Thursday 01 January

Champion d'Europe de l'épargne, les Français commencent très tôt à mettre de côté, notamment dans leur produit d'épargne préféré, l'assurance-vie. Dès le premier emploi, où quelques semaines après le mariage, par exemple. Dans ce dernier cas, les époux choisissent naturellement de se protéger mutuellement en cas de décès. Plusieurs décennies plus tard, leurs objectifs ont évolué, mais pas leur clause bénéficiaire....
 

1 - Protéger mais ne pas surprotéger le conjoint

La grande majorité des contrats d'assurance-vie des Français conserve la clause bénéficiaire par défaut, à savoir le classique « mon conjoint, à défaut mes enfants ».

1.1 Assurance-vie et clause bénéficiaire

Dans un couple typique d'épargnants français, chaque membre va détenir un contrat d'assurance-vie avec chacun une clause protégeant le conjoint, et à défaut les enfants. Une manière de protéger le conjoint survivant d'un décès qui arriverait trop tôt. Et si cette stratégie convient parfaitement à de nombreux couples français, on remarque quand même que, pour des couples avec un patrimoine relativement confortable, passé un certain âge, la clause bénéficiaire des contrats d'assurance vie mériterait d'être mise à jour pour mieux correspondre aux objectifs du couple.
Pour un couple de retraités, disposant déjà de contrats d'assurance-vie bien remplis, il peut être en effet inutile de surprotéger le conjoint en le nommant bénéficiaire du contrat.

À un âge avancé, avec déjà un contrat bien garni, le conjoint survivant n'a souvent pas besoin de cette nouvelle rentrée d'argent. Il s'agit en plus d'un mauvais calcul fiscal. Les sommes transmises par assurance-vie à son conjoint survivant perdent l'abattement de 152 500 euros sur les successions, étant donné que le conjoint est dans tous les cas exonéré de droits. Par ailleurs ce dernier aura du mal à placer le nouvel héritage dans des conditions attractives pour la transmission aux enfants. Notamment s'il a plus de 70 ans, ou s'il a déjà lui-même versé un montant conséquent dans ses contrats d'assurance-vie, il ne pourra faire bénéficier ses héritiers de l'abattement de 152 500 euros.


Pour faire face à cette inefficience, un couple peut donc être tenté de modifier les clauses bénéficiaires pour faire hériter directement les enfants. Mais ils prennent alors un autre risque : le «risque» que le conjoint survivant vive très longtemps et finisse par manquer d'argent. Beaucoup de couples de retraités se retrouvent ainsi face à un dilemme :

Comment protéger son conjoint survivant, sans le « surprotéger » et renforcer les droits de succession que vous payer les enfants ?
 

2 - La clause bénéficiaire démembrée

Passé un certain âge, les objectifs successoraux changent. Plutôt que de protéger au maximum le conjoint survivant au premier décès, un couple va préférer avantager ses enfants, notamment pour limiter les droits de succession. Mais comment remplir ce nouvel objectif tout en s'assurant que le conjoint survivant ne manque de rien même s'il vit jusque cent ans ?

2.1 La clause bénéficiaire démembrée

La solution prônée par meilleurtaux Placement est de réaliser une clause bénéficiaire démembrée : c'est une clause qui consiste à transmettre à ses enfants la nue-propriété de son contrat d'assurance-vie à ses enfants, et de réserver l'usufruit au conjoint survivant. On parle plutôt de « quasi-usufruit » dans le cas de démembrement de somme d'argent.



Voici un exemple de clause bénéficiaire démembrée validée par l'assureur Suravenir :

>> Je télécharge l'exemple de clause bénéficiaire démembrée


Cette clause, bien rédigée, va permettre plusieurs choses :

  • En tant qu'usufruitier, le conjoint survivant a la possibilité, en cas de besoin, de puiser dans le capital transmis. Il est donc protégé.
  • Au décès de l'usufruitier, les enfants nus-propriétaires récupèrent le capital, sans payer aucun droit de succession, même (et surtout) si le conjoint n'a pas puisé dans le capital.
  • Si le conjoint a puisé dans ce capital, les nus-propriétaires disposent alors d'une créance qui leur permettra de récupérer le capital manquant sur l'actif successoral au deuxième décès, toujours sans payer de droit de succession. On est donc dans un cas de réduction maximale des droits de succession pour les enfants. Aucun droit quelque soit le montant...

