Thursday 01 January

Avec un encours qui dépasse les 1 800 milliards d’euros depuis cette année, l’assurance-vie reste sans conteste le placement financier préféré des Français. Avec 30 milliards d’euros de collecte l’an dernier, et probablement beaucoup plus en 2021, le Plan d’Epargne Retraite (PER), a été instauré en 2019 dans le but de concurrencer l’assurance-vie. Son fonctionnement est calqué sur cette dernière, mais il offre en plus une déduction d’impôt en contrepartie du blocage des sommes à la retraite. Une révolution de palais est-elle en train d’émerger ?

1 - Le succès du PER – Avis d’experts, Marc Fiorentino

Le PER est un carton.

Un énorme carton.

Le Plan d'Epargne Retraite nouvelle formule a attiré plus de 4.5 millions de Français.

En un peu plus d'un an.

Et ça continue.
On a rarement vu un nouveau placement décoller à une telle vitesse.

La collecte a déjà dépassé largement les 30 milliards d'euros.

À la fin 2020.

Et celle de 2021 va décoiffer.

Le succès du PER n'est pas étonnant.

Il a tous les atouts du placement incontournable et attractif.

La flexibilité : versements libres, programmés ou ponctuels ; choix très variés de supports (fonds euros, fonds d'actions, Pierre Papier, etc.) sur lesquels investir ; capital disponible à la retraite sous forme de rente et/ou de retraits en capital.

La fiscalité : les sommes versées sont déductibles (dans certaines limites) du revenu imposable, ce qui permet donc une réduction d'impôt égale à votre TMI (11%, 30%, 41% ou 45%).

Nous sommes convaincus que le PER va progressivement connaître un succès semblable à celui de notre autre exception française, l'assurance-vie.

Car nous pensons que toute personne, en particulier toute personne de plus de 40 ans, doit avoir son PER.

Dans toute épargne, on doit trouver au moins un contrat d'assurance-vie et un PER.

Rien que pour vous, nous avons conçu un PER qui combine les avantages de cette enveloppe fiscale avec les caractéristiques qui ont fait le succès de nos contrats d'assurance-vie : sans frais d'entrée ni d'arbitrage, frais de gestion parmi les plus bas du marché, fonds euros de qualité et très nombreux supports pour diversifier, la possibilité d’opter sans frais additionnels pour une gestion déléguée suivant 3 profils générationnels (selon votre âge), et bien sûr l'accompagnement d'un conseiller en gestion de patrimoine qualifié.

 

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2 - Crise, épargne des Français, et craintes pour la retraite : moins d’assurance-vie, plus de PER

La Fédération Française de l’Assurance (FFA) vient de dévoiler les chiffres de collecte du premier trimestre 2021 pour l'assurance-vie et le PER (Plan d’Épargne Retraite). Après une année 2020 de décollecte, l’assurance vie est parvenue à capter plus de 4 milliards d’euros en 3 mois. L'encours total déposé sur le placement préféré des Français dépasse désormais les 1 800 milliards d'euros.  Quant au PER, il enregistre une croissance de sa collecte de plus de 300%...

2.1 L’assurance-vie repart après une année difficile

L’assurance vie avait terminé 2020 à terre. Après une année noire comme elle n’en avait plus connue depuis 30 ans, elle subissait une décollecte de 6,5 milliards d’euros au 31 décembre. Un véritable accident de parcours que personne n’aurait pu voir venir avant la crise du Covid.

L’assurance-vie a été percutée de plein fouet par l’astéroïde du Covid : entre les incertitudes quant à l’évolution des marchés, après la violente chute du printemps 2020, et les craintes pour l’avenir (chômage, pouvoir d’achat, fermetures administratives de commerces…), nombreux sont ceux qui ont eu le réflexe de freiner leurs versements pour garder leur épargne « sous la main ». Ce phénomène s’est manifesté tout particulièrement lors du premier confinement, durant lequel ils ont été essentiellement divisés par deux en avril et en mai.

