2025 est une année de records boursiers, marquée par des épisodes de stress et une volatilité accrue. Que retenir de cette année exceptionnelle ? Quelles tendances surveiller en 2026 ? Et comment se positionner dans un environnement à la fois porteur et plus exigeant pour les investisseurs ? Décryptage, perspectives et conseils concrets, avec notre offre spéciale de Noël pour accompagner vos investissements boursiers en 2026.

En 2025, les records se sont enchaînés en Bourse. En grande partie grâce à la baisse des taux. Mais l’année a également été secouée par des inquiétudes sur la cherté des valeurs liées à l’intelligence artificielle. L’heure du bilan a sonné !
Les performances
À l’échelle mondiale, l’indice MSCI World affiche environ 19% de hausse en 2025.
S&P 500, États-Unis : +16%
Nasdaq, États-Unis : +22%
Euro Stoxx 50, zone euro : +21%
DAX, Allemagne : +21%
Footsie, Royaume-Uni : +18%
Nikkei, Japon : +24%
CAC 40, France : +10% hors dividendes, +13,5% dividendes inclus
Cette année a aussi été marquée par de fortes hausses sur des places plus confidentielles. À commencer par l’indice coréen, le Kospi, qui s’est envolé de 67%.
+45% pour la Bourse espagnole
+29% en Italie
Bref ! 2025 a été un grand cru.
La baisse des taux
En 2025, les banques centrales ont petit à petit baissé leurs taux. Côté américain, la Réserve fédérale est intervenue à trois reprises, ramenant son taux directeur dans la fourchette 3,50%-3,75%. En zone euro, la BCE a également enclenché un mouvement de baisse, portant son principal taux à 2%.
Deux pics de stress
Mais 2025 n’a pas été un long fleuve tranquille. Les marchés actions ont vécu deux principaux pics de stress. D’abord en mars-avril avec l’annonce des droits de douane américains. Donald Trump les a mis en scène lors du “Liberation Day”.
Les principaux indices boursiers ont alors cédé 10 à 20% en quelques jours selon les places, avant de les reprendre tout aussi vite. Dans les mois qui ont suivi, l’administration américaine a négocié avec ses partenaires des taxes inférieures à celles annoncées. L’art du deal de Trump : d’abord frapper fort, puis négocier. D’ailleurs, les négociations se poursuivent actuellement, notamment avec la Chine.
Plus tard, l’automne a été marqué par une phase de nervosité liée à la bulle de l’IA. Le mois de novembre a en effet connu une forte volatilité. Un peu à l’image du printemps, les grands indices ont perdu 5 à 10% avant de les reprendre en quelques séances : un mouvement en V. Au moment de la rédaction de cet article, les grandes places mondiales évoluent de nouveau à proximité de leurs records historiques.
La rotation sectorielle
L’intelligence artificielle est toujours le moteur des marchés, mais elle a cessé d’être un chèque en blanc. Les séances de décembre l’illustrent bien : après un regain d’optimisme lié à la dernière baisse de taux de la Fed, certaines valeurs technologiques ont de nouveau décroché (Oracle et Broadcom ont perdu plus de 10% en une seule séance), et les investisseurs ont opté pour une rotation vers des secteurs plus cycliques et comme les financières et les industrielles.
Le débat se cristallise autour de la valorisation : beaucoup d’experts tirent la sonnette d’alarme autour de la bulle en évoquant des valorisations stratosphériques et l’hyperconcentration des investissements entre quelques rares acteurs. La moindre déception sur les perspectives ou les dépenses d’investissement peut déclencher des prises de bénéfices rapides sur certains dossiers.
En somme, le “bilan boursier 2025” tient en une tension entre trois forces. D’un côté, la baisse des taux a soutenu la hausse des actions. De l’autre, la concentration et la valorisation du thème IA ont rendu la hausse fragile par moments, déclenchant des rotations sectorielles et des épisodes de volatilité. Enfin, les facteurs (géo)politiques et commerciaux ont continué de donner le tempo par à-coups, sans casser la tendance de fond.
Ces trois forces resteront centrales en 2026. Comme tous les soirs, nous décrypterons ces actualités majeures dans notre newsletter gratuite, le Journal de la Bourse.