Les conseillers meilleurtaux Placement sont à votre écoute pour vous aider à définir et à rédiger les clauses bénéficiaires de vos contrats d'assurance vie, et vous accompagner pour la préparation de votre succession et toutes vos problématiques successorales

>> J'effectue une demande de rappel par un conseiller meilleurtaux Placement

 

2.2 Le contrat de capitalisation 

Le contrat de capitalisation est l'outil idéal pour recevoir le quasi-usufruit :

  • Contrairement à l'assurance-vie, il peut être démembré
- Comme pour l'assurance-vie, il existe des contrats sans frais et performants, avec un fonds euros de qualité et de nombreuses unités de compte pour diversifier
 
  • La fiscalité en cas de retrait est très douce (c'est la même que l'assurance-vie)
  • Dans le cas d'un contrat démembré, au décès de l'usufruitier, le contrat est automatiquement transmis aux nus-propriétaire sans droit de succession quelque soit le montant : C'est donc mieux que l'assurance-vie !

>> Je demande une information détaillée sur le contrat de capitalisation

3 - Cas pratique: Modification de la clause bénéficiaire pour effacer les droits de succession

Pierre vient de fêter ses 70 ans, et Brigitte ses 64 ans. Tout deux sont mariés depuis 40 ans, mais restent amoureux comme au premier jour.
 

Ils possèdent une maison de ville en province d’une valeur de 200 000 euros. Comme de nombreux français Pierre et Brigitte détiennent un contrat d’assurance-vie qu'ils ont ouvert juste après leur mariage. C'est le principal produit d'épargne de Brigitte qui détient à ce jour 305 000 euros dans son contrat pour maximiser l'abattement de 152 500 euros par enfant (elle fait régulièrement des retraits pour que le contrat ne dépasse pas ce niveau). Pierre a quant a lui un contrat de 220 000 euros et, passionné par les marchés financiers, un PEA de 80 000 euros.  


Leur maison est payée depuis longtemps, et le couple profite convenablement de leur retraite grâce à un revenu  de 1 250 euros mensuels chacun, auxquels se rajoutent les gains de leurs placements, même s'ils sont obligés de puiser dans le capital de temps en temps. Ils commencent à penser à transmettre leur patrimoine à leurs 2 enfants Pascal et Clémence.
Le fait d’avoir rempli leurs contrats d’assurance-vie avant 70 ans leur permet de bénéficier d’un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire lors la transmission, ce qui n’est plus le cas pour les versements après 70 ans. 
Le couple n'a néanmoins jamais modifié les clauses bénéficiaires des contrats d'assurance-vie, le classique « mon conjoint à défaut mes enfants ».


Prenons l'hypothèse d'un premier décès au bout de 5 ans, et d'un deuxième au bout de 20 ans : 

 

Hypothèse 1 : Décès de Brigitte, puis de Pierre
Au premier décès, Pierre reçoit le capital placé dans l'assurance-vie de Brigitte (305 000 euros) sans droit de succession. Il les place dans un nouveau contrat d'assurance-vie. Sur le reste (la maison), il choisit 100 % de l'usufruit. Les enfants ne payent aucun droit de succession au 1er décès.
15 ans plus tard, Pierre a dû puiser dans ses contrats d'assurance-vie. Il a d'abord puisé dans son vieux contrat de plus de 8 ans (pour un total de 56000 euros) puis a basculé sur le nouveau quand il a eu 8 ans (pour 74000 euros). Par contre, son PEA a bien évolué (140 000 euros).


