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Nous avons ouvert il y a un mois un grand dossier sur l'allocation d'actif, dans l'assurance-vie, afin de vous aider à substituer et/ou à compléter les placements monétaires dont les rendements baissent chaque année. Nous avons fait le point notamment sur les fonds en euros les fonds patrimoniaux et la pierre-papier, et une semaine après avoir conclu le dossier sur les actions, c'est maintenant l'heure de faire le point global sur notre allocation d'actifs conseillée...pour vous aider à construire la vôtre.
Aujourd'hui, et depuis quelques mois, nous pouvons dire que nous sommes sortis de deux crises : la crise des subprimes de 2008 avec la faillite de Lehman Brothers et la crise de la zone euro de 2010 avec la faillite de la Grèce. En 2008, le monde subissait un AVC économique et financier, la récession frappait le monde entier. En 2010, la crise s’amplifiait avec la crise de la dette de la zone euro. En 2018, cette page est tournée : tous les principaux pays du monde ont renoué avec la croissance. La zone euro va mieux. La Grèce recommence à emprunter de l’argent sur les marchés, Les États-Unis sont dans une forme éblouissante. Même le Japon a réussi sa mue.
Nous sommes à un tournant économique. Et les principales victimes du dernier cycle économique sont sans doute les placements monétaires. Les banques centrales ont appliqué pendant la crise une politique monétaire ultra interventionniste, qui a fait chuter les taux d'intérêt, et par là même les rendements de tous les placements sans risque. Oubliez les 4% de rendement du Livret A en 2008, et même les 2,25% en 2012. Il ne rapporte plus que 0,75% aujourd'hui. Oubliez aussi les rendements des fonds en euros de l'assurance vie, dont certains rapportaient encore plus de 3% en 2016. Ils ont rapporté en moyenne 1,5% (brut de fiscalité) en 2017.
À l'heure actuelle, les épargnants ont confié plus de 3000 milliards d'euros en compte et livrets bancaire et dans le fonds euros de l'assurance-vie. On ne peut pas aborder le prochain cycle économique de cette manière.
Aujourd'hui, la garantie en capital a un coût important : celui de renoncer à un espoir de performance attractif même à long terme : vous ne pouvez pas espérer faire plus de 2% annuel sur 10 ans (sauf à entrer dans un monde hyper-inflationniste mais dans ce cas le placement sûr garantit à peine votre pouvoir d'achat).
L'immobilier de rendement, les actions, ou encore les fonds patrimoniaux sont des placements réputés performants sur le long terme. En les cumulant au fonds en euros (qui reste selon nous le meilleur placement garanti) dans une allocation prudente, vous obtenez sur 10 ans une allocation qui reste très solide même lorsqu'on simule un scénario très pessimiste et qui conserve un espoir de rendement très attractif en cas de scénario optimiste.
Découvrez notre simulation d'un investissement dans une allocation prudente, dans notre dossier : Comment substituer le fonds en euros...grâce au temps
L'investissement immobilier locatif, certes attractif, présente l'inconvénient majeur de nécessiter une mise de départ importante pour un investissement en direct. La pierre papier représente un ensemble d'investissements accessibles aux particuliers leur permettant pour des mises de départ modestes une exposition au marché immobilier, plus ou moins forte selon le produit.
Parmi les nombreuses SCPI, SCI ou OPCI disponibles sur le marché, comment faire son choix ?
Les experts de MeilleurPlacement vous accompagnent dans la sélection des meilleurs produits avec notamment une analyse des produits selon plusieurs critères : taille, ancienneté, taux de distribution, taux d'occupation, revalorisation, commission de souscription...
Nous réalisons même chaque année depuis 3 ans un palmarès des meilleures SCPI.
Mais la sélection des meilleurs produits ne fait pas tout. Le cadre dans lequel vous allez acheter votre pierre papier est au moins aussi important que la qualité des produits choisis. Car même une bonne SCPI, achetée dans des mauvaises conditions en termes de frais et de fiscalité, peut fournir des performances nettes décevantes.
Il n'existe pas UN cadre idéal pour investir dans la pierre papier. Car chaque situation est différente et c'est à vous de choisir le cadre le plus adapté à votre profil, notamment selon votre horizon et votre fiscalité.
Selon votre horizon de placement, votre tranche marginale d'imposition, et selon que vous recherchiez des revenus immédiats ou une valorisation de votre patrimoine à long terme, le cadre que vous allez choisir va impacter fortement les résultats : En direct, via l'assurance-vie, en achetant des SCPI européennes ou des parts de SCPI en nue-propriété, chaque cadre présente des atouts différents plus ou moins adaptés à votre situation
>> Lire le dossier: Comment bien sélectionner les meilleurs produits et surtout le meilleur cadre d'investissement
Les fonds diversifiés recouvrent plusieurs catégories. Ils poursuivent un objectif commun : protéger l'épargne du souscripteur, en tentant, en même temps, de capturer une partie du potentiel de hausse des marchés. Leur portefeuille est constitué d'un mélange d'actions, d'obligations, de cash, de fonds monétaires ou d'autres fonds...
Ils peuvent réagir à la conjoncture en modifiant la répartition de leurs avoirs, sans être totalement exposés à un marché en particulier. Par exemple, quand le gérant estime que la Bourse va monter, il va augmenter la poche actions.