 

Quelques mois plus tard, ce crash spectaculaire paraît déjà loin et les moteurs de l’assurance vie ont redémarré. Les dernières données dévoilées par la FFA ne trompent pas :

 

- En mars 2021, l’assurance vie a enregistré une collecte nette (montant des versements diminué du montant des rachats) positive d’un milliard d’euros ;

- Elle signe ainsi un 4ème mois consécutif dans le vert pour la première fois depuis 2019 ;

- La collecte nette du premier trimestre 2021 s’établit à 4,4 milliards d’euros.

Autre signal positif, ce retour en grâce est porté par les versements des souscripteurs. Avec 12,7 milliards d’euros placés en mars 2021, ils augmentent de 3 % par rapport à mars 2019 et 40 % (!) comparés à mars 2020. Le tout sans bouleversement notable dans le comportement des épargnants, puisque la part d’Unités de Compte dans les versements atteint 36 % depuis le début de l’année, contre 34 % pour 2020. Signe que la tendance de long terme, favorisant les versements sur des Unités de Compte, n’a pas dévié de sa trajectoire.

Forte de cette conjoncture favorable, l’assurance vie a franchi une nouvelle frontière : celle des 1 800 milliards d’euros d’encours. L’épargne accumulée par les Français sur leurs contrats atteint ainsi 1 812 milliards d’euros au 31 mars 2021, en hausse de 4 % sur un an.

Les épargnants reviennent donc en nombre vers l’assurance vie et, à plus forte raison, ceux d’entre vous qui détiennent des contrats sans frais sur les versements et les arbitrages, pour épargner dans les meilleures conditions. Des contrats dont vous pouvez aussi profiter si vous n’êtes pas encore bien équipé.

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2.2 Des craintes pour la retraite

Pour celles et ceux en pleine vie active, une question interpelle chaque année un peu plus : combien vais-je percevoir à la retraite ? Le dernière étude de la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES) apporte des éléments de réponse à ce sujet. A fin 2019, le montant moyen d’une pension de retraite atteignait ainsi 1 393 € nets par mois. Pour vous donner un ordre d’idée, le salaire moyen minimum (Smic) mensuel en 2021 se situe à 1 231 € nets… Autant dire que nombre d’entre nous auront du mal à se satisfaire d’une telle pension.

Cette moyenne englobe l’ensemble des pensions de retraite, y compris les plus modestes. Vous pourriez donc être tentés de penser que vous la dépasserez pour percevoir une pension plus confortable. Mais ce serait sans doute une erreur. Considérez les éléments suivants :

- Cette moyenne de 1 393 € nets par mois comprend non seulement la pension de base mais également les retraites complémentaires, comme celles allouées aux cadres (régime Agirc) et aux salariés (régime Arrco) ;

- Pour la seule pension de base, les règles de calcul actuellement en place font que son montant ne peut pas dépasser 1 714 € par mois ;

- Seuls 7 % des retraités perçoivent une retraite globale supérieure à 3 000 € mensuels selon la DREES. A l’inverse, plus d’un retraité sur 3 (37 %) touche moins de 1 000 € par mois.

Ce n’est un secret pour personne, la question des retraites constitue un sujet éminemment politique. Depuis près de 30 ans, les différents responsables aux affaires se sont emparés du sujet, avec des idées et des fortunes diverses

Les difficultés – le mot est faible – du système de retraite ont un impact direct sur les pensions. En effet, pour réformer de façon à rééquilibrer le financement des retraites, plusieurs leviers peuvent être activés, comme le décalage de l’âge légal de départ en retraite mais également les conditions de calcul des pensions ou encore le coût global des dépenses de retraite, c’est-à-dire le niveau de vie des retraités. Concernant ce dernier sujet, force est de constater que les pensions ne suivent plus l’inflation depuis plusieurs années déjà. C’est ce que l’on appelle pudiquement la sous-indexation des pensions, une manière de limiter l’augmentation des retraites en évitant de les faire baisser directement.