Au deuxième décès, les enfants héritent de :

  • La maison en pleine propriété sans droit de succession
- 174 000 (220 000 – 46 000) euros en assurance-vie avant 70 ans : Pas de droit de succession

  • 205 000 (305 000 – 74000) euros en assurance-vie après 70 ans : Abattement de 30 500 euros soit 100250 euros par enfant (qui ont chacun un abattement de 100 000 euros)

  • 140 000 euros placés dans un PEA : Soit 70 000 par enfant sans aucun abattement

Au final, les enfants subiront chacun des droits de succession sur 70250 euros

 

Hypothèse 2 : Décès de Pierre, puis de Brigitte
Au premier décès, Brigitte reçoit le capital placé dans l'assurance-vie de Pierre (220 000 euros) sans droit de succession. Elle les place dans un nouveau contrat d'assurance-vie. Sur le reste (la maison et le PEA), elle choisit ¼ en pleine propriété, ayant convenu avec ses enfants qu'elle leur laisse le PEA mais qu'elle gardait la résidence principale. Les enfants ne payent aucun droit de succession au 1er décès.


15 ans plus tard, Brigitte a dû puiser dans ses contrats d'assurance-vie. Parce qu'elle voulait limiter les droits de succession que ses enfants allaient payer, elle a puisé uniquement dans le nouveau contrat (120 000 euros).


Au deuxième décès, les enfants héritent de :

  • La maison d'une valeur de  200 000 euros (si on prend l'hypothèse d'un bien qui ne s'est pas revalorisé)
  • 
305 000 euros en assurance-vie avant 70 ans : Pas de droit de succession

  • 100 000 euros (220 000 – 120 000) en assurance-vie après 70 ans : Abattement de 30 500 euros soit 34750 euros par enfant, sans aucun abattement

Avec ces perspectives, le couple se rend chez son conseiller MeilleurPlacement qui leur recommande alors de réaliser des clauses bénéficiaires démembrés sur leur contrat d'assurance-vie.

 

Prenons toujours l'hypothèse d'un premier décès au bout de 5 ans, et d'un deuxième au bout de 20 ans : 

 

Hypothèse 3 : Décès de Brigitte, puis de Pierre
Au premier décès, Pierre reçoit le capital (en quasi-usufruit) placé dans l'assurance-vie de Brigitte (305 000 euros) sans droit de succession. Il le place dans un contrat de capitalisation, dont les enfants sont nus-propriétaires. Sur le reste (la maison), il choisit 100 % de l'usufruit. Les enfants ne payent aucun droit de succession au 1er décès.
15 ans plus tard, Pierre a dû puiser dans le contrat de capitalisation (120000 euros). Par contre, son PEA a bien évolué (180 000 euros).
Au deuxième décès, les enfants héritent de :

  • La maison en pleine propriété sans droit de succession
- Le contrat de capitalisation : 185 000 euros (305000-120000)  en pleine propriété sans droit de succession
  • 
Ils bénéficient en plus d'une créance de 120 000 euros (le montant que Pierre a puisé dans le contrat de capitalisation).
  • 220 000 euros en assurance-vie avant 70 ans : Pas de droit de succession

  • 180 000 euros placés dans un PEA : Soit 90 000 par enfant sans aucun abattement puisque les enfants bénéfice d'une créance de 120 000 euros, et d'un abattement de 100 000 euros chacun...

Au final, les enfants ne payent aucun droit de succession.

 

Hypothèse 4 : Décès de Pierre, puis de Brigitte
Au premier décès, Brigitte reçoit le capital (en quasi-usufruit) placé dans l'assurance-vie de Pierre (220 000 euros) sans droit de succession. Elle les place dans un contrat de capitalisation. Sur le reste (la maison et le PEA), elle choisit ¼ en pleine propriété, ayant convenu avec ses enfants qu'elle leur laisse le PEA mais qu'elle gardait la résidence principale. Les enfants ne payent aucun droit de succession au 1er décès.
15 ans plus tard, Brigitte a dû puiser dans le contrat de capitalisation (120000 euros).


Au deuxième décès, les enfants héritent de :

  • 305 0000 euros en assurance-vie avant 70 ans : Pas de droit de succession

  • Le contrat de capitalisation : 100 000 euros (220000-120000) en pleine propriété sans droit de succession
  • 
La maison d'une valeur de  200 000 euros (si on prend l'hypothèse d'un bien qui ne s'est pas revalorisé – Si la maison s'est revalorisé les enfants bénéficieront de l'abattement de 100 000 euros)
  • Ils bénéficient en plus d'une créance de 120 000 euros (le montant que Brigitte a puisé dans le contrat de capitalisation).

