Lundi 10 septembre

Carrefour commence fort la semaine avec un retour sur les 16 euros, un niveau que n'avait plus revu le titre du distributeur depuis la fin du mois de mai. La perception du marché sur le dossier aurait-elle changé ? Les espoirs d'un redressement de la situation financière du distributeur sont permis après la publication fin juillet, de comptes semestriels meilleurs que prévu.

Comme un ROC

L'heure de la revanche a-t-elle sonné pour Carrefour ? Le mal-aimé des marchés reprend une bouffée d'oxygène en Bourse et retrouve les faveurs des investisseurs. Les comptes semestriels publiés en juillet sont ressorti meilleurs qu'attendu. Le distributeur est parvenu à stabiliser sa marge sur le premier semestre. Un véritable tour de force quand on sait que le marché s'attendait à une dégradation de cet indicateur dans la veine des trimestres précédents.

Le distributeur a stabilisé sa marge opérationnelle au premier semestre, grâce à ses réductions de coûts et ses performances au Brésil. Le résultat opérationnel courant a augmenté de 6% à 597 millions d'euros, un chiffre nettement supérieur aux 523 millions attendu par le consensus. La marge opérationnelle s'est quant à elle stabilisée à 1,6% du chiffre d'affaires logé à 41,439 milliards d'euros au premier semestre. La bataille n'est pas remportée pour autant. Mais cette copie rendue par le géant de la distribution français donne de l'espoir sur la bonne marche du plan de redressement transformation initié par Alexandre Bompard en début d’année.

Une simplification en vue

Sur le semestre, Carrefour n'a pas chômé en vue de simplifier sa structure et surtout en vue de réduire ses coûts. Le groupe a fait le ménage dans son parc de magasins ex-Dia avec pour objectif d'éliminer les foyers de perte. Quelque 273 magasins ont été sacrifiés sur l'autel la recherche de rentabilité. Par contre, Carrefour a pour ambition d'ouvrir 2000 magasins de proximité dans les 5 prochaines années dans les grandes métropoles. Ces enseignes de proximité s'inscrivent dans le virage souhaité par le groupe dans l'e-commerce. Par ailleurs, le groupe a noué des alliances à l'achat avec Système U en France et Tesco, au Royaume-Uni.

Les économies de coûts ont atteint 520 millions d'euros sur le premier semestre 2018 dans le cadre du programme de réduction de coûts de 2,0 millions d'euros en année pleine à horizon 2020. Alexandre Bompard applique à la lettre la même recette que celle adoptée pour le redressement de Fnac Darty : renforcement de l'offre omnicanal, réduction de coûts et partenariats. Le talent d'Alexandre Bompard devrait faire que la mayonnaise prenne. Cette publication constitue enfin la première bonne surprise sur le dossier depuis plusieurs trimestres. On renouvelle notre confiance à Alexandre Bompard comme l'on l'a fait sur Fnac Darty il y a un peu plus de deux ans.

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