Parmi les fonds diversifiés, on trouve plusieurs catégories :
>> Découvrez notre palmarès des meilleurs fonds patrimoniaux
Les actions et fonds actions ont une place à part dans un portefeuille équilibré. Car si la part investie en obligations (ou fonds en euros), immobilier, ou fonds « patrimoniaux », sera relativement fixe, la part en actions est fortement évolutive.
Évolutive selon les profils (profil de risque, horizon de placement, etc...) . Et surtout évolutive dans le temps : parce que les profils changent, notamment avec l'âge, mais surtout parce que le niveau des indices boursiers évoluent très vite tout comme les anticipations économiques et boursières des investisseurs (et leur moral).
Pourtant, avoir une allocation parfaitement et totalement flexible, c'est à dire être investi à 0 % en actions la veille d'un krach et repasser à 100 % au moment où les indices sont au plus bas, en sélectionnant les 3 ou 4 marchés qui performeront le mieux, est une utopie.
Pour plusieurs raisons :
Partant de ce postulat de départ, le rôle du conseiller en allocation d'actifs va être de construire pour son client une allocation diversifié, performante et adapté, qui va dépendre de 9 règles d'or réparties en 3 points :
1. le profil (qui représente 70 % de la clé de décision)
2. Les convictions sur les différents marchés (20%)
3. La sélection des investissements (10%)
>> Découvrez nos 9 règles de l'allocation actions dans notre dossier: Comment se construire une allocation de fonds actions performante à long terme
Prenons le cas d'un couple marié, la quarantaine, avec des revenus assez confortables, qui cherche à faire fructifier son épargne pour ses projets de long terme et en particulier pour la retraite (horizon très long terme). Ils sont prêts à prendre des risques, tout en conservant une partie de leur fonds en placements garantis.
Leur conseiller va les orienter sur une allocation dynamique, comprenant :
Pour répartir l'investissement en actions dans différentes zones économiques, le conseiller va d'abord lui donner sa vision macroéconomique :
Point macro-économique de Marc Fiorentino, 6 avril 2018
Depuis le début de l'année, nous gardions une posture défensive vis-à-vis des marchés actions.
2017 a été un cru exceptionnel, et tous les spécialistes étaient très optimistes dans leurs prévisions de l'année 2018. Ils ont été pris à contre-pied avec des indices qui ont perdu entre 5 % et 10 % depuis fin janvier. 2018 ne ressemblera pas à 2017. Parce que le contexte macro économique est différent. Avec une croissance forte et des signes de résurgence de l'inflation. Nous aurons une volatilité plus forte cette année et quelques à-coups, quelle que soit la tendance de fond.
Les risques sont bien identifiés : Tout d'abord, le changement de politique monétaire des banques centrales et le fait que progressivement il y aura moins de liquidités. Évidemment les tensions commerciales avec, pour l'instant, un affrontement relativement contenu entre les États-Unis et la Chine. Et enfin le décrochage de la tech américaine sous pression, elle qui a fait une bonne partie de la hausse des indices américains.
Correction ou renversement de tendance ? C'est évidemment la grande question qui va se poser en ce début de deuxième trimestre. Pour l'instant, compte tenu de l'ampleur de la baisse par rapport à la hausse spectaculaire des derniers mois et des dernières années, on ne peut évidemment parler que de correction. Impossible donc à ce stade d'évoquer encore un renversement de tendance.
Mais la sous performance des marchés européens nous surprend. Un des événements majeurs des derniers mois, c’est quand même le retournement complet de la situation en Europe. L’Europe délivre. Elle atteint des taux de croissance à l’américaine. Son chômage se replie, de façon spectaculaire évidemment en Allemagne et dans les pays d’Europe du Nord mais il se replie même chez les anciens cancres. Mais il y a une chose qui ne bouge pas et c’est quand même très difficile à comprendre, ce sont les indices européens. Dans l’absolu. Et surtout par rapport aux indices américains.
Alors qu’on a aux États Unis des remontées de taux plus importantes, une politique monétaire plus restrictive, des valorisations déjà relativement élevées et une présidence pour le moins chaotique. Et que les investisseurs considèrent plutôt l’Europe et en particulier la zone euro comme une zone nouvelle de stabilité, une stabilité renforcée par l’axe franco-allemand et ce malgré l’instabilité politique en Italie. Certes la hausse de l’euro pèse un peu sur les résultats de certaines entreprises européennes mais c’est un peu court. Certes l’Allemagne a dernièrement beaucoup souffert de la guerre commerciale avec un DAX en baisse de 8% depuis le début d’année. Mais d’un autre côté les indices boursiers européens, pour des mauvaises raisons, sont moins exposés à la technologie, et ne souffrent pas des secousses récentes de la tech. Non. Tout cela est très étonnant. L’enthousiasme des investisseurs depuis un an pour l’Europe ne s’exprime pas vraiment sur les indices boursiers.
Tout en restant prudent, nous décidons donc d'augmenter un peu notre part investie en actions européennes, françaises et zone euro. On diminuera parallèlement la part investie en fonds patrimoniaux et en actions aurifères (alors que l'Or a repris un peu de couleur depuis 1 mois)
Suite à ces réflexions macroéconomiques, l'allocation de fonds actions proposé sera la suivante :
A lire aussi :
>> Comment sélectionner les meilleurs fonds patrimoniaux
>> Comment sélectionner les SCPI
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