Au final, les enfants ne payent aucun droit de succession.


Des questions sur vos problématiques successorales et patrimoniales ? Les conseillers MeilleurPlacement sont à votre écoute pour tout besoin d'accompagnement. 
 

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4 - Quatre techniques pour réduire les droits de succession pour vos proches

15 %. C'est environ le montant des droits de succession qu'un enfant paye lorsqu'il reçoit 500 000 euros sur la succession d'un parent. Et ce taux augmente si les sommes transmises augmentent, ou encore (et surtout) quand il s'agit d'un autre membre de la famille (hors conjoint) voire d'un héritier sans lien de parenté. Heureusement, il existe plusieurs techniques pour réduire considérablement ces droits de succession sans pour autant se démunir de son patrimoine.

L'assurance-vie avant... mais aussi après 70 ans

L'assurance-vie, au-delà d'être un placement adapté pour faire fructifier un capital et préparer sa retraite, est aussi un outil idéal pour préparer sa succession.

Les sommes transmises par assurance-vie sont considérées comme « hors succession ». Ce qui signifie qu'on peut transmettre sans tenir compte des règles de partage. Grâce à la clause bénéficiaire, vous désignez librement le ou les bénéficiaires du capital placé sur le contrat. Vous pouvez donc avantager qui vous souhaitez (pacs, concubin, cousin, ami(e), etc.) , aux dépens d'autres héritiers (sans toutefois exagérer et déshériter un enfant).

Dans la pratique, la plupart des contrats d'assurance-vie sont cependant utilisés pour donner aux enfants, en utilisant les abattements pour diminuer les droits de succession.

Il est conseillé aux investisseurs particuliers de faire le plein d'assurance-vie avant 70 ans, pour profiter au maximum de l'abattement sur les droits de succession, de 152 500 euros par bénéficiaire.

Au-delà les sommes sont taxées au taux de 20 %. Donc un parent peut ainsi transmettre sans fiscalité305 000 euros à 2 enfants (ou d'autres proches), 457 500 euros à 3 enfants, etc., en plus des abattements légaux sur les successions en ligne directe.

Si les abattements d'assurance-vie pour les enfants sont épuisés, il peut par exemple désigner les petits-enfants comme bénéficiaires. Les abattements sont illimités. S'il désigne 100 bénéficiaires, un épargnant peut donc transmettre 15 250 000 euros via l'assurance-vie sans payer de droits de succession.

Une fois que vous avez profité au maximum de l'abattement de 152 500 euros par bénéficiaire, il n'y a plus d'intérêt successoral à verser dans une assurance vie...jusqu'à 70 ans. Car passé 70 ans, vous ne bénéficiez plus de l'abattement de 152 500 euros, mais vous bénéficiez d'un nouvel abattement à hauteur de 30 500 euros par assuré pour l'ensemble de ses bénéficiaires tous contrats confondus.

Par ailleurs, pour les versements après 70 ans, seules les primes versées sont soumises aux droits de succession. Les gains, quels que soient leurs montants, sont exonérés.

Une nouvelle carotte successorale bienvenue d'autant plus qu'elles sont très rares passé 70 ans. Livret, PEA, immobilier, etc., aucun autre placement n'offre d'abattement sur la succession après 70 ans. À bon entendeur.... Avant ou après 70 ans, l'assurance-vie est le meilleur outil pour préparer à la fois sa retraite et sa succession.

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Démembrer... et donner

Afin d'anticiper sa succession, une personne peut donner de son vivant une part de son capital à un proche. S'il ne dépasse pas un certain montant, ces sommes seront exonérées de droit de donation. Les abattements sont les suivants : Enfant : 100 000 euros

Petit-enfant : 31 865 euros

Arrière petit-enfant : 5 310 euros

Frère ou sœur : 15 932 euros

Neveu ou nièce : 7 967 euros

Il s'agit des abattements sur les successions. Ils sont renouvelables tous les 15 ans. Cela signifie qu'en cas de décès avant 15 ans, les abattements de la donation sont pris en compte et viennent diminuer ou annuler les abattements sur la succession. Ainsi, lorsqu'on fait des donations dans le but de limiter les droits de succession, on « parie » sur le fait qu'on va vivre encore au moins 15 ans.

