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Depuis plusieurs mois et le lancement du plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises (Loi Pacte), le gouvernement nous promet une révolution sur les plans d'épargne retraite. Les différents plans existants étaient trop nombreux (PERP, Madelin, PERCO, etc.), trop complexes (des règles différentes pour tous) et trop contraignants en termes de sorties (obligatoirement en rente viagère dans la plupart des cas). Les épargnants français ne s'y sont pas trompés : l'épargne accumulée sur ces plans est 10 fois plus faible que sur l'assurance-vie, le vrai placement retraite. Cela fait en effet des années que les Français ont bien compris qu'il ne fallait pas trop compter sur le gouvernement et se créer soi-même un complément de retraite, en privilégiant surtout l'assurance-vie et l'immobilier. Les nouveaux plans peuvent-ils révolutionner votre épargne retraite ?
C’est une course contre la montre. Et chaque gouvernement cherche à gagner du temps. Ce gouvernement comme les précédents. Difficile d’annoncer clairement entre deux élections, et nous sommes toujours entre deux élections : vous allez devoir travailler plus longtemps, si vous avez du travail, car le taux d’occupation des seniors en France est un des plus faibles des pays développés. Vous allez devoir cotiser plus, et, pour partie, à fonds perdu. Vous allez toucher une retraite de plus en plus basse avec un taux de remplacement de plus en plus limité. Vous allez être plus imposés sur votre future retraite.
Avouez que le message n’est pas particulièrement enthousiasmant. Et pourtant, la réalité ne peut plus être dissimulée. Même avec un beau camouflage en système de retraite par points ; un écran de fumée qui ne fera pas illusion très longtemps.
Notre système de retraites par répartition n’est plus en péril : il est en voie de disparition. Le sujet est tabou bien sûr. Il ne faut surtout pas le dire comme ça. Il faut parler de réforme, de mutation, de transformation, d’optimisation… mais pas de disparition. Il faut continuer à défendre notre modèle ; c’est compréhensible : on a tous envie de le défendre, personne n’a envie de voir disparaître cet élément essentiel de solidarité.
Mais peut-on continuer à se voiler la face et les dirigeants politiques peuvent-ils continuer à fuir leurs responsabilités ?
Il y a d’ailleurs un paradoxe. Les Français craignent ces réformes, mais ils ne se font aucune illusion sur leur issue et sur leur nécessité. L’immense majorité des ménages français n’est en effet pas dupe comme le prouve notre taux d’épargne.
Si les Français font partie des champions mondiaux de l’épargne, c’est qu’ils ont depuis longtemps organisé une retraite par capitalisation qui ne dit pas son nom. Que le pays traverse une période de crise financière ou économique ou que la croissance soit positive, que le chômage monte ou qu’il baisse, les Français épargnent. Toujours.
Et même quand le gouvernement "débloque" 10 milliards d’euros comme en 2019 avec la crise des gilets jaunes, 3 milliards sont consommés, le reste est épargné. Les Français épargnent : dans l’immobilier, sur les livrets défiscalisés comme le livret A et sur les contrats d’assurance vie.
À des niveaux aussi élevés, on ne peut plus parler d’une épargne de précaution. Non. Il s’agit d’une épargne… retraite. Les Français "capitalisent" pour leurs retraites. Quand ils ont les moyens, même limités, de le faire. Ils ont donc opté, avec lucidité et par nécessité, pour une retraite "complémentaire" par capitalisation. Seuls. Sans incitations particulières. Complémentaire, pour l’instant. Car là encore, il faut être lucide.
On s’achemine vers un système de retraites à deux vitesses. Pour les Français les plus vulnérables financièrement, on maintiendra une retraite par répartition qui deviendra en fait un système d’"indemnités retraites". Et c’est une bonne nouvelle. Une large partie de la population n’a pas les moyens de se constituer une épargne pour garantir un pouvoir d’achat après leur départ à la retraite.
