Mercredi 25 avril

Le premier trimestre a été difficile pour BIC. Le fabricant d'articles de papeterie, de briquets et de rasoirs reste confronté à un environnement de marché adverse. L'activité tout comme le bénéfice ont reculé sur la période. Cette contre-performance n'empêche pas le titre d'occuper le podium du SBF 120, les investisseurs ayant apprécié la maîtrise des coûts sur le trimestre ainsi que le discours offensif sur les objectifs 2018.

Comptes dégradés

BIC n'a pas signé un grand premier trimestre 2018. Le chiffre d'affaires sur la période s'est en effet élevé à 415,4 millions d'euros, en baisse de 12,2% en publié et de 1,5% à base comparable. L'impact défavorable de la variation des devises (- 9,2 %) s'explique principalement par la dépréciation du dollar américain et du réal brésilien par rapport à l'euro. A base comparable, le chiffre d'affaires de l'Europe a reculé de 0,4%, celui de l'Amérique du Nord de 0,1%, et celui des marchés en croissance de 3,8%. La performance du Brésil reste faible, comme anticipé par la direction, en raison notamment de conditions de marché difficiles et de l'ajustement du niveau des stocks chez les distributeurs du groupe.

La marge d'exploitation normalisée s'est contractée à 16,7% contre 17,1% au premier trimestre 2017. Mais c'est moins que prévu, les analystes tablaient sur une érosion plus marquée de cet indicateur à 15,7%. Et les marchés sont satisfaits de cet habile pilotage des coûts. Le résultat net part du groupe s'est élevé de son côté à 48,6 millions d'euros, en baisse de 1,9% en publié.

Une direction "déterminée"

Pour 2018, la direction se dit "déterminée" à atteindre ses objectifs 2018. Pour l'année en cours, BIC anticipe une progression du chiffre d'affaires comprise entre + 1% et + 3% à base comparable, les 3 catégories contribuant à la croissance. Les principaux facteurs pouvant affecter la performance des ventes comprennent la poursuite de la pression concurrentielle dans les rasoirs, de nouvelles réductions de stocks chez les distributeurs et la poursuite de la faiblesse de l'économie brésilienne.

La marge brute sera affectée par une hausse du coût des matières premières et des dépréciations plus élevées, tandis que la société continuera à investir de manière ciblée dans le soutien à la marque et les dépenses opérationnelles. Le résultat d'exploitation normalisé 2018 sera également impacté par la performance des ventes. Sur la base de ces éléments, BIC table sur une marge d'exploitation normalisée comprise entre 17% et 18%.

>> Retrouvez notre conseil Gestion PEA sur BIC

A découvrir également

  • visuel-morning
    La réforme des retraites a un an. Une nouvelle réforme déjà dans les tuyaux ?
    11/04/2024
  • visuel-morning
    La valeur à la traîne : ATOS
    12/04/2024
  • visuel-morning
    La fiscalité de l’assurance-vie, vraiment si avantageuse ?
    11/04/2024
  • visuel-morning
    SCPI : après les baisses de 2023, qu’attendre de 2024 ?
    22/02/2024
Nos placements
PER Plus de retraite et moins d'impôts avec nos PER sans frais d'entrée
Assurance vie Découvrez nos contrats sans frais d'entrée
SCPI Accédez à l'immobilier professionnel dès 500 €
Defiscalisation Investissez dans l'économie réelle en réduisant votre impôt