Donner de son vivant présente un inconvénient majeur : on se démunit. On diminue son patrimoine, un patrimoine qui doit aussi servir de complément de retraite et de protection contre les imprévus. Les épargnants sont souvent coincés entre l'envie de diminuer les droits de successions et le besoin de se protéger et de protéger leur conjoint. Une équation insoluble ? Pas tout à fait.

Il y a une solution à cette équation : le démembrement. Il s'agit d'une technique qui sépare la propriété d'un bien en deux : d'un côté l'usufruitier, qui peut user du bien et percevoir les fruits et de l'autre le nu-propriétaire, qui n'a pas de droit sur le bien mais qui devient plein propriétaire à l'issue du démembrement (au décès de l'usufruitier).

Concrètement, un parent peut donner la nue-propriété d'un bien à un proche, par exemple un enfant. Cela lui permet d'anticiper sa succession en utilisant les abattements de la donation. Mais il ne se démunit pas complètement car il conserve l'usufruit : Dans le cas d'un bien immobilier, il peut donc vivre dans le bien ou le mettre en location et toucher les loyers.

Une solution très pratique est de transmettre la nue-propriété d'un contrat de capitalisation. Le contrat de capitalisation est une enveloppe fiscale similaire à l'assurance-vie. D'un point de vue gestion financière, il n'y a même aucune différence. Également hébergé chez un assureur, le contrat bénéficie des mêmes avantages que l'assurance-vie (supports, gestion, fiscalité des gains...). Mais le contrat de capitalisation, lui, n'est pas un produit d'assurance. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un produit d'épargne qui permet de faire fructifier un capital. Au décès du souscripteur, le contrat ne se dénoue pas. Et si cela peut paraître moins avantageux que l'assurance-vie, cela offre quand même des atouts : le contrat peut être souscrit par un couple sans dénouement au premier décès. Il peut être transmis via une donation. Ou encore, il peut être démembré..

Donner la nue-propriété d'un contrat de capitalisation à ses enfants peut donc être très avantageux :

• Seule la nue-propriété du capital transmis sera soumise aux droits de donation. Il y a donc une décote. Qui dépend de l'âge de l'usufruitier au moment de la donation. S'il a entre 91 et 100 ans ; la nue-propriété est égale à 90 % de la valeur du bien. Cela descend à 80 % entre 81 et 90 ans, 70 % entre 71 et 80 ans et 60 % entre 61 et 70 ans. Par exemple, un parent de 69 ans donne à un enfant ou un proche un contrat d'une valeur de 500 000 euros, seuls 300 000 euros seront soumis aux droits de donation.

• En tant qu'usufruiter, le parent garde la gestion du contrat et perçoit les revenus. Il peut même faire des retraits de manière illimitée. On parle de quasi-usufruit. • Sans se démunir, le parent peut utiliser les abattements sur les donations(abattement de 100 000 euros par enfant tous les 15 ans). Il peut ainsi, à 69 ans, donner à un enfant la nue-propriété d'un contrat de 166 665 euros (qui sera évalué à 60 % donc 99 999 euros donc sous l'abattement en ligne direct). Le parent fait alors le pari qu'il vivra encore 15 ans pour faire bénéficier à nouveau de l'abattement à sa succession.

Aucun droit sur le contrat au moment du décès de l'usufruitier. Le nu-propriétaire récupère le contrat de 500 000 euros sans payer de droits de succession. Et si tout ou partie des sommes ont été retirées par l'usufruitier, le nu-propriétaire peut recouvrir sa créance sur le reste de la succession • Au décès, les nus-propriétaires récupèrent les sommes placées dans le contrat, qui sont liquides. Il n'y a donc pas de problème lié à l'indivision, ce qui pourrait être le cas avec un bien immobilier.