Les autres, les classes moyennes dites "supérieures", surtout si elles ont la mauvaise idée de travailler dans le secteur privé, devront se débrouiller seules. Une fois de plus, elles vont être les cibles de choix. Leurs retraites vont baisser jusqu’à devenir marginales avec de disparaître totalement. Avec un raisonnement simple : que ceux qui peuvent épargner se constituent eux-mêmes leur propre retraite… On leur demandera quand même de cotiser aux "indemnités retraites" du reste de la population. Par solidarité. Il y a peu de doutes sur l’évolution du système de retraites français.
Il faut donc, dès aujourd’hui, pour ceux qui en ont la capacité, se constituer un capital retraite. Nous avons la chance d’avoir un système d’assurance vie encore très favorable et on peut espérer que les produits retraites qui vont émerger dans les semaines qui viennent seront attractifs. La France a basculé depuis longtemps dans la retraite par capitalisation. Et le mouvement va s’accélérer.
Mais il ne faut surtout pas le dire.
Roulement de tambours. C'est le grand jour. Le grand jour pour votre retraite. Le jour de la sortie du nouveau PER, le Plan d’Épargne Retraite. Ou plutôt des nouveaux PER, le PER individuel, PERin ou PERi, et les deux PER collectifs. L'occasion de se dire toutes les vérités sur la retraite et sur l'épargne retraite.
J'exagère.
Mais à peine.
Pour vous, la retraite par répartition, c'est terminé.
Devant l'effondrement du rapport actifs/inactifs, une conséquence directe de la démographie, notre beau système de retraite par répartition va, de fait, disparaître.
Et se transformer en système d'indemnisation retraite.
La différence ?
Ceux que le gouvernement et les suivants considéreront comme "aisés" vont devoir se débrouiller seuls et constituer leur propre retraite.
Les autres bénéficieront toujours de la "solidarité" nationale avec des indemnités retraite que vous aurez à financer.
Si l'épargne des Français est à un niveau record,
si vous épargnez en toute période, en période de crise comme en période de reprise,
si vous vous ruez sur l'immobilier et sur l'assurance-vie,
c'est que vous savez depuis longtemps que la retraite par répartition, pour vous, c'est déjà du passé.
Cette épargne massive est en très grande partie une épargne retraite.
Vous avez déjà opté depuis longtemps pour la retraite par capitalisation.
Ils ne veulent pas le dire.
Ils ne veulent pas prononcer les mots.
Et pourtant.
La France a déjà basculé dans la retraite par capitalisation.
La retraite par répartition est une retraite qui sera de plus en plus "complémentaire" pour les "aisés" jusqu'à disparaître presque totalement.
Les gouvernements ne veulent pas en parler car le sujet est explosif.
Les Français, eux, l'ont déjà adoptée, par nécessité.
Le nouveau Plan d’Épargne Retraite Individuel remplace l'ancien PERP qui n'a jamais décollé.
On attendait une révolution avec la loi Pacte, mais le nouveau PER n'est pas une révolution.
C'est une évolution.
Mais une évolution positive.
Une nette amélioration.
Il a corrigé de nombreux défauts du PERP:
- la sortie en capital est possible à la retraite,
- les conditions de sortie anticipée en capital sont améliorée, avec désormais le cas d'acquisition de la résidence principale,
- la portabilité est instaurée avec la possibilité de transférer son épargne retraite avec des frais de transfert plafonnés.
- Les versements sur le PER seront toujours déduits de vos revenus. C'est une excellente nouvelle pour les personnes fortement imposées.
- Mais vous serez fiscalisés à la sortie, surtout en cas de sortie en capital.
Ce n'est donc pas vraiment une niche fiscale, juste le moyen de jouer un éventuel différentiel de fiscalité entre le moment où vous épargnez et le moment où vous récupérez votre argent.
Dans un match "Assurance-vie" contre "PER" pour la retraite, l'assurance-vie l'emporte largement.
Il n'y a pas photo.
Liquidité, flexibilité, fiscalité, transmission: tout est meilleur dans l'assurance-vie.