Et compte tenu des perspectives moroses – là encore, le mot est faible – une inversion de tendance n’est pas à l’ordre du jour. Selon les projections du COR, le niveau de la pension moyenne rapporté au revenu d’activité moyen va diminuer dans les années à venir. Une tendance qui n’augure rien de bon pour votre future retraite. Sur un autre plan, le COR anticipe une détérioration du rapport entre le nombre de cotisants et le nombre de retraités, ce qui va structurellement aggraver la tension sur le financement de la retraite par répartition, puisque ce sont les cotisations des actifs qui paient les pensions des retraités.

 

 

Au-delà des revenus, il faut également prendre en compte les dépenses. D’après une étude conjointe de Retraite.com et Silver Alliance à propos du coût d’une retraite pour les personnes qui souhaitent rester chez elles, il faut compter en moyenne 1 053 € par mois, simplement pour « vieillir dignement à domicile entre 65 à 85 ans », sans compter des dépenses essentielles comme , comme l’alimentation (386 € par mois selon Silver Alliance), l’eau et l’électricité (113 € en moyenne pour les factures d’énergie) ainsi que le coût du loyer pour les retraités qui ne sont pas propriétaires de leur résidence principale. 
Et sans surprise, le coût de la retraite s’envole avec l’âge, sous l’effet de l’augmentation des dépenses de santé en particulier. Plus l’âge avance, plus les questions de santé et de perte d’autonomie se posent avec insistance. Pour les plus de 85 ans, l’étude estime que le coût de la vie atteint 1 815 € par mois en moyenne pour les personnes ayant recours à des services « classiques », c’est-à-dire de moyenne gamme. Si vous espérez avoir recours à des services de meilleure qualité, comptez 2 725 € par mois.

Face à ces éléments, qu’il s’agisse des perspectives concernant votre future pension ou celles propres au système de retraite par répartition, un constat s’impose : vous n’avez pas d’autre choix que de préparer vous-même votre retraite. Pour compléter votre pension, qui sera insuffisante, et pour vous prémunir des prochaines réformes du système, qui ne vous seront pas favorables.

 

2.3 Le PER, l'étoile montant

La tendance des derniers mois globalement favorable à l’épargne ne bénéficie pas qu’à l’assurance vie. Le Plan d’Epargne Retraite, issu de la loi Pacte de 2019, est en effet en train de réussir sa mission : réconcilier les Français avec l’épargne retraite. Avec un fonctionnement calqué à bien des égards sur l’assurance vie (accès au fonds en euros, à des Unités de Compte diversifiées et des mandats de gestion), il a su les convaincre. Pour preuve, depuis son lancement le 1er octobre 2019, plus d’un million d’épargnants ont souscrit un PER (1,6 million au 31 mars 2021 selon la FFA). En termes de montants placés, la FFA fait état d’un encours global de 18 milliards d’euros.

Sur le seul mois de mars 2021, la FFA prend soin de signaler que les versements sur les PER dépassent la barre du milliard d’euros. Sur cette même période, 89 000 nouveaux souscripteurs ont été enregistrés. Un rythme de croisière soutenu, dopé par les transferts d’anciens contrats retraite (type Perp ou Madelin, pour citer les plus connus) qui représentent un peu plus de la moitié des versements et 25 000 nouveaux souscripteurs en mars 2021. Pour la part des affaires nouvelles (hors transferts), le PER affiche une croissance à trois chiffres par rapport à mars 2020 : le nombre de nouveaux souscripteurs grimpe de 156 % (64 000 souscripteurs) tandis que les versements explosent de 326 % (443 millions d’euros).

S’il lui reste un long chemin à parcourir avant de rivaliser avec l’assurance vie, le PER se fait d’ores et déjà une place dans les finances des Français. Et au regard de ses atouts, ce n’est, là encore, pas une surprise.

Prenant la suite des contrats PERP (pour tous les actifs) et Madelin (pour les indépendants), le PER individuel a corrigé certains des plus gros défauts reprochés à ses prédécesseurs. Point fort essentiel, il vous permet de choisir comment débloquer votre épargne une fois à la retraite :
- A 100 % en capital, en une ou plusieurs fois en fonction de vos besoins ;
- Selon une combinaison de rentes viagères et de capital, choisie par vos soins ;
- A 100 % en rentes viagères.