>> Je demande une information détaillée sur le contrat de capitalisation

 

La forêt cumule les atouts… dont un avantage successoral

Vous recherchez un actif tangible, réel, décorrélé des autres actifs « classiques » notamment des marchés financiers, et qui offre des réductions d'impôt ? Pensez au groupement foncier forestier.

Le GFI (Groupement Foncier d'Investissement) est une société civile à vocation forestière. Son activité est donc rattachée à un ou plusieurs massifs forestiers. Il permet à des investisseurs particuliers d'acheter des parts de parcelles de forêts. La société de gestion va alors exploiter son actif, c'est-à-dire l'entretenir, découper le bois et le revendre. Elle distribue les revenus à ses associés, les porteurs de parts. Parts dont le prix peut également évoluer avec le marché des forêts et la pousse des arbres non récoltés.

Il s'agit naturellement d'un investissement développement durable, qui permet la continuité des exploitations forestières en France. Il s'agit surtout d'un actif tangible, réel, peu risqué et décorrélé des autres actifs « classiques » notamment des marchés financiers. Il s'agit donc d'un actif « refuge ». En 2008, le prix de l’hectare de forêt n’a pas été impacté par la crise financière.

La gestion de la forêt par des professionnels est un confort supplémentaire pour le souscripteur d'un Groupement Forestier.Les groupements forestiers gérés par France Valley achètent auprès d'institutionnels et de particuliers des forêts françaises tout en prêtant attention à leur qualité (nature et densité des peuplements, qualité des sols, exploitabilité…). Par exemple, les gérants excluent le pourtour méditerranéen, exposé aux incendies et dont les situations ne sont pas intéressantes pour une sylviculture de qualité. Le groupement privilégie les forêts en Auvergne-Rhône-Alpes, et en Bourgogne-Franche-Comté. Ces deux régions représentent en effet près de 2/3 des forêts détenues par le Groupement.

L'investissement est accessible à partir de 30 000 €.

La rentabilité des forêts dépend du prix du bois. Il est fonction de l'offre et de la demande. Historiquement, le rendement brut d'une forêt varie entre 1 et 3 %, et se situe généralement autour de 2%*, soit un rendement net de l'ordre de 1%* après frais de gestion du GFI.

La valeur des parts dépend de la valeur des forêts qui progresse avec la pousse des peuplements qui ne sont pas récoltés. Elle dépend aussi du prix à l'hectare qui est fonction de l'offre et de la demande. Selon le dernier rapport annuel sur le marché des forêts, publié par la Société Forestière, filiale de la Caisse des Dépôts, et la Fédération nationale des Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer), le prix moyen de l'hectare des forêts a progressé de 2.3%* en 2020. D'une manière générale, les prix restent relativement stables depuis plus de 20 ans, en dépit des crises économiques.

Pour soutenir le secteur, durable et créateur d'emploi, l’État lui a conféré plusieurs avantages fiscaux :

• Les souscripteurs bénéficient d'une réduction d'impôt sur le revenu de 25 % de leur investissement dans la limite d'une souscription de 50 000 euros pour un célibataire et 100 000 euros pour un couple, en contrepartie d'un blocage minimal des parts de 5 ans 1/2 à 7 ans et d'un risque de perte en capital. La réduction est soumise au plafonnement global des niches fiscales.

• Contrairement aux autres placements immobiliers, les GFI sont exonérés d'IFI (Impôt sur la Fortune immobilière), sans limite de montant. Afin de bénéficier de ce dispositif, l'associé doit détenir moins de 10 % des parts du Groupement Forestier.

• Au moment de la succession ou lors d'une donation, une réduction de 75 % des droits fiscaux, sans plafonnement ni contrainte de lignée ou de conservation des parts, mais avec un engagement d'exploitation durable sur 30 ans pris par le Groupement Forestier. Cet abattement s'applique sur la valeur des forêts françaises détenues par le Groupement, pas sur la trésorerie.

>> Je demande une information détaillée sur les GFI de France Valley.

 

L'astuce méconnue du PER

L’objectif principal poursuivi avec l’ouverture d’un PER, c’est la préparation de la retraite. Durant votre carrière professionnelle, vous mettez de l’argent de côté afin de le faire travailler puis vous le débloquez une fois à la retraite en rentes viagères ou en capital. Le déblocage de l’épargne retraite est cependant fiscalisé, en écho à l’avantage fiscal dont vous bénéficiez sur les versements.