Et l'immobilier vous apporte une forme de tranquillité que rien ne remplace encore.
Le PER nouvelle version est un bon produit d'épargne retraite complémentaire.
Vous pouvez (devez ?) en avoir un.
Si vous avez déjà un contrat d'assurance-vie.
C'est ça la combinaison gagnante d'épargne retraite financière: l'assurance-vie + un PER individuel, en complément.
Vous devez commencer, ou continuer, à constituer votre épargne retraite.
Quel que soit votre âge car, surtout pour les plus jeunes d'entre vous, vous toucherez peu d'argent de l’État.
Et de moins en moins d'argent.
Il faut épargner car vous vivrez de plus en plus vieux.
Et pour épargner vous avez maintenant une vraie belle panoplie de produits d'épargne retraite.
Avec l'assurance-vie.
Avec le PER individuel.
Et bien sûr l'immobilier, mais ça vous le savez déjà.
Nous sommes à votre disposition pour parler retraite.
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Dans des conférences, dans des journées portes ouvertes.
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Parler (ou écrire) c'est bien.
Vous conseiller, être là pour vous renseigner, c'est bien aussi.
Mais agir c'est mieux.
C'est pour cela que nous avons créé pour vous un PERin adapté à vos besoins.
Et qui respecte nos deux règles fondamentales:
- les frais les plus bas du marché
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En début d’année, le gouvernement nous annonçait une révolution pour l’Épargne Retraite. La Loi Pacte (plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises) s'est attaquée au sujet et une ordonnance a été publiée cet été, précisant la fiscalité et le fonctionnement de trois nouveaux produits d’épargne retraite. Les conditions de transfert et sortie sont notamment facilitées. Les premiers produits sont ouverts à la commercialisation depuis le 1er octobre 2019. Une révolution ? Non. Mais une amélioration quand même
Comme prévu par la Loi Pacte, le gouvernement a adopté cet été une ordonnance créant trois nouveaux produits d'épargne retraite, commercialisables à compter du 1er octobre.
L’offre se décline en un PER individuel et deux PER collectifs.
Coté déductions d'impôt, les règles actuelles ne sont pas modifiées. Les versements volontaires continueront à être déductibles du revenu imposable tandis que les sommes issues de l’épargne salariale bénéficieront toujours d’une exonération d’impôt sur le revenu lorsqu’elles seront versées sur le PERCO “nouvelle version”.
Le premier objectif de la Loi Pacte, concernant l’Épargne Retraite, était d’assurer la portabilité de tous les contrats, qu’ils soient souscrits de manière collective en entreprise (Perco, article 83) ou à titre individuel (Perp, contrat Madelin). Avec ces anciens produits un épargnant ne pouvait pas toujours conserver un dispositif d’épargne retraite tout au long de sa carrière, faute de pouvoir le transférer s’il change de métier ou d’entreprise.
Pour remédier à cette situation, la loi Pacte précise que l’épargne accumulée sera intégralement portable d’un produit à l’autre. Et ce, gratuitement à partir de 5 ans de détention ou si le transfert intervient à partir du départ en retraite du bénéficiaire. Avant cette échéance, les frais de transfert sont plafonnés à 1 %.
La fin de la commercialisation des anciens produits est fixée au plus tard au 1er octobre 2020. Toutefois l’ordonnance précise qu’ils pourront continuer à être commercialisés s’ils se mettent en conformité avec les nouvelles règles. Les anciens produits pourront faire l’objet d’une transformation collective, dans le cadre de l'entreprise ou, pour les produits individuels, des associations souscriptrices. Les organismes sont tenus d’accepter les transferts entrants au plus tard à la date de fin de la commercialisation des anciens produits. Dans tous les cas, les détenteurs de vieux PERP, Madelin, Perco et article 83 (lorsque le titulaire n’est plus tenu d’y adhérer) de plus de 5 ans pourront toujours gratuitement demander le transfert vers un PERin jusqu’au 1er janvier 2023
L’avis de MeilleurPlacement :
On aime :
En permettant les transferts entre anciens et nouveaux plans d’épargne, et surtout entre les plans individuels et entreprise, le gouvernement s’est adapté aux changements de vie des actifs français qui, soit par choix soit pas nécessité, n’ont pas de carrière linéaire et changent plusieurs fois de métier et de statut. Chaque épargnant peut avoir « son » produit d’épargne retraite, unique, qui cumule tous les droits acquis dans sa carrière.
