Thursday 01 January

Plus de 10 000 épargnants ou couple d’épargnants ont déjà fait confiance à meilleurtaux Placement pour les accompagner dans leurs projets d’investissement ou d'organisation de leur patrimoine afin qu’ils répondent au mieux à leurs objectifs. Optimiser sa capacité d’épargne, valoriser un capital, préparer une acquisition immobilière, dégager un complément de retraite, ou organiser une succession, nous pouvons vous accompagner sur tous les objectifs. Voici trois exemples concrets.

1 - Les clés pour définir son profil d’investisseur

Dans un premier temps, avant de partir à la chasse aux placements les plus adaptés à son profil, il faut déjà bien définir quel est ce profil : Espérance de gains, risques, horizon, fiscalité, etc.… les Français ont tendance à mal se connaître et aussi à choisir un profil qui ne correspond pas vraiment à leur situation, voire qui n'est pas réalisable.

1.1 L'espoir de gains, la limite de pertes

Dans la vie, on n’a rien sans rien… Pour obtenir de la performance, il faut accepter de prendre des risques.
Dans la théorie financière, il existe une relation très étroite entre l'espérance de gain d'un investissement et son niveau de risque, d'où le terme de « couple rendement-risque » ou celui de rendement ajusté du risque. Ceci signifie qu'il ne faut jamais raisonner uniquement en termes de gains potentiels mais qu'il faut aussi toujours considérer la contrepartie en termes de risque ou de pertes potentielles. Plus vous aspirez à un rendement élevé, plus il faut accepter une part de risque pour pouvoir espérer atteindre le rendement voulu.
Mais dans la pratique, cela pose deux problèmes pour les épargnants.

Le premier, c'est que très peu d'épargnants sont réellement prêts à prendre des risques. Selon un sondage d'AXA IM réalisé avant la crise sanitaire, 75% des Français préfèrent ne rien gagner plutôt que de prendre le risque de perdre. À la limite, on peut le comprendre, surtout après le krach boursier de 2020

Mais le véritable problème, c'est que cette grande prudence ne colle pas avec leurs ambitions sur les objectifs de rendement : 70 % des épargnants espèrent une performance annuelle moyenne de leurs placements d'au moins 5 %. Ils sont même 30% à attendre un gain annuel de 10 % ou plus.
Mais si on ne veut pas prendre de risque, on ne peut pas espérer atteindre 5% de performance. On ne peut qu'espérer une performance nette autour des 0,5 %... le taux du livret A.
Il va donc falloir revoir vos ambitions en termes de performances et/ou de sécurité. Vous cherchez 5 % de gain sur un an ? Vous allez être obligé de prendre des risques…
Vous ne voulez pas prendre de risque ? Vous devez réduire vos objectifs et viser, sur un an, 2 % maximum. C'est ce qu'on obtient actuellement sur les meilleurs fonds en euros des contrats d'assurance-vie.
 

1.2  Le temps : Age et horizon de placement

Un autre facteur va permettre de pouvoir augmenter ses espoirs de gains en maintenant (à peu près) le même niveau de risque : le temps.

À l'heure actuelle, les épargnants ont confié plus de 3000 milliards d'euros en compte et livrets bancaires et dans le fonds euros de l'assurance-vie. Des produits qui offrent une garantie immédiate. Pourtant, on se rend compte qu'il y a une bonne partie de cet argent qui n'est pas conjoncturelle (qui est placée avec des horizons long terme plutôt certains). Il y a une nécessité pour les investisseurs prudents, en plus de bien sélectionner son fonds en euros (en faisant notamment attention aux frais), de substituer la garantie immédiate qu'offre le fonds en euros par un profil prudent, investi avec parcimonie en produits risqués, et qui va reconstituer la garantie en capital grâce au temps qui passe et recréer de l'espérance de gains.

Aujourd'hui, la garantie en capital a un coût important : celui de renoncer à un espoir de performance attractif même à long terme : vous ne pouvez pas espérer faire plus de 2% annuel sur 10 ans (sauf à entrer dans un monde hyperinflationniste mais dans ce cas le placement sûr garantit à peine votre pouvoir d'achat).

Une allocation composée à 80 % en fonds en euros, et le reste en immobilier (SCPI), obligations voire même actions, ne confère aucune garantie immédiate. Seule 80 est garantie. Mais, avec le temps vont s'ajouter à ces 80 les rendements des fonds en euros, ainsi que les coupons et dividendes des SCPI, obligations et actions. Avec ces rendements, si on a un horizon long terme, on peut raisonnablement espérer reconstituer notre garantie de 100 au bout de 10 ans (voire un peu moins). On a donc remplacé notre garantie immédiate par une garantie à long terme. Et on a augmenté notre espérance de gains grâce à l'investissement partiellement en unités de compte (SCPI, fonds obligations, fonds actions, produits structurés, etc.).

Dans la théorie financière, plus l'horizon de placement est éloigné, plus on doit investir dans des produits de long terme, risqués, pour obtenir de la performance.

On reproche souvent aux épargnants français d'être trop prudents par rapport aux autres pays. Et notamment les jeunes.  Un investisseur de 40 ans au profil équilibré devrait par exemple avoir 40 % de son allocation placé sur des fonds investis en actions, quand un retraité de 70 ans sera plutôt investi à 10 % dans ce type de fonds. Or, selon l'étude d'AXA IM, le portefeuille type des Français de 31 à 39 ans contient 57% de liquidités, 11% d'actions, 14% d'obligations, 18% d'immobilier (hors résidence principale). Pour les plus de 55 ans, l'allocation-type est composée ainsi : 68% de liquidités, 13% d'actions, 7% d'obligations, 12% d'immobilier. « Dès 30 ans, les Français investissent comme s'ils en avaient 60 », dit l'étude.