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LES PERSPECTIVES DE 2026

C’est la tradition de décembre pour les investisseurs : les banques et bureaux d’études publient leurs prévisions pour l’année à venir. Et globalement, ils sont unanimes pour 2026 : la hausse des marchés actions va se poursuivre. Les anticipations sont assez variées et tablent globalement sur une hausse de 7% à 15% du S&P 500. Les prévisionnistes anticipent que les valeurs technologiques devraient continuer d’afficher des résultats et des perspectives de bénéfices très solides (de l’ordre de +10% à +15%).
Certaines banques évoquent un risque de baisse de 10% du S&P 500. Mais attention… le consensus a très souvent tort ! D’ailleurs, en moyenne le S&P 500 progresse de 10% par an. Autant dire que les prévisionnistes ne prennent pas trop de risques en annonçant une telle progression d’une année à l’autre. Et on a du mal à s’y retrouver dans ce petit jeu des anticipations qui n’a pas franchement un grand intérêt quand on prend un peu de hauteur.
Donc, tout est rose pour les actions ? Clairement, non. Ci-dessous, nous listons les leviers positifs et négatifs à suivre en 2026.
Les leviers positifs
1. L’économie américaine devrait légèrement ralentir, avec une croissance autour de 2%, un rythme jugé sain car il permettrait de contenir l’inflation tout en maintenant une progression solide des bénéfices des entreprises.
2. En Europe, après plusieurs années difficiles, la situation devrait un peu s’améliorer, principalement grâce à l’Allemagne. Berlin veut relancer son économie par des investissements publics massifs dans les infrastructures et la défense. Cette dynamique, combinée aux premiers gains de productivité liés à l’intelligence artificielle, devrait soutenir les bénéfices des entreprises européennes en 2026.
3. Comme en 2025, les banques centrales vont jouer un rôle moteur. La hausse des actions est devenue si importante pour l’économie, notamment aux États-Unis, qu’en cas de choc sérieux, les banques centrales interviendraient très rapidement pour éviter une récession. Cette capacité d’intervention rassure fortement les investisseurs.
4. L’évolution de l’ensemble des marchés en 2026 va grandement dépendre de la tendance des taux d’intérêt. En la matière, de nombreux prévisionnistes estiment que les baisses de taux sont terminées. Nous ne partageons pas cet avis. Marc Fiorentino l’a encore évoqué récemment :
“Certes l’endettement des pays développés s’envole, même dans la très rigoureuse Allemagne, mais je ne vois nulle part de signes de résurgence de l’inflation. Ni de signes de rebond puissant de la croissance économique. La BCE devra encore baisser ses taux car il n’y a pas d’inflation en zone euro et notre croissance est atone. Quant aux États-Unis, le prochain patron de la Fed, aux ordres de Trump, va faire des « jumbo cuts », des baisses brutales de taux, dès son arrivée en mai 2026.”
Les leviers négatifs
1. Le scénario d’interventions des banques centrales n’est pas sans danger. L’inflation restant plus élevée que souhaité outre-Atlantique, limitant en théorie les marges de manœuvre de la Fed. Si les baisses de taux sont limitées, les attentes des investisseurs pourraient être déçues, entraînant une chute du compartiment technologique.
Or, 2026 s’annonce comme une année de très forts besoins de financement, liés à la défense, à l’IA, à l’énergie et à la transition climatique, en plus des déficits publics déjà élevés. La grande question est donc de savoir si les marchés pourront absorber tous ces besoins sans exiger des taux d’intérêt beaucoup plus élevés. L’équilibre est fragile !
2. Par ailleurs, certains signaux inquiétants apparaissent, avec des défauts et des produits complexes (titrisation) rappelant de mauvais souvenirs, notamment ceux de la crise des subprimes.
3. Outre les taux et la dette, et on vous en parle souvent, l’un des principaux risques pour les marchés actions est l’explosion de la bulle de l’IA. Sans parler de krach durable, une baisse de l’ordre à 10% à 20% pourrait être saine pour corriger certains excès. Nous pensons toutefois que l’IA est une véritable révolution industrielle et une tendance structurelle de long terme, amenée à se diffuser dans l’économie mondiale et dans notre quotidien.
4. La géopolitique bien sûr ! C’est le potentiel cygne noir. Autrement dit, l'événement imprévisible et hautement déstabilisateur pour le marché. Inutile de rappeler tous les dossiers explosifs qui agitent les relations internationales…
5. L’effet devise. En 2025, la forte baisse du dollar face à l’euro a rappelé le risque de change aux investisseurs européens exposés aux actions américaines. Malgré la progression du S&P 500 en dollars, un investisseur français a vu une grande partie de sa performance amputée lors de la conversion en euros, l’appréciation de l’euro réduisant mécaniquement la valeur des gains réalisés aux États-Unis.