>> Je demande une information détaillée sur le PER individuel
On regrette :
Que le gouvernement ne soit pas allé plus loin et permettent pas aux épargnants de recevoir directement à l’intérieur de leur PERin les sommes versées par leur entreprise et leur épargne salariale. En résulte du coup toujours une certaine complexité pour transférer les droits entre les différents plans, notamment pour faire la distinction entre les versements volontaires, les versements obligatoires et l’épargne salariale.
Pour tous les produits, la loi définit les mêmes possibilités de sortie anticipée en capital. Ce capital est exonéré d'impôt sur le revenu (mais soumis aux prélèvements sociaux):
Un autre cas de sortie anticipée est ajouté : la sortie pour financer l’acquisition de sa résidence principale.
Grande nouveauté, le nouveau dispositif PER prévoit la possibilité lors de la retraite de choisir entre rente et/ou capital, en une fois ou de manière fractionnée, (on peut demander, par exemple 5000 € immédiatement, 5000 € dans 5 ans, puis une rente de 90 € par mois déclenchée à 70 ans) .
La fiscalité sera uniformisée :
A noter : Il est prévu que la déduction n'est pas affectée, pour les versements faits en 2019 sur les PERin, par la règle de la demi-somme liée à la mise en place du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu. En effet, les produits d'épargne retraite actuels (ex PERP) font l'objet en 2019 d'un plafonnement fiscal lié à la mise en place du prélèvement à la source : en cas de baisse des versements en 2018, la déductibilité sur l'année 2019 est plafonnée à la moyenne des versements 2018 et 2019.
En cas de sortie en capital à l'échéance, les versements volontaires déduits de l’IR seront imposés au barème progressif de l'impôt sur le revenu. Par contre, ils échappent aux prélèvements sociaux
La part correspondant aux produits des sommes versées sera en revanche imposée à l’IR + 17,2 % de prélèvement sociaux avec possibilité d’opter pour le PFU de 30 %
L’avis de MeilleurPlacement :
On aime :
- Comme tous les produits d’épargne retraite, la possibilité de déduire ses versements de ses revenus. Un gain fiscal notamment pour les personnes fortement imposées.
- La possibilité de sortir à tout moment, en capital, pour acheter sa résidence principale. Une nouveauté par rapport au PERP.
- Autre avancée : la possibilité de choisir, à l’échéance, entre le versement d’une rente viagère et le versement du capital, ou une combinaison des deux.
- L’exonération des prélèvements sociaux à la sortie sur les sommes versées. Ça peut paraître logique, les sommes versées ayant déjà subi les cotisations sociales. En reprendre à la sortie aurait entraîner la double imposition des sommes aux cotisations sociales. Aberrant ? Ce n’aurait pourtant pas été la première fois que l’État se sert deux fois (sur les PERP, par exemple…).
- La possibilité, pour ceux qui ont réduit leur versement dans un PERP à cause de l’année blanche, de verser dans un PERin et de ne pas subir le dispositif de demi-somme instauré par le gouvernement. Un cadeau pour booster le nouveau produit ?
>> Je souhaite recevoir une information détaillée sur le PERin
L’imposition forte d’une sortie en capital : En soumettant à l’impôt sur le revenu les sorties en capital, le gouvernement gâche un peu l’intérêt de cette sortie.
Ainsi, ce que l’État vous donne aujourd’hui (déduction d’impôt), il le reprend plus tard en imposant à la sortie les sommes versées et les intérêts produits. Le seul intérêt est donc le différé d’impôt (le fait que le gain fiscal obtenu à l’entrée va produire des intérêts). Un peu maigre.