 

1.3 Les risques, c'est pour les riches ?

Plus vous avez ou plus vous gagnez d'argent, plus vous êtes prêt à accepter les risques.
Quand il s'agit de déterminer son allocation d'actifs, c'est bien entendu plus facile pour un investisseur avec un gros capital de mettre une partie de ce capital en risque. Car en cas de perte, il lui en restera toujours à côté. C'est bien plus difficile pour les investisseurs modestes qui ne peuvent pas se permettre de prendre une part relativement importante de risques. Or, le risque appelle la performance. Ainsi, plus on a de capital, plus on peut se permettre de prendre des risques
C'est un cercle vertueux auquel il est difficile de participer quand on est un investisseur modeste. Il faut s'y forcer, si on a un horizon long terme, pour au moins une petite partie de son capital.

Bien sûr, il ne s'agit pas que d'une question de revenus. Il s'agit aussi d'une question de caractère. On peut tout à fait avoir un gros capital et être très craintif, donc privilégier les solutions défensives voire sans risques.
Et il est aussi possible d'avoir peu de revenus mais d'être un vrai risk-taker. Et donc de prendre des risques. Car un vrai profil risquophile, c'est quelqu'un qui est prêt à risquer de se mettre en danger. Même s'il faut une certaine limite.

Un investisseur modeste qui investit à 75 % en fonds euros et 25 % en produits risqués sera finalement plus « risquophile » qu'un très gros investisseur qui investit à 50/50. Car il a plus à perdre.

Un autre facteur pousse les investisseurs aux hauts revenus à prendre des risques : la réduction d'impôt. En effet, il existe beaucoup de placements financiers (FCPI-FIP-SOFICA) qui offrent des réductions d'impôt attractives (de 25 % à 38 % de l'investissement), en contrepartie d'un blocage de fonds, et d'un risque de perte en capital. Car ce sont des produits qui investissent sur des placements risqués (petites sociétés, cinéma, etc.). Si ces produits sont ouverts à tous, ils sont surtout recherchés par les investisseurs qui payent beaucoup d'impôt.
 

1.4 Et si on changeait de profil ?

Chaque profil d'épargnants est différent et chaque épargnant doit donc faire ses choix selon sa situation... mais aussi en pensant à son évolution. Car il est très courant qu'au cours d'une vie, un épargnant change plusieurs fois de profils : Selon l’âge, les revenus, les objectifs, etc...

Dès lors, quand on investit dans un placement financier, il faut toujours se demander combien de temps on va conserver ce placement et si celui-ci restera donc adapté avec le temps.

Prenons l'exemple d'un contrat d'assurance-vie. Un placement avec un horizon très long terme. Il est en effet très courant de conserver son contrat après la retraite et jusqu'au décès (avec les abattements sur les droits de succession).
Au moment de la souscription d'un contrat, vous êtes peut-être dans une situation où vous ne voulez pas prendre de risques. Vous allez donc rechercher le contrat avec le fonds en euros le plus performant (et le moins de frais d'entrée). Sans forcément regarder la qualité des autres supports et les frais d'arbitrage. C'est un mauvais calcul. Car avec le temps, votre profil peut changer. Votre situation, votre aversion au risque ou vos objectifs. La qualité du fonds en euro peut changer aussi. Il est donc très important d'avoir sur ce produit d'autres supports de qualité, même si vous n'investissez pas dessus tout de suite, pour anticiper un changement de profil. Car vous n'allez pas changer de contrat à chaque fois que votre profil change.

Le placement idéal est donc celui qui s'adapte à votre profil. Par exemple un contrat d'assurance-vie avec un fonds en euros de qualité, pas de frais d'entrée, et plusieurs centaines d'unités de compte de qualité, et diversifiées (fonds actions, fonds obligations, fonds diversifiés, produits structurés, SCPI, SCI, OPCI, etc.).

>> Je reçois une documentation sur le contrat meilleurtaux Placement vie, le contrat sans frais d'entrée ni d'arbitrage avec deux fonds en euros performants et plus de 700 supports pour diversifier

2 - Cas pratique : acheter sa résidence principale ou louer et investir ?

« Dois-je acheter ma résidence principale ou rester locataire ? ». Pour Louis, la réponse à cette question est toute trouvée. Jeune salarié, il vient d'acheter à crédit sa résidence principale pour ne pas payer un loyer et « jeter l'argent par les fenêtres ». Son frère jumeau Auguste a pris un chemin inverse. Pour lui, la propriété c'est « has been », et il ne sait même pas où il sera dans 1 an alors s'engager sur un crédit de 25 ans... Il a fait le choix de rester locataire, tout en investissant à crédit dans une SCPI. 10 ans plus tard, on vous montre lequel des deux frères a fait le bon choix...

2.1 Deux choix de vie

Frères jumeaux, Auguste et Louis ont tous les deux poursuivi de grandes études, qu'ils ont terminées chacun à Paris à un an d'intervalle. Auguste est diplômé d'école d'ingénieur en 2018 alors que Louis a eu son diplôme d'école de commerce en 2019. Ils partagent un T1 depuis 2018 dans le XXème arrondissement (Auguste dort dans la chambre, Louis dans le canapé-lit du salon). L’année 2021 sera un tournant dans la vie des deux garçons, pour deux raisons : tout d’abord, Auguste et Marie, sa petite amie depuis bientôt 1 an, décident de sauter le pas et d’emménager ensemble dans quelques semaines. Pour la première fois de leur vie (et même avant leur naissance…), les deux garçons vont être séparés. L’autre événement est financier : les parents des deux enfants ont décidé cette année de leur donner un coup de pouce et de leur transmettre 50 000 € chacun pour « réaliser une acquisition immobilière ».