Car c’est là l’autre avantage du PER : vos versements sont déductibles de vos revenus d’activité imposables. Ce mécanisme vous permet de générer une économie d’impôt variable en fonction de votre taux marginal d’imposition (TMI). Un mécanisme particulièrement intéressant pour les contribuables imposés à 30 % ou plus, d’autant qu’il n’est pas soumis au plafonnement des niches fiscales à 10 000 € mais à un plafond spécifique dédié à l’épargne retraite**.

Préparation de la retraite et avantage fiscal sur les versements, voici les 2 grandes forces du PER… Mais pas les seules ! Il est en effet possible de tirer parti du fonctionnement du PER pour optimiser votre imposition de votre vivant tout en favorisant la transmission de votre patrimoine. La clé de cette opération ? Ne jamais débloquer votre PER…

Conserver un PER sans jamais le dénouer jusqu’à son décès ne relève pas de l’évidence. Mais cette stratégie présente une certaine pertinence, dans une optique de défiscalisation et de transmission. Premièrement, si vous ne débloquez pas votre PER, vous profitez de l’avantage fiscal à l’entrée pour diminuer votre imposition et/ou maximiser votre effort d’épargne mais vous évitez la fiscalité à la sortie. En quelque sorte, vous ne payez pas la déduction fiscale sur les versements. De cette façon, vous optimisez votre fiscalité de votre vivant. À titre d’information (ou de rappel), à chaque déblocage de votre PER, si vous choisissez la sortie en capital fractionnée, le capital (c’est-à-dire la somme de vos versements) est soumis au barème de l’impôt sur le revenu tandis que vos gains sont taxés au prélèvement forfaitaire unique de 30 %.

A noter toutefois qu’il est parfaitement envisageable de s’engager dans cette voie puis de changer d’avis si votre situation évolue. Par exemple, vous pouvez décider de ne pas débloquer votre PER à votre départ à la retraite avec l’idée de ne pas y toucher puis, quelques années plus tard, parce que votre situation a changé, choisir de récupérer tout ou partie de votre épargne, pour compléter vos pensions de retraite par exemple. Néanmoins, dans un tel cas de figure, piocher dans un contrat d’assurance vie de plus de 8 ans peut s’avérer plus pertinent. De la sorte, vous pouvez retirer jusqu’à 4 600 ou 9 200 € chaque année en franchise d’impôt (mais pas de prélèvements sociaux). Cet abattement annuel s’appliquant uniquement aux intérêts, puisque le capital échappe à toute imposition, vous pouvez ainsi retirer des sommes conséquentes pour compléter votre retraite. Et ce, sans toucher à l’épargne de votre PER destinée à vos héritiers.

La transmission d’un PER fait l’objet d’abattements fiscaux distincts en fonction de l’âge du souscripteur à son décès. En cas de décès avant 70 ans, l’épargne investie dans un PER n’ayant pas été débloquée bénéficie d’un abattement de 152 000 € par bénéficiaire, partagé entre tous les contrats d’assurance vie et PER transmis à celui-ci. Au-delà, les sommes sont taxées à 20 % jusqu’à 700 000 € puis 31,25 % au-delà.

Si le décès intervient après 70 ans, ce qui sera le plus souvent le cas, l’abattement est réduit à 30 500 € par contrat pour l’ensemble des bénéficiaires désignés. Au-delà, ce sont les droits de succession de régime commun qui s’appliquent, après prise en compte des abattements prévus en fonction du lien de parenté (enfant, petit-enfant, etc.) si ces deniers n’ont pas été épuisés. A noter que les intérêts générés par votre épargne investie sur un PER ne sont pas exonérés de fiscalité, ce qui constitue une différence significative avec le régime réservé à l’assurance vie pour les versements réalisés après 70 ans.

Autrement dit, la transmission d’un PER fera certainement l’objet d’une ponction fiscale, sauf si le bénéficiaire désigné est le conjoint, puisqu’une exonération de droits de succession s’applique à ce cas précis. Néanmoins, l’impôt sur la transmission s’avère moins élevé que celui applicable à un déblocage de son vivant, et c’est là tout l’intérêt de l’opération.