Tout l’enjeu de l’épargnant est donc de maximiser le gain fiscal à l’entrée et de minimiser l’impôt à la sortie. En clair, il faut que la tranche marginale d’imposition (TMI) au moment du versement soit plus élevée que celle au moment de la sortie. Un pari difficile d’autant que les sommes retirées du plan viendront s’ajouter au revenu imposable, donc risquent de gonfler les revenus et la TMI.
Prenons l’exemple d’une personne qui veut acquérir sa résidence principale dans quelques années. Elle décide de verser 5000 euros chaque année dans un PER, d’autant que la déduction la fait basculer de tranche (de 41 % à 30%). Gain d’impôt total: 8600 euros. Au bout de 5 ans, elle retire 26500 euros de son plan pour acheter sa résidence principale. Imposition : 10700 euros...
Les épargnants n’ont donc pas vraiment d’intérêt à ouvrir un PERin aujourd’hui s’il pense qu’ils auront besoin du capital dans quelques années pour l’achat de leur résidence principale. Sauf s’ils prévoient de l’acheter dans une année où leurs revenus ont fortement baissé. Mais ce ne sont généralement pas les années où on prévoit d’acheter sa résidence principale.
Quitte à investir dans un PER, autant viser une sortie à la retraite. Généralement, à la retraite, les revenus baissent, donc la TMI baisse. Mais si vous retirez à ce moment le capital de votre PER, alors ce capital vient s’ajouter à vos revenus. Sans trop d’impact s’il ne s’agit que de quelques milliers d’euros. Mais si on parle de plusieurs dizaines de milliers d’euros voire centaines, alors vous basculerez dans une tranche supérieure, ce qui annulerait totalement le gain fiscal obtenu à l’entrée. Certes on peut retirer en plusieurs fois mais l’intérêt n’était-il pas d’offrir une disponibilité immédiate des capitaux à la sortie ?
Au final, le plan est surtout intéressant pour les contribuables qui sont dans une période de leur vie exceptionnelle en termes de rémunérations (donc imposés à des tranches élevées), bien plus élevées que les revenus qu’ils toucheront habituellement tout au long de leur carrière (donc imposés à une tranche faible au moment de leur retraite), et pour quelques dizaines de milliers d’euros. Un produit de niche. Comme le PERP donc. Mais le PERP en mieux…
Même si on constate de belles améliorations par rapport au PERP, le PERin reste un produit tunnel, bloqué jusqu’à la retraite (il y a une possibilité de sortie pour acquisition de la résidence principale mas elle n’est au final pas si attractive). Le produit manque toujours de souplesse. Et en ce point, il reste largement derrière l’assurance-vie dont le capital est disponible à tout moment et avec une fiscalité plutôt douce surtout si le contrat a plus de 8 ans, et surtout quand il s’agit de grosses sommes. Cette souplesse et cette fiscalité douce à la sortie compensent largement le gain fiscal à l’entrée du PERin. L’assurance-vie, mais aussi l’immobilier, resteront donc les piliers d’une stratégie globale d’épargne-retraite sur de longues années. Pas une révolution, donc
Nous sommes à votre disposition pour parler retraite. Nous avons mis en place un dispositif spécial d'échanges avec notre communauté. Pour répondre à vos questions, par téléphone, par internet, dans nos agences. Dans des conférences, dans des journées portes ouvertes. Nous allons ensemble résoudre le problème de votre retraite.
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Parce que les Français vivent de plus en plus longtemps, parce que les pensions versées par l’État vont être de moins en moins élevées, et surtout parce que, la retraite, vous voulez en profiter avec enfin du temps libre pour soi et pour passer du temps avec les proches, vous devez vous construire le plus tôt possible un complément de revenus. En versant 300 euros tous les mois, on obtient dans 20 ans des revenus complémentaires pouvant dépasser les 500 euros nets par mois. Comment ? On vous donne les trois solutions à privilégier.