Le choix de Louis

Louis ne se pose pas beaucoup de questions sur ce qu’il doit faire avec les 50 000 € transmis par ses parents. Il faut acheter la résidence principale et arrêter, comme dit souvent son père, de « jeter un loyer par la fenêtre ». Être propriétaire est, pour Louis, une marque de réussite. Il se trouve que Louis y réfléchit depuis plusieurs mois maintenant et sait de source sûre que le propriétaire du bien dans lequel ils vivent actuellement est prêt à le vendre pour 400 000 €, un prix qui lui parait en plus très raisonnable vu la qualité du bien. Car Louis aime ce bien, hyper bien situé, proche du métro en ligne directe avec son travail, dans un quartier agréable avec beaucoup de bons restaurants et de bars pour sortir, une agréable piscine à quelques pas et un grand parc pour les pique-niques. L’appartement est superbe, surtout que depuis 3 ans qu’ils y habitent, ils l’ont décoré à leurs goûts. L’attachement à la résidence principale ne se discute pas. Louis sait qu’en achetant sa résidence principale, il va bénéficier d’une économie de loyer mais également d’une épargne forcée qu’il va transformer en patrimoine. Il a conscience que pour rentabiliser cette acquisition, il va devoir vivre dans ce bien de longues années mais cela correspond tout à fait à ses projets…

Le choix d'Auguste

Malgré l’insistance de Louis et de ses parents, Auguste n’est pas pressé d’acheter sa résidence principale. Il a trouvé le petit appartement parfait en location avec Marie pour 890 € par mois (chacun), et préfère continuer à louer. Acheter sa résidence principale, ce serait prendre un trop fort engagement, envers Marie, mais aussi envers lui-même. Aujourd’hui, il est heureux de vivre à Paris mais il rêve quand même de vivre une expérience professionnelle à l’étranger. Travailler quelques années à Londres, New York ou Singapour, ça le fait plus rêver que d’être propriétaire d’un deux pièces à Paris. Toutefois, Auguste est conscient qu'à son âge, et avec les conditions de crédit actuelles, il est très intéressant d'emprunter pour réaliser un investissement immobilier.

Mais Auguste voudrait investir en immobilier locatif dans un cadre simple et sans souci de gestion. Il ne veut pas devoir gérer les locataires d'un studio parisien d'autant qu'il ne compte pas faire sa vie à Paris. Son choix se porte donc sur les SCPI (société civile de placement dans l'immobilier). Ce sont des véhicules d'investissement qui collectent des fonds auprès d'épargnants pour constituer un portefeuille composé uniquement d'actifs immobiliers tels que des logements, des murs de magasins, des bureaux ou encore des entrepôts. Une part correspond généralement à quelques centaines d'euros. L'associé reçoit régulièrement des revenus, correspondant aux loyers des biens appartenant à la SCPI. Les SCPI offrent en effet plusieurs atouts et de taille pour des épargnants à la recherche d'actifs de qualité, moins exposés aux aléas des marchés actions. Surtout, elles font partie des rares vecteurs d’investissement à offrir encore des rendements conséquents. À titre d'exemple, elles ont en moyenne versé un taux de distribution sur valeur de marché (TDVM**) de 4,18%* l’an dernier, selon les chiffres de l'Aspim !

>> Je souhaite découvrir l'offre de meilleurtaux Placement pour acheter à crédit des parts de SCPI

 

2.2 Deux investissements

L'investissement de Louis :

- Prix du bien : 400 000 €.

- Frais d'agence : 20 000 €.

- "Frais de notaire" : 30 000 €.

- Apport : 50 000 €.

- Crédit : 400 000 € sur 25 ans.

- Mensualités : 1831,62 €***.

L'investissement de Auguste :

- Prix du bien (parts de SCPI) : 200 000 €.

- Revenus de la SCPI* : 940 € par mois.

- Revenus net (TMI 30%) : 496 € par mois.

- Apport 50 000 €.

- Crédit 150 000 € sur 10 ans.

- Mensualités : 1 440 €***.

- Effort d'épargne mensuel : 944 €.

Les deux frères ont donc le même budget immobilier : Louis paye 1831 € de mensualités pour sa résidence principale (et ne paye donc pas de loyer). Auguste paye quant à lui 890 € de loyers et doit en plus payer 944 € de remboursement de crédit (soit 1834 € au total).

 

3.2 Au bout de 10 ans

10 ans après, tout va bien pour Louis. Depuis 3 ans, il file le parfait amour avec Évelyne qui rêve de s'installer dans le Nord de Paris. Et son vœu va être exaucé puisque Louis vient d'accepter un nouveau poste, un très bon poste au sein d'un grand groupe technologique, basé à La Défense. S'il est très attaché au XXème arrondissement, Louis ne veut pas perdre plus d'1h30 par jour dans les transports. Pas question par contre de mettre son bien en location (trop contraignant), ni de louer un appartement avec Évelyne (et « jeter les loyers par la fenêtre »…). Louis décide donc de vendre son appartement (avec une plus-value puisqu'il a trouvé un acheteur pour 440 000 € nets vendeur) et d'acheter avec Évelyne.

- Vente du bien : 440 000 € (revalorisation de 10 %* en 10 ans).

- Capital restant dû : 263 350 €.

- Frais de remboursement anticipés*** : 2 780 €.

- Capital final après remboursement : 173 870 €.