Les grandes banques s’attendent à ce que cette baisse du dollar se poursuive en 2026, voire jusqu’à la fin du mandat de Donald Trump. Mais rien n’est plus dur à anticiper que l’évolution des monnaies…
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NOS CONSEILS POUR 2026

Le principal enseignement de 2025 est que les marchés peuvent rester globalement haussiers tout en devenant plus instables, plus sélectifs et plus sensibles à la moindre déception. De quoi décontenancer les investisseurs particuliers !
Dans ce contexte, la discipline d’investissement redevient centrale. La diversification apparaît plus que jamais comme le socle d’une stratégie robuste : diversification géographique d’abord, pour ne pas dépendre exclusivement du marché américain et d’un seul cycle économique.
Diversification sectorielle ensuite, afin de ne pas concentrer son risque sur un thème devenu relativement consensuel comme l’intelligence artificielle, malgré son potentiel de long terme. Diversification enfin liée aux devises, souvent négligée mais déterminante pour un investisseur européen. L’année 2025 a clairement montré que la performance d’un investissement ne dépend pas uniquement de l’évolution des indices, mais aussi du taux de change.
À l’inverse, le S&P 500 couvert contre le risque de change a permis de capter plus fidèlement la performance boursière américaine, indépendamment des fluctuations du dollar. Cela rappelle qu’investir à l’international sans couverture de change revient à faire un double pari, à la fois sur les marchés actions et sur l’évolution des devises.
À l’approche de 2026, il semble donc pertinent de privilégier des portefeuilles équilibrés, combinant moteurs de croissance et poches plus défensives, en acceptant l’idée que des phases de correction sont normales et souvent salutaires.
Dans un environnement de valorisations élevées, d’incertitudes monétaires et de risques géopolitiques persistants, la recherche de performance doit aller de pair avec la gestion du risque. La diversification, l’horizon de long terme et la compréhension des effets devises constituent ainsi les meilleurs alliés de l’investisseur particulier pour traverser sereinement les prochains cycles de marché.
Dans ce contexte, notre portefeuille défensif a un rôle à jouer ! Composé de 16 actions françaises, il ressort en gain de 17% en 2025, surperformant largement le CAC 40.
Le 18 décembre, Marc Fiorentino, cofondateur de Meilleurtaux Placement a reçu Dorian Abadie, responsable Bourse, pour faire le bilan de l'année boursière et évoquer la stratégie d’investissement à mettre en place en 2026 :
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NOTRE CADEAU DE NOËL

Notre portefeuille défensif n’a pas vocation à briller dans les phases d’euphorie boursière, mais à tenir bon en période de troubles. La volatilité récente confirme la pertinence de cette approche.
Dans un environnement de plus en plus incertain, entre tensions géopolitiques, ralentissement économique et décisions politiques imprévisibles (surtout en France…), la recherche de solidité et de régularité devient une priorité pour de nombreux investisseurs.
La stratégie défensive de notre portefeuille, fondée sur la qualité des fondamentaux des entreprises sélectionnées et la gestion du risque, montre qu’il est possible de générer de la performance sans courir après les tendances les plus spéculatives.
Le portefeuille défensif est actuellement composé de 16 valeurs françaises éligibles au PEA, dont de grands noms comme Air Liquide, Danone ou encore Total. Des sociétés connues pour la résilience de leurs modèles économiques, leur capacité à générer des flux de trésorerie solides, et le plus souvent, leur politique de dividende régulière;
Depuis le 1er janvier, le portefeuille a généré une performance de 17,28%* (au 19 décembre 2025).
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Investir comporte des risques de perte en capital.
* Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les performances décrites ci-dessus ne sont que des exemples et ne peuvent être considérées comme une garantie de résultats. Elles résultent des observations et d’un calcul réalisé par Meilleurtaux Placement en comparant le prix lors de l’émission du conseil d’achat au prix lors de l’émission du conseil de vente. Nous attirons par ailleurs votre attention sur le risque de perte totale d’un investissement en actions ou en produits dérivés. Le lecteur reconnaît par conséquent que toute opération, d’achat ou de vente de produits financiers, reste sous son entière responsabilité.