Une avancée notable par rapport au PERP, pour lequel la sortie en capital est réservée à la seule accession à la propriété et aux « petits » PERP ou plafonnée à 20 % maximum. Les contrats Madelin, pour leur part, prévoient uniquement une sortie intégralement en rente.
En outre, la faculté de sortir en capital en plusieurs fois est particulièrement pertinente pour atténuer l’impact fiscal du déblocage du PER, le capital intégrant les revenus imposables (les intérêts sont soumis au PFU de 30 %). Le déblocage du PER à la retraite reste la règle, mais il existe des exceptions en cas d’accident de la vie* mais aussi, et c’est nouveau, pour financer l’achat de la résidence principale, que vous soyez propriétaire ou non.

Si le capital est imposable à la sortie, c’est parce qu’il permet de bénéficier d’un avantage fiscal à l’entrée. Les versements sont en effet déductibles des revenus imposables : autrement dit, une personne qui a placé 3 000 € sur un PER en 2020 a pu « effacer » ce même montant de ses revenus soumis à l’impôt. A la clé, une économie d’impôt proportionnelle à la tranche marginale d’imposition. Un mécanisme particulièrement intéressant pour les contribuables imposés à 30 % ou plus, d’autant qu’il n’est pas soumis au plafonnement des niches fiscales à 10 000 € mais à un plafond spécifique dédié à l’épargne retraite**.

Les nombreux atouts du PER expliquent la tendance aux transferts d’anciens produits vers celui-ci, relevée dans les chiffres de la FFA. D’autant que le PER, contrairement aux PERP et Madelin, permet de regrouper l’intégralité des contrats d’épargne retraite (individuels, collectifs et catégoriels) dans une seule et même enveloppe. En regroupant l’intégralité de vos contrats, vous gagnez en simplicité et en lisibilité, ce qui n’est pas un détail pour gérer au mieux votre épargne retraite. Des frais peuvent être demandés dans le cadre des transferts (5 % maximum de l’encours du contrat pour les transferts de PERP et Madelin) mais les contrats de plus de 10 ans en sont exonérés.

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* Décès du conjoint ou partenaire de Pacs ; Invalidité de deuxième ou troisième catégorie du titulaire du plan ou d’un membre de son foyer (conjoint ou partenaire de Pacs, enfant) ; Surendettement ; Expiration des droits au chômage ; Cessation d’activité non salariée consécutive à un jugement de liquidation judiciaire
** Plafond de déductibilité des versements effectués en 2021 : 10 % des revenus d’activités de l’année précédente dans la limite de 32 909 €. Plafond minimum : 4 114 €.
Les travailleurs non-salariés (TNS) profitent pour leur part d'un plafond de :
10 % de la fraction du bénéfice imposable dans la limite de 32 909 euros en 2021 + 15 % de la fraction de ce bénéfice comprise entre une et huit fois le Plafond annuel de la Sécurité Sociale, soit 43 193 euros en 2021. Le plafond global se situe ainsi à 76 102 euros.
Ces plafonds peuvent être augmentés par la mutualisation avec le conjoint et le report des plafonds non utilisés lors des 3 années précédentes.
Ils sont à l’inverse diminués par : l'abondement de l'employeur sur un PERCO ou un PER d'entreprise collectif ; les versements volontaires sur un contrat « article 83 » ou un PER d'entreprise catégoriel ; les versements effectués sur un contrat Madelin l'année précédente (relevant du plafond de 10 %) ; les versements volontaires sur un PERCO ou un PER d'entreprise collectif.


M Retraite Vie est un contrat d'assurance vie individuel de type multisupport. Il est géré par Suravenir. Société Anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital entièrement libéré de 1 045 000 000 euros. Société mixte régie par le code des assurances SIREN 330 033 127 RCS BREST. Siège social : 232, rue Général Paulet BP 103 – 29 802 BREST CEDEX 9. Société soumise au contrôle de l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) (4 Place de Budapest - CS 92459 - 75436 PARIS CEDEX 9).