À l'inverse, la vie n'a pas été simple pour Auguste. Il s'est séparé de Marie il y a 5 ans et a subi un licenciement économique. Il a profité de sa période de chômage pour essayer de lancer sa société de conception de micro-puces électroniques, mais sans connaître un grand succès. Las de Paris, il est retourné vivre dans le Doubs, auprès de ses parents et a retrouvé ses amis d'enfance, dont Angélique... Il est désormais professeur en classe préparatoire et loue un bel appartement dans la banlieue de Besançon. Angélique étant enceinte, le couple ayant une situation très stable, Auguste envisage désormais d'acheter une maison au bord du Doubs...

- Part SCPI : 220 000 € (revalorisation de 10 %* en 10 ans).

- Frais de vente (10%) : 22 000 €.

- Capital final après-vente des parts : 198 000 €.

 

4.2 Conclusion

Au final, l'investissement d'Auguste s'est révélé plus rentable que celui de Louis, puisqu'il se retrouve 10 ans après avec un capital de 198 000 € contre 173 870 € pour son frère, même en ayant « jeté un loyer par la fenêtre ».... Si Auguste aurait pu conserver ses SCPI qui lui apportent un revenu régulier (et éviter les frais de vente), il va plutôt utiliser ce capital pour acheter cash une maison avec Angélique. Mais le couple va aussi emprunter à nouveau pour acheter un bien locatif (SCPI ou résidence étudiante) et profiter encore du levier du crédit.

>> Je souhaite découvrir l'offre de meilleurtaux Placement pour acheter à crédit des parts de SCPI.

 


Communication non contractuelle à but publicitaire * Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les supports en unités de compte présentent un risque de perte en capital. Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques : - La baisse de la valeur du placement. Le capital investi n’est pas garanti. Sa valeur évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l'immobilier . Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse. - La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l’effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille. - La liquidité. L'immobilier n’étant pas un produit coté, il présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier . ** TDVM : Le Taux de Distribution sur Valeur de Marché mesure le niveau de distribution historique. Il est la division du dividende brut avant prélèvement libératoire versé au titre de l’année N (y compris les acomptes exceptionnels et quote-part de plus-values distribuées) par le prix de part acquéreur moyen de l’année N. *** Information non contractuelle, ne pouvant valoir offre de crédit. Toute demande ne peut bien sûr préjuger de la décision prise par l’établissement prêteur d’octroi ou non du crédit sollicité. Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. Aucun versement, de quelque nature que ce soit, ne peut être exigé d'un particulier, avant l'obtention d'un ou plusieurs prêts d'argent.

3 - Cas pratique : Éric et Nathalie veulent épargner 300 € par mois pour leur retraite

La quarantaine passée, Éric et Nathalie sont plutôt satisfaits des choix patrimoniaux qu’ils ont faits jusque-là (résidence principale, puis immobilier locatif et quelques milliers d’euros en livret). Désormais détenteurs d’un patrimoine immobilier conséquent, ils souhaitent développer leurs placements financiers, et notamment commencer à épargner en vue de leur retraite. Financièrement, ils ont la possibilité d’épargner environ 300 € tous les mois pour ce projet, et hésitent entre ouvrir un contrat d’assurance-vie ou un Plan d’Épargne Retraite.

3.1 L'assurance-vie, l'option souplesse privilégiée par les épargnants

Avec plus de 1 800 milliards d’euros d’encours, l’assurance-vie est sans conteste le placement financier préféré des Français. Il faut dire qu’avec ses supports diversifiés (fonds en euros, OPCVM, Pierre Papier, etc.), sa souplesse de versement et de retrait (aucune limite de montant ou de durée), et ses avantages fiscaux et successoraux, l’assurance-vie répond aux objectifs de tout épargnant, et pas seulement ceux qui veulent épargner pour leur retraite.

Concrètement, quels sont les avantages de l’assurance-vie :

• Nombreux contrats sans frais d’entrée.

• Possibilité d’investir dans un fonds en euros, garanti par l’assureur, et dont le rendement est plutôt attractif pour un placement sans risque. Rendement moyen du marché des fonds en euros en 2020 : 1.3%* (source FFA).

• Possibilité d’investir sur des supports plus dynamiques comme par exemple des OPCVM investis partiellement ou en totalité sur les marchés actions, ou des placements de Pierre Papier (SCI ou SCPI) pour investir indirectement en immobilier. Le choix d’un contrat qui offre de nombreuses unités de compte de qualité et diversifiés est donc particulièrement important.

• Possibilité de faire des rachats partiels, ou un rachat total, à tout moment. En effet, contrairement à une idée reçue, l’assurance-vie n’est pas bloquée pendant 8 ans.

• Fiscalité douce, dès la première année : contrairement à d’autres placements ou enveloppes (livret A ou compte-titres par exemple), les gains réalisés dans l’assurance-vie ne sont imposés que lors d’un rachat (mis à part les prélèvements sociaux pris chaque année sur le fonds en euros). Seule une part du rachat est imposée. En effet un rachat est composé d’une partie seulement de gain, l’autre correspond à une fraction des versements réalisés. Cette partie est calculée au prorata des gains sur l’ensemble du contrat. Ex : sur un contrat de 100 000 € sur lequel l’investisseur a versé 80 000 € (donc 20 000 € de gains), un rachat sera composé à 20% seulement de gain. Cette part de gains est imposée, au prélèvement forfaitaire unique de 30% (choix pour la TMI + PS possible).