>>Je suis intéressé(e) par le PER pour préparer ma succession

 


Communication non contractuelle à caractère publicitaire *Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. L'investissement en parts de Groupement Forestier présente un risque de perte en capital, en particulier sur une durée d'investissement qui serait courte. L'investissement dans des parts de Groupements Fonciers Forestiers (GFF) est réservé aux personnes susceptibles par leur connaissance et leur souci de diversification des placements financiers de prendre en compte les particularités de cette forme d'investissement. L'investissement dans des parts de GFF présente un certain nombre de risques, dont notamment les risques suivants : Risque de perte d'une partie ou de la totalité du capital Risques d'exploitation et sur les revenus ** Plafond de déductibilité des versements effectués en 2021 : 10 % des revenus d’activités de l’année précédente dans la limite de 32 909 €. Plafond minimum : 4 114 €. Les travailleurs non-salariés (TNS) profitent pour leur part d'un plafond de : 10 % de la fraction du bénéfice imposable dans la limite de 32 909 euros en 2021 + 15 % de la fraction de ce bénéfice comprise entre une et huit fois le Plafond annuel de la Sécurité Sociale, soit 43 193 euros en 2021. Le plafond global se situe ainsi à 76 102 euros. Ces plafonds peuvent être augmentés par la mutualisation avec le conjoint et le report des plafonds non utilisés lors des 3 années précédentes. Ils sont à l’inverse diminués par : l'abondement de l'employeur sur un PERCO ou un PER d'entreprise collectif ; les versements volontaires sur un contrat « article 83 » ou un PER d'entreprise catégoriel ; les versements effectués sur un contrat Madelin l'année précédente (relevant du plafond de 10 %) ; les versements volontaires sur un PERCO ou un PER d'entreprise collectif. À propos de France Valley : France Valley est une Société de Gestion de Portefeuille indépendante agréée par l'AMF (Autorité des Marchés Financiers), spécialisée dans les Groupements Forestiers, le Capital Investissement et l'Immobilier. France Valley gère une quinzaine de Groupements Forestiers pour le compte de nombreux particuliers qui ont souhaité s'appuyer sur son expertise pour investir dans cet actif. France Valley est membre de l'ASFFOR (Association des Sociétés et Groupements Fonciers et Forestiers), association professionnelle qui réunit les principaux investisseurs institutionnels français de la Forêt. À ce titre, France Valley se conforme au code de bonne conduite de l'ASFFOR et a pour pratique de faire certifier PEFC (Program for the Endorsement of Forest Certification) ses massifs forestiers sous gestion. M Retraite Vie est un contrat d'assurance vie individuel de type multisupport. Il est géré par Suravenir. Société Anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital entièrement libéré de 1 045 000 000 euros. Société mixte régie par le code des assurances SIREN 330 033 127 RCS BREST. Siège social : 232, rue Général Paulet BP 103 – 29 802 BREST CEDEX 9. Société soumise au contrôle de l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) (4 Place de Budapest - CS 92459 - 75436 PARIS CEDEX 9). M Retraite Capitalisation est un contrat de capitalisation individuel de type multisupport. Il est géré par Suravenir. Société Anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital entièrement libéré de 1 045 000 000 euros. Société mixte régie par le code des assurances SIREN 330 033 127 RCS BREST. Siège social : 232, rue Général Paulet BP 103 – 29 802 BREST CEDEX 9. Société soumise au contrôle de l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) (4 Place de Budapest - CS 92459 - 75436 PARIS CEDEX 9). Ils sont distribués par MeilleurPlacement SAS, Société par Actions Simplifiée au capital de 100 000 euros, enregistrée au RCS de Rennes sous le n° 494162233, immatriculé à l’Orias sous le n° 07 031 613 en qualité de Courtier et Mandataire d’intermédiaire en Opérations de banque et services de paiement, Courtier en assurance et Conseiller en Investissements Financiers (adhérent CNCIF n° D011939). Siège social : 18 rue Baudrairie - 35000 Rennes.

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