Placement préféré des Français, l'assurance-vie peut répondre à tous les objectifs, notamment à long terme puisque la fiscalité est très avantageuse au bout de 8 ans : Fructifier un capital, financer les études des enfants, préparer une acquisition immobilière et, bien sûr, préparer sa retraite.
En faisant des versements programmés, et en choisissant un contrat d'assurance vie sans frais d'entrée, avec des unités de compte de qualité (dont OPCVM de société de gestion indépendante et SCPI pour investir dans l'immobilier), on peut se construire pour le long terme un capital en vue de sa retraite.
Grâce à la fiscalité douce sur les retraits (seule la partie gains des retraits est imposée, abattement de 4600 euros pour une personne seule et 9200 euros pour un couple), on obtient un complément de revenu pour la retraite faiblement imposé
Exemple : Un couple qui verse 300 euros par mois dans un contrat d'assurance-vie sans frais d'entrée en privilégiant une allocation prudente (fonds euros, fonds patrimoniaux*, SCPI**).
Au bout de 20 ans, le capital sur le contrat atteint 110.470 euros (soit un rendement moyen de 4 %*** par an), dont 72.000 euros de versements et 38470 euros (soit 35 % du contrat) d'intérêts. À ce moment, si le couple fait des retraits mensuels de 640 euros, il n'aurait qu'à payer les prélèvements sociaux sur les intérêts compris dans le retrait (car abattement de 9200 euros sur les gains). Soit environ 50 euros par mois. Le couple obtient ainsi un complément de revenu net de 590 euros par mois qui durerait pendant 20 ans jusqu'à épuisement du capital (si le rendement moyen se maintient au moins à 4 % **pan an).
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Se construire une épargne retraite tout en diminuant ses impôts ? C'est la formule magique que propose le PER (plan d'épargne retraite ) : les versements réalisés sur une année dans ce produit sont en effet déductibles du revenu imposable dans la double limite de :
Comme il s'agit d'un produit de déductions d'impôt, la réduction dépend de la tranche marginale d'impôt. Plus elle est élevée, plus la réduction sera forte : un contribuable soumis à la tranche à 45% bénéficiera donc d'une réduction de 45% de son versement (s'il ne dépasse pas les plafonds).
Dans l'idéal, ce placement convient parfaitement aux contribuables aux tranches marginales d'imposition élevées pendant leur vie active et qui une fois à la retraite, disposeront de revenus moindres, et donc d'une pression fiscale moins forte, comme c’est généralement le cas des professions libérales ou des cadres supérieurs. Plus l’écart est grand, plus le PERin est attractif. Une niche accueillante d'autant plus qu'elle n'est pas comprise dans le plafonnement global des niches fiscales de 10 000 euros.
Le capital est bloqué jusqu'à la retraite (sauf cas exceptionnel de déblocage anticipée). À la retraite, le capital est généralement transformé en rente viagère qui va venir compléter la pension de retraite. Mais depuis 2011, il est possible d'effectuer une sortie partielle en capital de 20%.
Un foyer fiscal soumis à la tranche à 30% verse 425 euros par mois dans un PERin. Il économise 127,5 euros d'impôt par mois (30 % x 500). Soit un effort d'épargne réel de 297,5 euros. Il privilégie là encore une allocation prudente.
Au bout de 20 ans, le capital sur le plan atteint 156500 euros (soit un rendement moyen de 4 %*** par an).
À ce moment, si le couple fait des retraits mensuels de 850 euros. Soit 10200 euros qui s’ajoute à leur revenu imposable (ce qui fait qu’ils restent dans la tranche à 30%). Le couple obtient ainsi un complément de revenu net de 590 euros par mois qui durerait pendant 15 ans jusqu'à épuisement du capital.
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Une autre possibilité pour affecter votre épargne mensuelle, c'est de s'endetter pour investir en immobilier locatif en utilisant son épargne mensuelle, et les loyers obtenus, pour rembourser le crédit.