Fiscalité très douce au bout de 8 ans. Au bout de 8 ans, l’épargnant bénéficie d’un abattement de 4 600 € (9 200 € pour un couple) sur les gains annuels des rachats des contrats d’assurance-vie. Par ailleurs, dans certains cas (versement avant septembre 2017, encours inférieur à 150 000 € pour une personne seule et 300 000 € pour un couple), le taux d’IR peut être abaissé de 12.8% à 7.5%.

Avantages successoraux : l’assuré désigne les bénéficiaires de son contrat d’assurance-vie en cas de décès. Pour les sommes versées avant 70 ans, chaque bénéficiaire profite d’un abattement de 152 500 € sur les droits de succession. Après 70 ans, un abattement global de 30 500 € est appliqué pour l’ensemble des bénéficiaires.

Simulation pour Éric et Nathalie :

Le couple verse 300 € par mois dans un contrat d'assurance-vie sans frais d'entrée en privilégiant une allocation équilibrée (fonds euros, fonds diversifiés**, SCPI***). Au bout de 20 ans, le capital sur le contrat atteint 98 066 € (soit un rendement moyen de 3 % par an), dont 72 000 € de versements et 26 065 € (soit 26,6 % du contrat) d'intérêts. À ce moment, si le couple fait des retraits mensuels de 540 €, il n'aurait qu'à payer les prélèvements sociaux sur les intérêts compris dans le retrait (car abattement de 9 200 € sur les gains). Soit environ 25 € par mois. Le couple obtient ainsi un complément de revenu net de 515 € par mois qui durerait pendant 20 ans jusqu'à épuisement du capital (si le rendement moyen se maintient au moins à 3 % par an).

>> Je reçois une documentation complète sur meilleurtaux Placement vie, le contrat idéal pour préparer la retraite

 

3.2 Le PERin, un produit tunnel fiscalement avantageux

Créé en 2019, le nouveau Plan d’Épargne Retraite dispose de plusieurs volets, notamment un volet individuel : le PERin, Plan d’Épargne individuel. Ce plan est destiné à recevoir les versements volontaires des épargnants qui souhaitent préparer leur retraite et bénéficier de réductions d’impôts. Jusque-là, rien de nouveau par rapport aux produits d’épargne retraite existants, (notamment le PERP, Plan d’Épargne Populaire). Le plan reprend en effet plusieurs caractéristiques du PERP :

• Avantage principal de ces plans, les versements réalisés dans un PERin sont déductibles des revenus imposables dans la limite de 10% des revenus du travail plafonné à 8 fois le PASS (Plafond Annuel de Sécurité Sociale), ou 10% du PASS si les revenus sont trop faibles. Comme il s'agit d'un produit de déductions d'impôt, la réduction dépend de la tranche marginale d'impôt. Plus elle est élevée, plus la réduction sera forte : un contribuable soumis à la tranche à 45% bénéficiera donc d'une réduction de 45% de son versement (s'il ne dépasse pas les plafonds).

• On notera également que, comme pour le PERP, le PERin est copié sur l’enveloppe assurance-vie : l’épargne est placée sur un fonds en euros garanti et/ou des unités de compte (OPCVM, Pierre Papier, etc.). Comme pour l’assurance-vie, le choix du contrat est primordial.

• Inconvénient principal, il s’agit d’un produit « tunnel » : les sommes sont bloquées jusqu’à la retraite. Il existe quelques cas rares de sorties anticipées liées à des accidents de la vie (décès du conjoint, invalidité, surendettement, expiration des droits au chômage, etc.).

Malgré l’avantage fiscal, les épargnants n’ont pas franchement plébiscité le PERP, à cause du capital bloqué jusqu’à la retraite et du manque de souplesse à la sortie. C’est sur ce dernier point que le gouvernement s’est penché avec la loi Pacte. Avec du coup une vraie amélioration par rapport au PERP : désormais, à la retraite, les sommes pourront être récupérées sous forme de capital, ou de rente viagère, ou une combinaison des deux.

La sortie est donc beaucoup plus souple. Elle est cependant fiscalisée. Le capital versé, qui a permis une déduction fiscale à l'entrée, est soumis à la sortie à l’impôt sur le revenu, à la TMI (pas de prélèvements sociaux). Ce capital a généré des gains (intérêts et plus-value). Ces gains sont quant à eux soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30% (choix possible pour TMI + prélèvements sociaux de 17.2%). Un point sur lequel l’épargnant doit se montrer très vigilant. Car s’il retire beaucoup de capital, il pourrait basculer dans une tranche supérieure et être donc lourdement imposé (d'où l'intérêt de retirer en plusieurs fois).

Au final, à condition de bénéficier d’un bel avantage fiscal à l’entrée, de bloquer les sommes jusqu’à la retraite et de rester vigilant au moment des retraits au niveau de la fiscalité, le PER peut s’avérer fort judicieux pour préparer sa retraite et bénéficier d’une réduction d’impôt.

Simulation pour Éric et Nathalie :

Le couple, soumis à la tranche à 30% verse 425 € par mois dans un PERin. Il économise 127,5 € d'impôt par mois (30 % x 500). Soit un effort d'épargne réel de 297,5 €. Il privilégie là encore une allocation équilibrée (fonds euros, fonds diversifié**, SCPI***). Au bout de 20 ans, le capital sur le plan atteint 138 925 € (soit un rendement moyen de 3 % par an). À ce moment, le couple fait des retraits mensuels de 615 €. Sur ce retrait, 450 € (correspondant à la part de versement) s'ajoutent aux revenus imposables (une partie de ces revenus sera imposée à 11%, et l'autre à 30% car le capital retiré fait basculer le couple dans la tranche élevée). Le reste est soumis au PFU de 30%. Le couple obtient ainsi un complément de revenu net de 515 € par mois qui durerait pendant 25 ans jusqu'à épuisement du capital (si le rendement moyen se maintient au moins à 3 % par an)..