Il est distribué par MeilleurPlacement SAS, Société par Actions Simplifiée au capital de 100 000 euros, enregistrée au RCS de Rennes sous le n° 494162233, immatriculé à l’Orias sous le n° 07 031 613 en qualité de Courtier et Mandataire d’intermédiaire en Opérations de banque et services de paiement, Courtier en assurance et Conseiller en Investissements Financiers (adhérent CNCIF n° D011939). Siège social : 18 rue Baudrairie - 35000 Rennes.

3 - Une révolution à venir : Le PER peut-il détrôner l’assurance-vie ?

La Loi Pacte de 2019 s’est attaquée au sujet de l’Épargne Retraite pour réformer en profondeur les produits existants (PERP, Madelin, etc.). Jugés trop contraignants malgré un avantage fiscal à l’entrée, ils étaient délaissés par les épargnants au profit de l’assurance-vie. Le nouveau PER (Plan d’Épargne Retraite) plus souple et toujours aussi avantageux fiscalement, est-il en mesure de concurrencer l’assurance-vie ?

3.1 Deux enveloppes similaires

Placement préféré des Français avec près de 1800 milliards d’euros d’encours, l’assurance-vie ne se présente plus. Souple, performante, et adaptable à tous les profils, l’assurance-vie est une enveloppe financière très avantageuse.

Créé en 2019 pour relancer les dispositifs d’Épargne Retraite, le Plan d’Epargne Retraite (PER) est une enveloppe dont le fonctionnement a été calqué sur l’assurance-vie, afin de bénéficier des mêmes avantages financiers :

• Possibilité d’investir dans un fonds en euros, garanti par l’assureur, et dont le rendement est plutôt attractif pour un placement sans risque. Rendement moyen du marché des fonds en euros de l’assurance-vie en 2019 : 1.4%* (source FFA).

• Possibilité d’investir sur des supports plus dynamiques** comme par exemple des fonds** investis partiellement ou en totalité sur les marchés actions, ou des placements de Pierre Papier (SCI ou SCPI***) pour investir indirectement en immobilier. Le choix d’un plan qui offre de nombreuses unités de compte de qualité et diversifiées est donc particulièrement important.

• Possibilité de réaliser des arbitrages à tout moment entre les différents supports du contrat, soit pour sécuriser une partie de l’épargne, soit au contraire pour la dynamiser et bénéficier de meilleurs rendements.

Au niveau du fonctionnement, des frais et des supports disponibles (donc des performances et des risques), les deux enveloppes sont identiques. 1 € épargné sur le PER doit donc offrir la même rentabilité qu’1 € épargné sur l’assurance-vie.

 

3.2 Souplesse : avantage à l’assurance-vie

Placement préféré des Français, l'assurance-vie peut répondre à tous les objectifs, notamment à long terme puisque la fiscalité est très avantageuse au bout de 8 ans : Fructifier un capital, financer les études des enfants, préparer une acquisition immobilière et, bien sûr, préparer sa retraite.

L’intérêt de l’assurance vie ? sa grande souplesse notamment pour les retraits. Contrairement à une idée reçue, l’assurance-vie n’est en effet pas bloquée. L’épargnant peut effectuer des rachats partiels à tout moment. L’enveloppe permet donc d’épargner en vue de sa retraite tout en se gardant la possibilité de piocher dans le capital disponible en cas de besoin.

A l’inverse, le PER est un produit « tunnel » : les sommes sont bloquées jusqu’à la retraite.

Il existe quelques cas rares de sortie anticipées liées à des accidents de la vie (décès du conjoint, invalidité, surendettement, expiration des droits au chômage, etc…). Avec la loi Pacte, un autre cas de sortie anticipée est ajouté pour le PER : la sortie anticipée pour financer l’acquisition de sa résidence principale. Mais attention, cette sortie doit obligatoirement servir à un apport pour acheter la résidence principale. Et elle est fiscalisée (TMI). La fiscalité à la sortie pourrait donc être plus élevée que le gain fiscal à l’entrée.

