Le trou d'air boursier d'Airbus suit son cours... Le titre enchaîne les séances de baisse alors que le géant européen est sous le coup d'une enquête pour des faits de corruptions, de pots de vins et de fraude dans des ventes d'avions civils et militaires. Airbus a d'ores et déjà averti ses troupes avait "un risque d'importantes pénalités pour l'entreprise"... Le ciel s'assombrit très clairement pour le groupe européen...
Rien ne va plus pour Airbus. Le géant aéronautique est dans le viseur des autorités anti-corruption en France mais aussi en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Autriche. Il serait impliqué dans des faits de corruptions, de pots de vins et de fraude dans des ventes d'avions civils et militaires.
La meilleure défense étant l'attaque, Tom Enders a préféré prendre les devants et se dénoncer aux autorités compétentes. Le but de la manœuvre est clairement identifiée, s'en sortir avec le moins de casse possible avec si possible un arrangement à l'amiable. Et donc s'éviter la case condamnations pénales.
Pour autant, Airbus n'échappera pas à une lourde condamnation financière d'un montant qui serait évalué entre 1 et 3 milliards d'euros. En janvier dernier, Rolls Royce avait dû débourser la coquette somme de 755 millions d'euros aux autorités britanniques, américaines et brésiliennes pour solder un litige similaire. L'enjeu est donc colossal pour Airbus puisque la survie de l'entreprise est évoquée. Si le groupe est reconnu coupable de corruption, il serait persona non grata dans l'attribution de marchés publics, a indiqué Denis Ranque, le président du conseil d'administration d'Airbus au journal Le Monde.
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