>> Je demande une information détaillée sur le contrat meilleurtaux Liberté PER

Conclusion

Si on compare les deux cas pratiques, grâce à l'avantage fiscal à l'entrée, l'épargne réalisée dans un PERin permet d'obtenir un capital plus important que l'assurance-vie, même après impôt, si on se base sur un taux de rendement du capital identique entre les deux enveloppes.

Dans le cas de l’assurance-vie, le couple épargne 300 € par mois et bénéficie au bout de 20 ans d’un capital de 98 000 € (soit un rendement moyen de 3 % par an). Grâce à la fiscalité douce du contrat, ils peuvent faire des retrais de 540 € par mois et ne payer que 25€ d’impôt, soit un revenu net de 515 € pendant 20 ans jusqu’à épuisement du capital.

Mais dans le cas du PER, le couple peut épargner plus. En effet, plutôt que de verser 300 € en assurance-vie, il peut verser 425 € dans un PER et comme il va recevoir 127,5€ de réduction d’impôt, son effort d’épargne est identique.

En plaçant 425 € par moi dans le PER, son capital au bout de 20 ans atteint 138 925 € (toujours un rendement moyen de 3 % par an). 40 920 € de plus que pour l’assurance-vie ! Certes, la fiscalité sur les retraits sera plus élevée. Le couple devra retirer chaque mois 655 € pour bénéficier d’un rendement net de 515 € par mois. Mais dans ce cas, le capital sera épuisé au bout de 25 ans. 5 ans après l’assurance-vie !

>> Je demande une information détaillée sur le contrat meilleurtaux Liberté PER

Il semble néanmoins nécessaire de rappeler que les sommes placées dans un PER sont bloquées jusqu’à la retraite (sauf cas exceptionnels) alors que pour l’assurance-vie, elles sont disponibles à tout moment. Ainsi, un couple qui souhaite investir exclusivement pour se retraite doit privilégier le PER. Mais lorsque les objectifs ne sont pas parfaitement définis, que l’on veut placer pour sa retraite, mais en se gardant la possibilité de pouvoir utiliser ce capital pour d’autres projets, alors il est préférable d’opter pour la souplesse de l’assurance-vie.

>> Je reçois une documentation complète sur meilleurtaux Liberté vie

 


Communication non contractuelle à but publicitaire * taux net de frais de gestion, hors prélèvements sociaux et impôt sur le revenu. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures **Les investissements en unités de compte présentent un risque de perte en capital, doivent s’envisager dans une optique long terme et porter sur une petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces unités de compte, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. *** Les parts de SCPI sont des supports de placement à long terme (minimum 10 ans) et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques : - La baisse de la valeur du placement. Le capital investi dans une SCPI n’est pas garanti. La valeur de part d'une SCPI évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l'immobilier d'entreprise. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse. - La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l’effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille de la SCPI. - La liquidité. La SCPI n’étant pas un produit coté, elle présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier d'entreprise et du marché des parts de SCPI.

4 - Cas pratique : comment Jean-Paul et Véronique économisent 150 000 euros de droits de succession... par enfant !

Jean-Paul et Véronique ont tous les deux 68 ans. De par leur travail acharné et leur propension à mettre régulièrement de côté, ils se sont construits un patrimoine de plus de 2 millions d'euros. Avec notamment un objectif fort : transmettre un bel héritage à leurs deux enfants. Mais ils se rendent compte aujourd'hui que, sans action de leur part, leur patrimoine sera transmis à leurs enfants... avec plus de 350 000 euros de droits de succession à payer ! Inenvisageable pour le couple qui se tourne vers un conseiller financier qui va les guider vers les solutions pour réduire drastiquement ces droits.

4.1 Patrimoine et succession

Le couple se rend donc chez un conseiller financier afin de lui présenter les différentes caractéristiques de leur patrimoine :

- Résidence Principale : 600 000 euros.

- Placements immobiliers (3 biens): 1 670 000 euros.

- Placement financier 200 000 euros.

Le couple n'a pris aujourd'hui aucune disposition vis-à-vis de sa succession. Voici alors ce qu'il se passera aux décès :

Au premier décès :

Hypothèse d'âge du défunt : 85 ans (à savoir : à 85 ans la nue-propriété vaut 80% de la pleine propriété).

Le conjoint survivant récupère la moitié des biens (1 235 000 euros) et choisit de prendre, sur le reste, la totalité en usufruit (le conjoint survivant a en effet le choix entre prendre 100% en usufruit ou 1/4 en pleine propriété)

Les enfants récupèrent, eux, la totalité en nue-propriété :

- Valeur de la nue-propriété : 80 % * 1 235 000 euros = 988 000 euros.

- Valeur par enfant : 494 000 euros.

- Valeur imposable (après abattement de 100 000 euros) : 394 000 euros.

- Droits de succession : 76 994 euros (par enfant).

Au second décès

Les enfants récupèrent l'usufruit du conjoint (sans payer de droit).

Ils récupèrent aussi l'ensemble de ses biens propres (1 235 000 euros) :

- Valeur par enfant : 617 500 euros.

- Valeur imposable (après abattement de 100 000 euros) : 517 500 euros.

- Droits de succession : 101 694 euros (par enfant).

Droits totaux succession par enfant : 178 688 euros.