Bien que le capital soit disponible à tout moment, l’assurance-vie reste surtout attractive pour une épargne long terme. Grâce à la fiscalité douce sur les retraits lorsque le contrat a plus de 8 ans (seule la partie gains des retraits est imposée, abattement de 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple), on obtient un complément de revenu pour la retraite faiblement imposé.


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3.3 Gain fiscal à l’entrée contre fiscalité douce à la sortie

L’intérêt principal du PER est l’avantage fiscal qu’il offre sur les versements. En effet, en contrepartie du blocage des sommes jusqu’à la retraite, les versements réalisés sur une année dans ce produit sont déductibles du revenu imposable. Ils existent cependant 2 limites :

- Les versements déductibles en 2020 ne peuvent dépasser 10% des revenus du travail*** de l’année 2019 (après abattement de 10%) ou 4 052 euros*** (10% du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale 2019) si ce montant est supérieur.

- Les versements déductibles en 2020 ne peuvent dépasser 32 419,20 euros** (10% de 8 fois le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale de l’année 2019).

Comme il s'agit d'un produit de déductions d'impôt, la réduction dépend de la tranche marginale d'impôt (TMI). Plus elle est élevée, plus la réduction sera forte : un contribuable soumis à la tranche à 45% bénéficiera donc d'une réduction de 45% de son versement (s'il ne dépasse pas les plafonds).


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L'autre nouveauté du PER par rapport aux anciens dispositifs d’Épargne Retraite concerne les sorties, notamment la possibilité lors de la retraite de choisir entre rente et/ou capital, en une fois ou de manière fractionnée. Le retraité devrait pouvoir demander, par exemple 5 000 € immédiatement, 5 000 € dans 5 ans, puis une rente de 90 € par mois déclenchée à 70 ans.

Le capital versé, qui a permis une déduction fiscale à l'entrée, est soumis à la sortie l’impôt sur le revenu, à la TMI (pas de prélèvements sociaux). Ce capital a généré des gains (intérêts et plus-value). Ces gains sont quant à eux soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30% (choix possible pour TMI + prélèvements sociaux de 17.2%). Généralement, la TMI est plus faible à la retraite car les revenus baissent. Pour maximiser l’avantage fiscal, l’épargnant a néanmoins intérêt à verser plus dans son PER les années où ses revenus sont plus forts (primes exceptionnelles, revenus de fin de carrière, etc.).

Cette fiscalité à la sortie reste en tout cas bien plus importante que pour l’assurance-vie. En effet, pour les rachats sur un contrat d’assurance-vie, seule la partie gain est soumise à l’impôt sur le revenu, au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 12,8% (choix possible pour TMI) +17,2% de prélèvements sociaux). Et lorsque le contrat a plus de 8 ans, l’assuré peut bénéficier d’un abattement annuel sur les gains soumis à l’IR de 4600 euros (9200 euros pour un couple) et éventuellement d’un taux de prélèvement réduit à 7,5%.

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* taux net de frais de gestion, hors prélèvements sociaux et impôt sur le revenu. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures
**Les investissements en unités de compte présentent un risque de perte en capital, doivent s’envisager dans une optique long terme et porter sur une petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces unités de compte, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
*** Les parts de SCPI et SCI sont des supports de placement à long terme (minimum 10 ans) et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques :
- La baisse de la valeur du placement. Le capital investi dans une SCPI ou une SCI n’est pas garanti. La valeur de part d'une SCPI et d'une SCI évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l'immobilier d'entreprise. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.
- La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l’effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille de la SCPI ou de la SCI.
- La liquidité. La SCPI et la SCI n’étant pas un produit coté, elle présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier d'entreprise et du marché des parts de SCPI ou de SCI.

