La Bourse de Paris, qui avait ouvert en retrait, termine la journée en hausse de 0,91% à 4551,46 points. Les investisseurs semblent être rassurés après des informations selon lesquelles la Banque centrale européenne serait prête à augmenter l'achat d’obligations italiennes en cas de victoire du non au référendum de dimanche. Le PIB américain du troisième trimestre qui est ressorti meilleur que prévu a également alimenté la hausse. En revanche, le secteur pétrolier est à la peine alors la perspective d’un accord à l’Opep sur sa production à Vienne demain, semble se réduire.
MEILLEUR QUE PRÉVU !
La croissance américaine au troisième trimestre est ressortie meilleure que prévu. Le PIB outre-Atlantique a progressé sur un rythme annualisé de 3,2% en seconde lecture (2,9% en lecture avancée), contre 3,1% de consensus. Outre qu'il soit supérieur aux attentes, le PIB du trimestre écoulé marque une accélération de la croissance puisqu'elle n'était que de 1,4% au second trimestre. La confiance des consommateurs américains est également ressortie au-delà des attentes à 107,1 alors que le consensus était logé à 101,3.
DIVISÉ
La perspective d'un accord demain à Vienne, des membres de l'Opep sur une réduction de la production fond comme neige au soleil. La réunion préliminaire des experts de l'Opep n'a débouché sur aucune entente sur un projet d'accord de baisse de la production. Résultat : le WTI et le Brent plongent de près de 4%.
ITALIXIT ?
Selon une enquête de Sentix, l'Italie serait plus proche de sortir de l'euro que la Grèce. Les investisseurs interrogés par Sentix évaluent à 19,3% la probabilité d'une sortie de l'Italie au cours des 12 prochains mois, soit à un plus haut depuis l’existence de l'enquête il y a 4 ans. Le référendum du 4 décembre sur le projet de réforme constitutionnelle inquiète les investisseurs sur fond de fragilité du système bancaire italien.
FRÉMISSEMENT
Le PIB de la France en volume affiche une progression de 0,2% au troisième trimestre, après un repli de 0,1% au deuxième trimestre, selon les dernières données de l'Insee qui confirment l'estimation précédente. C'est le rebond de 0,9% en volume des dépenses de consommation des ménages, le mois dernier qui a donné un petit coup de fouet à la croissance française.
SOLIDE ZONE EURO
L'indicateur du climat économique de la zone euro ressort à 106,5 en novembre contre 106,4 le mois précédent et 107 de consensus.
UN PEU DE RÉALISME !
Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe, a déclaré mardi que les pays européens devaient être "réalistes" s'agissant des objectifs budgétaires qu'ils donneront à la Grèce après 2018, quand le programme d'aide à Athènes sera achevé.