>> Besoin de faire un point sur votre succession ? Demandez à être rappelé par un conseiller spécialisé

 

4.2 Réduction assurance-vie

Les époux ont la possibilité d'utiliser les abattements des contrats d'assurance-vie. Chaque époux peut en effet verser 152 500 euros par enfant (donc deux fois) avant 70 ans plus 30 500 euros (pour l'ensemble des héritiers) après 70 ans. Pour ce faire, ils vont vendre un de leurs biens immobiliers et verser toutes leurs liquidités sur deux contrats d'assurance-vie chacun (un avant et un après 70 ans). Soit 335 000 euros par parent (670 000 euros au total).

Au premier décès :

Hypothèse d'âge du défunt : 85 ans.

Patrimoine du couple :

- Résidence Principale : 600 000 euros

- Placements immobiliers (2 biens): 1 200 000 euros

- Assurances vie : 670 000 euros

Aucun droit sur les contrats d'assurance-vie.

Le conjoint survivant récupère la moitié des biens (900 000 euros) et choisit de prendre, sur le reste, la totalité en usufruit.

Les enfants récupèrent donc la totalité en nue-propriété :

- Valeur de la nue-propriété : 80 % * 900 000 euros = 720 000 euros.

- Valeur par enfant : 360 000 euros.

- Valeur imposable (après abattement de 100 000 euros) : 260 000 euros.

- Droits de succession : 50 194 euros (par enfant).

Au second décès

Les enfants récupèrent l'usufruit du conjoint (sans payer de droit). Ils récupèrent aussi l'ensemble de ses biens propres (900 000 euros) :

- Valeur par enfant : 450 000 euros.

- Valeur imposable (après abattement de 100 000 euros) : 350 000 euros.

- Droits de succession : 68 194 euros (par enfant).

Droits totaux succession par enfant : 118 388 euros.

Économie grâce à l'ouverture de contrats d'assurance-vie avant et après 70 ans pour un total de 670 000 euros : 60 300 euros par enfant

>> Je demande une information détaillée sur le contrat d'assurance-vie pour la succession

 

4.3 Donation et démembrement

Pour diminuer les droits de succession, les époux peuvent donner de leur vivant à leurs enfants. Ils peuvent leur donner dans la limite des abattements (100 000 euros par parent et par enfant) pour ne pas payer de droit de donation. Cet abattement est réutilisable (pour la succession ou une nouvelle donation) tous les 15 ans. Ils font alors le pari qu'ils vivront au moins 15 ans.

Pour autant, Jean-Paul et Véronique ne souhaitent pas vraiment se démunir (c'est-à-dire se séparer d'une partie de leur patrimoine). Ils sont coincés entre l'envie de diminuer les droits de succession et le besoin de se protéger. Une équation insoluble ? Pas tout à fait.

Il y a une solution à cette équation : le démembrement. Il s'agit d'une technique qui sépare la propriété d'un bien en deux : d'un côté l'usufruitier, qui peut user du bien et percevoir les fruits et de l'autre le nu-propriétaire, qui n'a pas de droit sur le bien, mais qui devient plein propriétaire à l'issue du démembrement (décès de l'usufruitier).

Concrètement, un parent peut donner la nue-propriété d'un bien à un enfant. Cela lui permet d'anticiper sa succession en utilisant les abattements de la donation. Mais il ne se démunit pas complètement, car il conserve l'usufruit : dans le cas d'un bien immobilier, il peut donc vivre dans le bien ou le mettre en location et toucher les loyers.

Une solution très pratique est de transmettre la nue-propriété de parts de SCPI. Les parents vont continuer à percevoir les revenus sans devoir s'occuper de la gestion du bien (ni les enfants d'ailleurs). En cas de besoin, il sera possible de vendre quelques parts de SCPI sans casser tout le montage financier. Enfin, au moment du décès, les enfants récupèrent les parts de SCPI en pleine propriété, avec la possibilité de les conserver, ou de vendre tout ou partie de ces parts. Il n'y a aucun problème d'indivision avec des parts de SCPI.

À noter que la donation de nue-propriété permet de diminuer les droits de donation au-delà des abattements. Car seule la nue-propriété du capital transmis sera soumise aux droits de succession. Il y a donc une décote. Et aucun droit n'est payé sur le contrat au moment du décès de l'usufruitier.

Jean-Paul et Véronique vont donc vendre 800 000 euros de biens immobiliers pour les verser dans des contrats des parts de SCPI. Chaque parent va donner la nue-propriété de 200 000 € à chaque enfant.

Au moment de la donation

Âge du donataire : 69 ans.

Valeur de la nue-propriété : 60 %.

- Valeur de la donation : 60 % * 200 000 euros = 120 000 euros.

- Valeur imposable (après abattement de 100 000 euros) : 20 000 euros par donation.

- Droits de donation par enfant (2 donations, 1 par parent) : 4388 euros.

Au premier décès

Hypothèse d'âge du défunt : 85 ans.

Patrimoine du couple :

- Résidence Principale : 600 000 euros.

- Placements immobiliers (1 bien) : 400 000 euros.

- Assurances vie : 671 000 euros.

- SCPI : 800 000 euros.

Aucun droit sur les contrats d'assurance-vie.

Aucun droit sur le remembrement des parts de SCPI.

Le conjoint survivant récupère la moitié des biens (500 000 euros) et choisit sur le reste la totalité en usufruit. Les enfants récupèrent donc la totalité en nue-propriété :

- Valeur de la nue-propriété : 80 % * 500 000 euros = 400 000 euros.

- Valeur par enfant : 200 000 euros.

- Valeur imposable (après abattement de 100 000 euros) : 100 000 euros.

- Droits de succession : 18 194 euros (par enfant).