4 - Cas pratique : Éric et Nathalie veulent épargner 400 € par mois pour leur retraite

Pour comparer les deux formules, prenons l’exemple de Éric et Nathalie, deux cadres supérieurs qui gagnent à peu près le même salaire (5 000 euros par mois) et payent donc le même impôt (environ 10 000 euros par an). Ils souhaitent affecter environ 10% de leurs revenus nets pour épargner pour leur retraite.

Éric place chaque année 400 € par mois dans un contrat d’assurance vie, soit 4800 euros par an.

Nathalie place 570 € par mois dans un Plan d’Épargne Retraite, soit 6 480 euros par an. Si Nathalie épargne plus, elle bénéficie chaque année d’une réduction d’impôt de 2052 euros. Au final, son effort d’épargne est de 4 788 euros par an, un peu moins qu’Éric.

Les deux contrats sont investis dans une même allocation équilibrée (50% fonds en euros et 50% unités de compte*).

Au bout de 25 ans, le capital d’Éric, placé en assurance vie, s’élève à 200 000 euros, et celui de Nathalie, placé sur un PER, s'élève à 286 365 euros (soit un rendement moyen de 3,87%* par an pour les deux contrats).

À la retraite, Éric décide de sortir 640 euros chaque mois de son assurance-vie. Au niveau de la fiscalité, seul 40% du retrait constitue un gain imposable. Soit 3 072 euros par an. Comme il dispose d’un abattement de 4 600 euros, il ne payera finalement que des prélèvements sociaux. Soit un revenu complémentaire net de 596 euros par mois. À ce rythme-là et en prenant une hypothèse de revalorisation du capital de 1% par an (Éric a sécurisé son contrat), le capital serait épuisé au bout de 30 ans.

À la retraite, Nathalie décide de sortir 850 euros chaque mois. La fiscalité va dépendre de la tranche marginale d’imposition de Nathalie (donc de l’ensemble de ses revenus).

Si sa TMI est de 30%, chaque retrait est donc imposé à 30% (TMI et Flat tax au même niveau). Soit un revenu complémentaire de 595 euros par mois.

À ce rythme-là et en prenant une hypothèse de revalorisation du capital de 1% par an (Nathalie a sécurisé son contrat), le capital serait épuisé au bout de 33 ans.

 

Au final, Nathalie bénéficie à la retraite d’un complément de revenus nets supérieurs à Éric, qui dure pendant plus longtemps.

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Ainsi, à condition d’accepter de bloquer les sommes jusqu’à la retraite, le Plan d’Épargne Retraite va être plus performant que le contrat d’assurance-vie. Cette surperformance s’explique uniquement par le gain fiscal obtenu à l’entrée. Il s’agit d’un gain immédiat. Et même si ce gain fiscal obtenu est remboursé à la sortie, il aura fructifié pendant de longues années au profit du plan.

Dit autrement, la valeur de 30% obtenu maintenant est bien plus élevée que celle de 30% qu’il faut payer dans 25 ans. C’est cette différence qui explique la surperformance du PER par rapport à l’assurance-vie.

A noter que dans notre scénario, la TMI (30%) est la même à la retraite que pendant la phase d'épargne.

Pourtant, dans de nombreux cas, le retraité subit à la retraite une baisse de ses revenus qui entraine une baisse de la TMI.

Ainsi, si la TMI à la retraite baissait à 11%, l'intérêt pour le PER serait encore renforcé :

 

 

Enfin, dans l'hypothèse de départ, nous avions pris une TMI de 30% et donc un gain fiscal à l'entrée de 30% pour Nathalie. Plus la TMI est importante, plus l'intérêt pour le PER est fort. Il est très avantageux dans le cas d'une TMI à 41% pendant la phase d'épargne, et qui baisse à 30% pendant la phase de retraite. Mais même dans le cas de deux personnes à la tranche à 11%, le PER peut être plus avantageux que l'assurance-vie.

 

 

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*Les investissements en unités de compte présentent un risque de perte en capital, doivent s’envisager dans une optique long terme et porter sur une petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces unités de compte, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.

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