vente. Nous attirons par ailleurs votre attention sur le risque de perte totale d’un investissement en actions ou en produits dérivés. Le lecteur reconnaît par conséquent que toute opération, d’achat ou de vente de produits financiers, reste sous son entière responsabilité.