Au second décès

Les enfants récupèrent l'usufruit du conjoint (sans payer de droit de succession). Ils récupèrent aussi l'ensemble de ses biens propres (500 000 euros).

- Valeur par enfant : 250 000 euros.

- Valeur imposable (après abattement de 100 000 euros) : 150 000 euros.

- Droits de succession : 28 194 euros (par enfant).

Droits totaux succession par enfant : 50 776 euros.

Économie grâce à l'ouverture et la donation de parts de SCPI pour un total de 800 000 euros : 67 612 euros par enfant

À noter qu'il s'agit là d'une économie si les parents vivent encore 15 ans. Si ce n'est pas le cas, et que les abattements sont réintégrés à la succession, alors ces abattements de 100 000 euros sont perdus. Mais l'économie serait quand même de 27611 euros par enfant

>> Je reçois gratuitement une information détaillée sur l'Offre SCPI de meilleurtaux Placement

 

4.4 Souscription de parts de GFI

Le groupement forestier d'investissement, ou GFI, est une société civile à vocation forestière. Son activité est donc rattachée à un ou plusieurs massifs forestiers. Il permet à des investisseurs particuliers d'acheter des parts d'une société civile qui détient des parcelles de forêts. La société de gestion va alors exploiter son actif, c'est-à-dire l'entretenir, découper le bois et le revendre. Elle distribue les revenus à ses associés, les porteurs de parts. Parts dont le prix peut également évoluer avec le marché des forêts et la pousse des arbres non récoltés

Pour soutenir le secteur, durable et créateur d'emplois, l’État lui a conféré plusieurs avantages fiscaux : une réduction d'IR, une exonération d'IFI, et une réduction de 75 % des droits fiscaux sans plafonnement ni contrainte de lignée ou de conservation des parts, mais avec un engagement d'exploitation durable sur 30 ans pris par le Groupement Forestier. Cet abattement s'applique sur la valeur des forêts françaises détenues par le Groupement, pas sur la trésorerie.

Jean-Paul et Véronique vont donc investir 400 000 euros dans des parts d'un Groupement Forestier.

Sur ces 400 000 euros, seuls 100 000 euros entrent donc dans la succession.

Au premier décès

Hypothèse d'âge du défunt : 85 ans.

Patrimoine du couple :

- Résidence Principale : 600 000 euros.

- Placements GFI :400 000 euros.

- Assurance-vie : 671 000 euros.

- SCPI : 800 000 euros.

Aucun droit sur les contrats d'assurance-vie. Aucun droit sur le remembrement des parts de SCPI. Le conjoint survivant récupère la moitié des biens (500 000 euros) et choisit sur le reste la totalité en usufruit. Les enfants récupèrent donc la totalité en nue-propriété, dont des parts de GFI pour 200 000 euros, dont 75 % sont exonérés.

- Valeur en nue-propriété totale : 80 % * 500 000 euros = 400 000 euros.

- Valeur en nue-propriété imposable : 80 % * 350 000 euros = 280 000 euros.

- Valeur par enfant : 140 000 euros.

- Valeur imposable (après abattement de 100 000 euros) : 40 000 euros.

- Droits de succession : 6 194 euros (par enfant).

Au second décès

Les enfants récupèrent l'usufruit du conjoint (sans payer de droit de succession), plus l'ensemble de ses biens propres (500 000 euros). Là encore seuls 350 000 euros sont imposés.

- Valeur par enfant : 175 000 euros.

- Valeur imposable (après abattement de 100 000 euros) : 75 000 euros.

- Droits de succession : 13 194 euros (par enfant).

Droits totaux succession par enfant : 19 388 euros.

Économie grâce à l'achat de parts de GFI pour un total de 400 000 euros : 27 000 euros par enfant

>> Je demande une information détaillée sur le GFI France Valley Patrimoine.

 

Conclusion

En vendant leurs biens immobiliers pour investir dans plusieurs produits financiers (et de Pierre Papier), jean-Paul et Véronique vont faire économiser à leurs enfants des dizaines de milliers d’euros de droit de succession :

- Grâce à l’assurance-vie : 60 000 € de réduction par enfant.

- Grâce à la donation de nue-propriété de parts de SCPI : 27 600 € par enfant + 40 000 € par enfant si les parents vivent au moins 15 ans.

-Grâce au GFI : 27 000 € de réduction par enfant. Soit 147 000 € de réduction par enfant. On est passé de près de 360 000 € de droit de succession au total, à peine plus de 60 00 €.

On a ainsi divisé les droits de succession par près de 6 !

 


Communication non contractuelle à caractère publicitaire À propos de France Valley : France Valley est une Société de Gestion de Portefeuille indépendante agréée par l'AMF (Autorité des Marchés Financiers), spécialisée dans les Groupements Forestiers, le Capital Investissement et l'Immobilier. France Valley gère une quinzaine de Groupements Forestiers pour le compte de nombreux particuliers qui ont souhaité s'appuyer sur son expertise pour investir dans cet actif. France Valley est membre de l'ASFFOR (Association des Sociétés et Groupements Fonciers et Forestiers), association professionnelle qui réunit les principaux investisseurs institutionnels français de la Forêt. À ce titre, France Valley se conforme au code de bonne conduite de l'ASFFOR et a pour pratique de faire certifier PEFC (Program for the Endorsement of Forest Certification) ses massifs forestiers sous gestion.

Nos placements
PER Plus de retraite et moins d'impôts avec nos PER sans frais d'entrée
Assurance vie Découvrez nos contrats sans frais d'entrée
SCPI Accédez à l'immobilier professionnel dès 500 €
Defiscalisation Investissez dans l'économie réelle en réduisant votre impôt