L'immobilier locatif à crédit donne un effet de levier, dans la mesure où il permet de placer dès aujourd'hui, non pas le capital qu'on a, mais le capital qu'on aura dans une quinzaine ou une vingtaine d'années. Les rendements sont donc calculés sur une base bien plus forte, et contribuent partiellement à rembourser les mensualités de crédit et donc à limiter l'effort d'épargne à sortir chaque mois.
Au bout du compte, le patrimoine qu'on obtient au bout de 15 ans ou 20 ans pour un investissement à crédit est bien plus élevé que si on avait versé chaque mois les mêmes sommes dans un placement financier, même quand ce placement s’est révélé performant. Et l'immobilier dans tout ça ? Il ne s'agit en fait que d'une nécessité, une «excuse» pour pouvoir faire du crédit, même si on peut toujours espérer que l'immobilier garde dans les années futures son historique de solidité, de stabilité des rendements et d'espérance de performance à long terme.
Le particulier privilégiera donc un investissement à crédit, mais à condition de remplir ces 6 prérogatives :
Prenons l'exemple d'un couple (TMI 30%) qui décide d'allouer 150 euros tous les mois pour acheter des parts d'une SCPI à crédit sur 20 ans. La SCPI verse un rendement de 4,7%****. Il peut alors acheter 56000 euros**** de parts de SCPI, financées à 100 % à crédit. Les mensualités de crédit s'élèvent à 307 euros**** qui sont remboursées en partie par les revenus nets de la SCPI (157 euros par mois en moyenne) et le reste par la capacité d'épargne du couple. Au bout de 20 ans, le couple détient 56000 euros de parts de SCPI, sans compte l'éventuelle revalorisation du prix de la part.
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La semaine prochaine dans les dossiers du dimanche : La grande inflexion patrimoniale à la retraite Chapitre 2 : La performance et le confort du financier face à l'immobilier
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*Ces supports présentent un risque de perte en capital (plus ou moins élevé en fonction de leur catégorie), doivent s’envisager dans une optique long terme et pour une faible partie de votre patrimoine. Ils n'ont pas pour objectif de remplacer les fonds en euros mais de venir en complément de ceux-ci, si vous recherchez dans une optique long terme un moteur de performance au sein de votre contrat, en contrepartie d'une prise de risque maîtrisée. Contrairement aux fonds en euros, la valeur des unités de compte, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps
** Les parts de SCPI de rendement sont des supports de placement à long terme (minimum 10 ans) et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques :
- La baisse de la valeur du placement. Le capital investi dans une SCPI n’est pas garanti. La valeur de part d'une SCPI évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l'immobilier d'entreprise. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.
- La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l’effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille de la SCPI.
- La liquidité. La SCPI n’étant pas un produit coté, elle présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier d'entreprise et du marché des parts de SCPI.
*** Pour obtenir un rendement de 4%, le capital doit être placé sur des supports présentant un risque de perte en capital (plus ou moins élevé en fonction de leur catégorie). Ils doivent s’envisager dans une optique long terme et pour une faible partie de votre patrimoine. Ils n'ont pas pour objectif de remplacer les fonds en euros mais de venir en complément de ceux-ci, si vous recherchez dans une optique long terme un moteur de performance au sein de votre contrat, en contrepartie d'une prise de risque maîtrisée. Contrairement aux fonds en euros, la valeur des unités de compte, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps
**** Information non contractuelle. Hypothèse de calcul ; Prêt à échéances constante pour une durée de 20 ans à un taux de 2.25%. Assurance à 0.253%. Rendement moyen de la SCPI : 4.7%. Cette hypothèse ne peut valoir offre de crédit. Toute demande ne peut bien sûr préjuger de la décision prise par l'établissement prêteur d'octroi ou non du crédit sollicité. Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. Aucun versement de quelque nature que ce soit ne peut être exigé d'un particulier, avant l'obtention d'un ou plusieurs prêts d'argent.